Flash mob "Zorba" à Ottawa au Canada en 2011 (reprise en 2013)
toujours d'actualité ! (elle resurgit un peu partout sur le net en 2015)
le présence des grecs est importante dans l'Ontario et au Québec , bien qu'il y a aussi et surtout de la solidarité canadienne !
L'improvisation est la force d'un Flash mob .
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !
"Je veux vivre" (film sur les violences conjugales)
"Je veux vivre" un film écrit par Marion DEBARE & Loïc ROMAGNY, réalisé par Loïc ROMAGNY & Pauline DROUET, produit par Fly films (producteur: Loïc ROMAGNY, co-producteurs: Catalina HUILLERY , Emmanuel BELLANGER & Mon Ruban Bleu). Assistants réalisateurs: Hugo BOUHALASSA & Baptiste JULIENNE. Musique: Clélia BRESSAT (tous droits réservés)
Synopsis: Elliot à 6 ans lorsqu'il est interrogé pour la première fois au commissariat. Il idéalise son père qui fait preuve d'une grande autorité avec lui sans le priver d'amour et est complice avec sa mère, Clara. Seulement, régulièrement son père, Charles, l'envoi dans sa chambre à la fin du dîner. Le salon devient alors un lieux de violences verbales et physiques pour Clara. En grandissant, Elliot comprend la relation conflictuelle entre ses deux parents, ponctuée d'amour et de déchirements. Le jeune garçon à désormais 15 ans lorsqu'il est interrogé pour la deuxième fois au commissariat. Chez lui, rien à changer, sa mère cache ses bleus, démuni face à la situation, et son père la cloisonne dans une prison dorée. Mais pour Elliot, les conflits intérieurs se démultiplient et la violence naît malgré son échappatoire, la boxe.
Avec: Charlotte LOINARD David MESLET Thibault DEBARE Wenceslas LIFSCHUTZ Laurent EYCHENNE Stéphane CRONIER Nathan RICARD
Un court film percutant. Et une forme de clin d’œil à Zehra Doğan…
Douze minutes d’images animées, comme une revanche de la main de l’artiste sur celle du destin.
On oublie souvent “la main du cinéaste” quand on regarde un film. On y pense forcément davantage devant un film d’animation. Et face à Migration, de Sylvaine Jenny, vous n’aurez plus le choix.
Une mère et sa fille fuient les bombes, courent, tombent, se relèvent et marchent, naviguent, s’échouent… Avec des milliers d’autres, elles empruntent le chemin de celles et ceux qui migrent, et en traversent toutes les horreurs. Ça se passe en Syrie, ou peut-être ailleurs, en Irak, au Liban. Ça se passe peut-être maintenant. Ça pourrait être il y a un siècle.
Il y a un désert, puis des montagnes, puis des camps. Pas de parole.
La frénésie du dessin est à couper le souffle. Le suspens installé par la musique et les coups de crayons saccadés tiennent le spectateur en haleine. Et laissent flotter l’inconfortable question de cette main en mouvement, responsable à la fois du sang et des sourires, du naufrage et de la plage.
Libre à chacun d’y voir celle de l’artiste, du despote ou du destin …
Un véritable “dessin animé” très loin des contes de fées, qui interpelle, dénonce et questionne.
Tout comme Miniyamba, de Luc Perez : des traits de pastels, de plus en plus sombres au fur et à mesure que le périple des deux personnages approche des rives de l’Europe… au loin des lumières brillent. D’autres documentaires animés sur l’exil et la migration : Then I came by boat, souvenirs d’un exilé vietnamien, et Al Hurriya, rencontre entre une Calaisienne et ses voisins.
Une collaboration entre des habitant-es de la zad, le réalisateur Leo Leibovici et l 'actrice Lizzie Brochere, Je n'étais jamais venue sur la ZAD est un petit film qui nous invite à un voyage intime à travers le territoire libéré de la zad, à la recherche d'espoir en ces temps tourmentés.
Ce film est aussi un appel à toutes et tous à venir à la grande mobilisation du 10 février 2018, pour enraciner l'avenir à Notre-Dame-des-Landes.
Appel du 10 février - Pour un avenir sans aéroport - tous et toutes sur la zad --- Rdv à 12h00 Pourquoi converger massivement sur la zad le 10 février ? Depuis des décennies, les 1650ha de la zad sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan.ne.s résistant.e.s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux.elles habitant.e.s sont arrivé.e.s dans les 10 dernières années. Il s’invente sur la zad des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs. Le 9 février, la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura 10 ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a 6 mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la Déclaration d’Utilité Publique. Nous serons alors heureux de célébrer la préservation de ce bocage, avec toutes celles et ceux qui ont accompagné cette longue histoire de lutte au cours des dernières décennies. Nous convergerons pour poser ensemble les prochains jalons de l’avenir de la zad de Notre-Dame-des-Landes. Si le gouvernement décidait envers et contre tout de s’entêter, il nous faudrait alors être aussi fort nombreux.ses à réaffirmer notre volonté d’empêcher le démarrage des travaux et de toute expulsion sur la zad. Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd’hui pour se retrouver sur la zad le 10 février et enraciner son avenir.
YA "R", un court métrage saisissant inspiré de la mort de Zyed et Bouna
Dans son court métrage « Ya R » (« y’a rien »), Ibrahim Koudié raconte la journée banale de deux jeunes de banlieue, jusqu’à une course poursuite avec la police qui aboutira à la mort des deux hommes. Une référence assumée à l’affaire Zyed et Bouna de 2005, ou deux jeunes, de respectivement 17 et 15 ans, sont morts électrocutés dans une centrale EDF après avoir été poursuivis par la BAC (Brigade anti-criminalité). Ne se contentant pas d’un simple récit des faits, l’auteur humanise ses personnages, abordant leurs relations avec leur famille, leurs affaires de cœurs, ou encore les ambitions des parents pour leurs enfants.
Bien que le court-métrage soit une œuvre de fiction, le film transpire de réalisme par sa vision sociale et politique de la banlieue. Il dresse une véritable toile de fond à l’environnement des deux protagonistes de l’histoire, Bilal et Zak, abordant à la fois des thématiques comme les violences policières, la vision des banlieues relayée dans les média, la religion, la barrière de la langue pour les parents immigrés en France… En un quart d’heure, le film aborde ces thématiques avec fluidité, avant de conclure sur des vidéos d’archive de la mort de Zyed et Bouna, et des révoltes qui ont suivi à Argenteuil. La volonté de réactualiser cette histoire est cruciale pour le réalisateur, qui considère que la violence policière n’a pas changé depuis dans les quartiers populaires, et qu’elle a même empirée.