Pïérô a écrit:Chaque ligne pose questions, pourrais-tu développer ?
"le libre-marché sans le capitalisme", je vois pas trop. Il y a deux possibilités soit le capitalisme, soit le communisme, un entre deux resterait capitaliste quelque part. La libre association entre individus se passerait-elle de toute forme d'organisation collective ? Comment cela se passe pour les services utiles comme les soins (l’hôpital ), les transports (le train) etc...? Elire des délégués je vois, mais des "cadres" de quoi ?
Par définition, le capitalisme c'est un régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d'échange n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail. Dans le mutuellisme, les moyens de productions appartiennent bien aux travailleurs qui les utilisent, et ils ont alors le droit de les échanger, ce qui implique un libre-marché. Dans ce libre-marché, les prix sont basés sur la quantité de travail nécessaire à la production, puisque ce sont les travailleurs eux-même qui les déterminent. Ce système est en opposition complète avec la loi de l'offre et de la demande, base du capitalisme. Les parties ne cherchent plus à obtenir le maximum ou le minimum d'un objet par spéculation sur les besoins de l'autre partie, mais le prix juste.