Léo Ferré

Léo Ferré

Messagede willio » 14 Juil 2008, 23:01

Léo Ferré est mort un 14 juillet, probablement fatigué par une nième orgie patriotique...

Petit article vu sur rebellyon.info :

Né le 24 août 1916, à Monaco, Léo Ferré, poète et musicien, qui a mêlé lyrisme et argot, amour et anarchie, est sans doute une des références absolues dans le monde de la chanson française. Malade, il meurt en Toscane le 14 juillet 1993.

Il naît dans une famille aisée et très jeune se passionne pour la musique. A 9 ans, ses parents le placent en pension dans un collège religieux à Bodighera en Italie ; il y passera 8 ans (lire "Benoît Misère") et découvrira à 14 ans le mot "anarchie" dans les pages d’un dictionnaire. En 1935, il arrive à Paris pour y étudier le droit. Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé jusqu’en août 40.

De retour à Monaco, il commence à composer. En février 1941, il se produit pour la première fois en public. En 1946, il retourne à Paris, où commence véritablement sa vie d’artiste. Il se produit dans des cabarets, il y rencontre Jean-Roger Caussimon, rencontre fertile en amitiés et en créations. Mais le succès tarde à venir et sa compagne le quitte "La Vie d’artiste". Edith Piaf lui vient en aide en interprètant une de ses chansons "Les Amants de Paris". En juin 1950, il enregistre son premier disque (78t). En 1952, Catherine Sauvage enregistre sa chanson "Paris-Canaille" qui devient rapidement un succès national. Léo est véritablement lancé. En mars 1955, il est en vedette à l’Olympia. Dès lors tout va très vite, il adapte les textes des poètes, Rimbaud, Verlaine, Aragon, Baudelaire. Le succès est au rendez-vous et l’argent aussi.

Mais en 1961, il est victime de la censure, un de ses albums est pilonné : "Mon général", "Regardez-les", etc. Dès lors ses chansons se font plus engagées : en 1964, c’est "Franco la muerte", mais aussi "Ni Dieu ni Maître". Début 1968, il collabore au "Monde libertaire" (qu’il aidera ensuite par des galas de soutien comme le 10 mai 68) et à la revue "La Rue". En 1969, il enregistre son spectacle à Bobino, puis part s’installer en Toscane (Italie). Sa carrière et son succès se poursuivront au delà des frontières, mais il continuera de soutenir "Le Monde libertaire", "Radio Libertaire" et le "Théâtre Libertaire de Paris".

“Cette parole d’Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l’horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n’a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
NI DIEU NI MAITRE”


Léo Ferré : « Je n’ai pas de souvenirs précis quand j’ai commencé à chanter pour les anarchistes, sinon que l’on me contactait et que je venais chanter deux ou trois chansons. Je suppose que la première rencontre s’est faite en 1948. On m’avait demandé de chanter pour des exilés espagnols et, forcement, il y avait parmi eux beaucoup d’anarchistes. C’est à cette occasion que j’ai écrit, dans un autobus, le Flamenco de Paris, c’est à cette occasion que les premiers liens ont dû se tisser... Mais l’enchaînement ? Ensuite, en alternance avec Brassens, tantôt au Moulin de la Galette, tantôt à la Mutualité, j’ai fait en moyenne un gala par an pour le Monde libertaire et la Fédération Anarchiste, entre 1953 et 1971. Je me rappelle même avoir été convoqué, avec Maurice Joyeux, Quai des Orfèvres, pour des affiches collées en-dehors des panneaux autorisés. J’ai laissé parlé le type... Une machine à écrire cliquetait... Au bout d’un certain temps, je lui ai dit : " Excusez-moi de vous interrompre, mais avez-vous trouvé quelqu’un en train de poser une de ces affiches ? " Il m’a répondu " Non ", alors, je lui ai fait remarquer que la loi exigeait le constat du délit, et je suis parti. »
willio
 

Re: Léo Ferré

Messagede bédé » 14 Juil 2008, 23:15

combien des graines d'ananar qu'il a semé
ont trouvés terreau fertile pour y germer
nul jamais ne pourra le dire et pourtant
emportées dans le vent libertaire
elles ont fait le tour de la Terre
et demain comme hier au vent d'autan
les fleurs d'@mour et d'@narchie
seront l'essence premiere de la vie

bd
bédé
 

Re: Léo Ferré

Messagede Yace » 18 Juil 2008, 18:54

Y'en a pas un sur cent
Et pourtant, ils existent
Et s'il faut commencer
par les coups de pied au cul
faudrait pas oublier
qu'ça descend dans la rue


Léo Ferré, "Les anarchistes".

Je me souviens ce 14 juillet 1993. j'avais l'impression que la culture était désormais orpheline.
Yace
 

Re: Léo Ferré

Messagede FRED » 20 Juil 2008, 16:31

Léo FERRÉ: les quat' cents coups
S'il faut tirer par tous les bouts
Copains tirons les quat' cents coups

Sonner à la porte du Diable
Comme on sonnerait le pasteur
Etre le treizième à sa table
Même si ça doit porter bonheur
Ouvrir le bottin des misères
Á la page quatre-vingt-neuf
Dire à Monsieur de Robespierre

Faîtes-nous des habits tout neufs

Lire la suite ici: http://www.deljehier.levillage.org/chan_ferre.htm
* « Nous n’avons pas peur des ruines. Nous sommes capables de bâtir aussi.

Buenaventura Durruti
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Re: Léo Ferré

Messagede Olé » 25 Juil 2008, 11:18

Une de celle qui me prend le plus aux tripes: La folie.

http://www.dailymotion.com/relevance/se ... olie_music
Olé
 

Re: Léo Ferré

Messagede kuhing » 07 Nov 2008, 14:15

une des premières apparitions de Ferré.
il dénonce déjà à la télé. Fallait tout de même oser.
très fort Léo. :)

kuhing
 

Re: Léo Ferré

Messagede joe dalton » 08 Nov 2008, 14:20

ma preferé de léo : la melancolie !

http://www.dailymotion.com/relevance/search/l%25C3%25A9o%2Bferr%25C3%25A9%2Bmelancolie/video/xekpw_leo-ferre-la-melancolie

C'est un chimpanzé

Au zoo d'Anvers

Qui meurt à moitié

Qui meurt à l'envers

Qui donn'rait ses pieds

Pour un revolver

LA MELANCOLIE
joe dalton
 

Re: Léo Ferré

Messagede poolpikan » 09 Nov 2008, 03:29

La mémoire et la mer, une de mes chansons de ferré préférées. un grand moment de poésie. c'est juste magique .

http://fr.youtube.com/watch?v=HMZAa81nxLI

:prier:
je la connais par coeur , même si je comprend pas tt.



La marée je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus

Et toi fille verte mon spleen

Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles

Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle..
Le problème n'est pas gauche-droite. Il est haut-bas.
poolpikan
 
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Re: Léo Ferré

Messagede siouxy » 07 Jan 2009, 17:31

poolpikan a écrit:La mémoire et la mer, une de mes chansons de ferré préférées. un grand moment de poésie. c'est juste magique .

http://fr.youtube.com/watch?v=HMZAa81nxLI

:prier:
je la connais par coeur , même si je comprend pas tt.



La marée je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus

Et toi fille verte mon spleen

Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles

Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle..



Ah elle me touche vraiment cette chanson ! J'en pleure à chaque fois, peut être par ce que moi aussi La marrée je l'ai dans le cœur
Bien sur Les Anarchistes, Ni Dieu Ni Maitre et un texte d'un espagnole qu'il a traduit - impossible de me remémorer le titre, mémoire coincer au fond des chiottes- me touchent également.
siouxy
 

Re: Léo Ferré

Messagede bipbip » 11 Déc 2016, 17:48

Paris lundi 12 décembre 2016

Soirée centenaire Léo Ferré

À l'occasion du centenaire de Léo Ferré, nous vous invitons à une soirée conviviale

18h30-20h, Espace de conférence IRIS, 2 bis rue Mercoeur, Paris 11e

en présence de Marie-Christine Ferré et Marie-Cécile Ferré.

Débat animé par Jean-Claude Renard (Politis) autour de Pascal Boniface et Frantz Vaillant.

Avec la participation artistique de Clémentine Célarié, Annick Cisaruk, Christiane Courvoisier, Yves Rousseau, Gérard Weissestein et le groupe OnIrism'.

http://www.iris-france.org/evenements/s ... leo-ferre/
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Re: Léo Ferré

Messagede bipbip » 07 Jan 2017, 14:53

Léo Ferré sur le boulevard du crime

Daniel PANTCHENKO

DVD offert : Léo Ferré au TLP-Déjazet le 8 mai 1988 - réalisé par Raphaël Caussimon et produit par SWProductions

Image

Le 1er février 1986, Léo Ferré inaugure à Paris, à deux pas de la place de la République, le TLP-Déjazet, baptisé « Théâtre Libertaire de Paris » par ses amis « anars » : ils l’ont remis en état et en assurent désormais la programmation. Cette arène rouge et noir à l’italienne, et à l’acoustique exceptionnelle, est un théâtre à part : elle constitue le dernier vestige du célèbre Boulevard du Crime que Jacques Prévert, Marcel Carné et le décorateur Alexandre Trauner ont immortalisé dans Les Enfants du Paradis.
Daniel Pantchenko raconte la suite avec passion : une aventure qui a duré sept ans et qu’il a suivie de près, concert après concert. Un moment rare dans l’histoire du spectacle. Une séquence sans équivalent dans la trajectoire de Léo Ferré.
Si Bernard Lavilliers a, le premier, repéré cette salle, c’est Léo Ferré qui, entre 1986 et 1992, en a été l’âme et la tête d’affiche. Grâce à lui, grâce à ses longs passages et à sa présence amicale, le TLP-Déjazet est alors devenu un « music-hall » incontournable, au même titre que l’Olympia.
Là, dans la foulée de Ferré, nombre d’artistes ont trouvé la scène dont ils rêvaient : Georges Moustaki, Cora Vaucaire, Leny Escudero, Gilles Vigneault, etc.
Léo Ferré sur le Boulevard du Crime est le récit d’une triple histoire d’amour : amour d’un artiste pour un lieu scénique, amour d’une « belle équipe » théâtrale pour un poète-musicien hors-normes, amour du public pour une étoile nommée Ferré.

https://www.cherche-midi.com/livres/leo ... d-du-crime
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Re: Léo Ferré

Messagede Pïérô » 08 Juin 2017, 17:15

Jeudi 8 juin 2017

Conférence de Daniel Pantchenko

Léo Ferré sur le boulevard du crime

Conférence audiovisuelle de Daniel Pantchenko sur son livre "Léo Ferré sur le boulevard du crime" (au théâtre libertaire de Paris)

à 19h30, Librairie du Monde libertaire - Publico, 145 rue Amelot, Paris 11e

Le 1er février 1986, Léo Ferré inaugure à Paris, à deux pas de la place de la République, le TLP-Déjazet, baptisé « Théâtre Libertaire de Paris » par ses amis « anars » : ils l'ont remis en état et en assurent désormais la programmation. Cette arène en rouge et noir, à l'italienne, et à l'acoustique exceptionnelle, est un théâtre à part : elle constitue le dernier vestige du célèbre Boulevard du Crime que Jacques Prévert, Marcel Carné et le décorateur Alexandre Trauner ont immortalisé dans Les Enfants du Paradis.

Daniel Pantchenko raconte la suite avec passion : une aventure qui a duré sept ans et qu'il a suivie de près, concert après concert. Un moment rare dans l'histoire du spectacle. Une séquence sans équivalent dans la trajectoire de Léo Ferré. Si Bernard Lavilliers a, le premier, repéré cette salle, c'est Léo Ferré qui, entre 1986 et 1992, en a été l'âme et la tête d'affiche. Grâce à lui, grâce à ses longs passages et à sa présence amicale, le TLP-Déjazet est alors devenu un « music-hall » incontournable, au même titre que l'Olympia. Là, dans la foulée de Ferré, nombre d'artistes ont trouvé la scène dont ils rêvaient : Georges Moustaki, Cora Vaucaire, Leny Escudero, Gilles Vigneault, etc.

Léo Ferré sur le Boulevard du Crime est le récit une triple histoire d'amour : amour d'un artiste pour un lieu scénique, amour d'une « belle équipe » théâtrale pour un poète-musicien hors normes, amour du public pour une étoile nommée Ferré.

Édité sous la direction de Jean-Paul Liégeois

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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