La situation de notre pays me rapproche de l'anarchisme.
Posté: 09 Mai 2016, 15:53
Salut tout le monde,
Je suis un étudiant de vingt-et-un an. J'étudie l'anthropologie.
Je viens sur ce forum par colère face à la montée de l'extrême droite et du populisme holiste. Mais aussi par dégout de certaines facettes du capitalisme dénoncées récemment par Alain Badiou (ENS) dans son ouvrage Notre mal vient de plus loin
Ma colère principale, c'est que je n'en peux plus de voir le fascisme gagner progressivement les esprits, et mettre au grand jour une triste vérité : plus de la moitié de notre pays ne désir pas s'ouvrir sur le monde et conserve une mentalité condescendante à l'égard de l'Autre dont il cherche à tout prix à s'élever au-dessus.
À côté de ça, on est commandés par des classes très supérieures soutenues par des activités philanthropiques des élites. Notre politique est dirigée par les grandes entreprises. Notre pays est dirigée par un capitalisme égoïste qui n'a aucune raison de changer. Et le pire est à venir. La révolution numérique est en train de frapper le monde, et un effet schumpeterien monstre va créer un gouffre inégalitaire. 700 000 personnes sont chauffeurs professionnels aux États-Unis. La voiture sans-pilote est mise sur le marché dans quelques années. Les algorithmes vont mettre un grand nombre de gens au chômage en peu de temps. À côté de ça le transhumanisme va éclore d'ici 2050, et les nouvelles technologies seront réservées aux plus riches. La fracture sociale n'aura jamais été aussi grande.
Je suis pour les solutions, et je suis convaincu qu'elles se trouvent dans la violence, comme le disait Marx.
Si l'on veut que les choses changent, que les politiciens réagissent, il faut le leur contraindre ! Il ne faut pas leur laisser le choix. Les grandes réformes n'ont eu lieu que sous l'action violente du peuple. Mais le formatage nous fixe des barrières morales. La Société, l'État, ont consistance dans notre esprit. L'habitude du système a banalisé les inégalités. Nous n'osons plus sortir des codes pour exprimer notre colère par peur de la répression, peur de la surveillance, et désormais de la cyber-surveillance. Nous sommes bel et bien dans la terreur.
Il faut se rendre compte que la Société, et l'État, non seulement n'appartiennent à personne, mais en plus de ça, n'existent pas !
La France n'est qu'un hôtel. Mais elle devient une prison.
Mon discours peut paraître simpliste, mais il est le fruit d'une longue réflexion. Je lis beaucoup de philosophie, d'anthropologie, j'ai eu 15/20 à l'épreuve de philosophie de l'ENS. Il est terrible que quelqu'un comme moi en arrive à ce constat.
Je suis un étudiant de vingt-et-un an. J'étudie l'anthropologie.
Je viens sur ce forum par colère face à la montée de l'extrême droite et du populisme holiste. Mais aussi par dégout de certaines facettes du capitalisme dénoncées récemment par Alain Badiou (ENS) dans son ouvrage Notre mal vient de plus loin
Ma colère principale, c'est que je n'en peux plus de voir le fascisme gagner progressivement les esprits, et mettre au grand jour une triste vérité : plus de la moitié de notre pays ne désir pas s'ouvrir sur le monde et conserve une mentalité condescendante à l'égard de l'Autre dont il cherche à tout prix à s'élever au-dessus.
À côté de ça, on est commandés par des classes très supérieures soutenues par des activités philanthropiques des élites. Notre politique est dirigée par les grandes entreprises. Notre pays est dirigée par un capitalisme égoïste qui n'a aucune raison de changer. Et le pire est à venir. La révolution numérique est en train de frapper le monde, et un effet schumpeterien monstre va créer un gouffre inégalitaire. 700 000 personnes sont chauffeurs professionnels aux États-Unis. La voiture sans-pilote est mise sur le marché dans quelques années. Les algorithmes vont mettre un grand nombre de gens au chômage en peu de temps. À côté de ça le transhumanisme va éclore d'ici 2050, et les nouvelles technologies seront réservées aux plus riches. La fracture sociale n'aura jamais été aussi grande.
Je suis pour les solutions, et je suis convaincu qu'elles se trouvent dans la violence, comme le disait Marx.
Si l'on veut que les choses changent, que les politiciens réagissent, il faut le leur contraindre ! Il ne faut pas leur laisser le choix. Les grandes réformes n'ont eu lieu que sous l'action violente du peuple. Mais le formatage nous fixe des barrières morales. La Société, l'État, ont consistance dans notre esprit. L'habitude du système a banalisé les inégalités. Nous n'osons plus sortir des codes pour exprimer notre colère par peur de la répression, peur de la surveillance, et désormais de la cyber-surveillance. Nous sommes bel et bien dans la terreur.
Il faut se rendre compte que la Société, et l'État, non seulement n'appartiennent à personne, mais en plus de ça, n'existent pas !
La France n'est qu'un hôtel. Mais elle devient une prison.
Mon discours peut paraître simpliste, mais il est le fruit d'une longue réflexion. Je lis beaucoup de philosophie, d'anthropologie, j'ai eu 15/20 à l'épreuve de philosophie de l'ENS. Il est terrible que quelqu'un comme moi en arrive à ce constat.