anarchisme et traditions

Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade » 19 Aoû 2009, 16:07

Je ne vois pas le rapport !!!!

Qui plus est les traditions émeutières ont toujours fait parti du mouvement anarchiste . Qu'il y ait des anars contre les émeutes c'est leur droit, il y en a aussi qui sont contre la démocratie !
Bref je ne vois toujours pas le rapport .
alcibiade
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede joe dalton » 19 Aoû 2009, 19:29

alcibiade a écrit:Je ne vois pas le rapport !!!!

Qui plus est les traditions émeutières ont toujours fait parti du mouvement anarchiste . Qu'il y ait des anars contre les émeutes c'est leur droit, il y en a aussi qui sont contre la démocratie !
Bref je ne vois toujours pas le rapport .

je comprend pas bien pourquoi tu vient me parler de tradition emeutiere, et des anars qui sont pour ou contre la démocratie !
ce que je te dis c'est d'ou tu sort que les E. T. serait anarchiste ? deja si cela se trouve on est tout seule sur l'univers, on en sait rien !
c'est comme sur l'anarchisme d'attila, j'aimerais que tu etaye ce que tu dis !
joe dalton
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade » 26 Aoû 2009, 12:09

Les rebellions ont toujours été dans la mythologie et les réalités anarchoïdes depuis que le monde est monde si tu ne sais pas cela alors là c'est trés trés grave .
Quand aux ET j'en ai déjà parlé . Attila n'avait pas d'Etat et de police certains sociologues le considèrent donc comme anarchiste c'est tout . Cela veut entre autres que l'absence d'Etat ne suffit pas à l'instauration du bonheur commun .
alcibiade
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede RickRoll » 26 Aoû 2009, 15:01

Attila avait une hiérarchie, il était un chef de guerre. Il n'était pas anarchiste.
L'anarchie c'est différent de "pas d'Etat".

Sur les ET tu ne les as pas rencontrés, ils n'ont pas communiqué avec toi sur leur éventuelle organisation de société, donc tu ne sais pas s'ils sont anarchistes ou pas. On ne peut pas s'inspirer de quelque chose qu'on ne connaît pas.
RickRoll
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade » 01 Sep 2009, 14:46

Tu n'en sais rien et tu dis des conneries ! vive le le ET
alcibiade
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede RickRoll » 01 Sep 2009, 15:23

Eclaire-moi alors.
RickRoll
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede bajotierra » 04 Sep 2009, 16:49

LES TRADITIONS OPPRIMMENT LES FEMMES

Une société qui se base sur l’exploitation de l’humain a besoin d’un ordre sexuel rigoureux. Réaction, statu quo, évolution, révolution,... la condition des femmes dans une société est un élément fondamental de l’analyse du contexte politique ; et cette condition est inséparable du poids qui est donné dans la collectivité aux traditions et religions.
Cette évidence est souvent "oubliée" actuellement. En effet, même dans les milieux qui se pensent progressistes, même dans le milieu libertaire, qui pourtant s’affiche féministe et anti-patriarcal, les conservatismes les plus lourds ont gangrené le discours et la pensée [1]. Certes, ils l’ont fait habilement. Ils ne s’expriment plus selon la vieille rhétorique, "Travail, famille, patrie". Ils se camouflent derrière de nouveaux oripeaux et prennent les déguisements du "régionalisme", de la défense "des peuples originels" de celle de la notion de "coutumes" quand ce n’est pas le "respect" de "certaines traditions religieuses"...

Un détour par l’histoire nous aidera à en comprendre les enjeux. Celle de la Révolution russe est de ce point de vue particulièrement éclairante. Dans "La révolution inconnue", ouvrage du plus grand intérêt, Voline nous montre comment, lors de la révolution russe de 1917, plus de trois siècles d’oppression ont pu être brusquement balayés par la rupture avec l’idéologie du pouvoir et par la désacralisation du tsar. Le point de départ idéologique du régime tsariste peut être situé sous le règne d’Ivan IV le Terrible. C’est lui qui introduisit la notion capitale, celle qui fonde l’absolutisme,la notion "de droit divin".

Pour cela ; Ivan IV prit appui sur la religion orthodoxe et son clergé. A partir de cette période, le Tsar, l’empereur de toutes les Russies prit dans les esprits un caractère sacré et devint le dépositaire de la parole divine... La révolution de février 1917 marquera de façon grandiose le point final de cette croyance. Entre les deux dates extrêmes, les mentalités, sous la domination des dogmes de l’église orthodoxe - pilier du pouvoir autocratique- n’évoluent d’abord que lentement ; puis, à partir de 1825 tout s’accélère. Un marqueur de cette évolution historique est la condition féminine. A la fin du XVIème siècle, que ce soit dans les plus hautes sphères de la société ou bien chez les cosaques, la femme est soumise à une domination sans borne. La religion, qui est le pilier du régime, fait de la femme quelque chose comme un démon ; ou pour le dire tout simplement, un être impur. Ce délire anti-féminin est tel que des masses d’hommes se châtrent volontairement afin de se préserver de toute tentation sexuelle et vivent en communautés composées uniquement d’eunuques.

La conséquence de cette idéologie est que la femme ne peut être qu’enfermée ou esclave. Dans l’aristocratie russe, elle vit recluse dans des pièces prévues à cet effet. Partout ailleurs, elle est exploitée comme un animal. Les préjugés de l’idéologie dominante impliquent que la femme n’a pas statut humain. Il faut remarquer que nous retrouvons - y compris dans les révoltes paysannes et cosaques - cette absence de reconnaissance qui est corrélée à l’enracinement de la légende de l’origine divine du tsar.

Quand elles se révoltent, les masses ne sont alors nullement révolutionnaires : il n’y a sur le fond aucune rupture avec la tradition. Ce paradoxe est bien notable chez les cosaques. Eux qui se définissent comme des "hommes libres" sont à la pointe de nombreuses rébellions. Ils ont recours à des sortes "d’assemblées générales". Mais ces assemblées de cosaques sont composées uniquement d’hommes et les décisions prises envers les femmes y sont simplement odieuses. Telle femme soupçonnée d’adultère est traînée par les cheveux au centre de l’assemblée par l’époux qui se sent bafoué, et si aucun homme ne veut d’elle et ne prend sa défense, elle est cousue vivante dans un sac et jetée dans la Volga . C’est aussi dans la Volga que Stenka Razine autre chef de révoltés se débarrassera de sa concubine aux fins de conserver le respect des troupes et de rester leur Ataman, leur chef.

Les premiers craquements notables de cet état de fait se produisent au sommet de l’édifice du pouvoir, en particulier lors de la lutte de la princesse Sophie pour la conquête du trône contre son frère, le futur Pierre le Grand. Sophie terminera sa vie dans un couvent mais cette lutte aura ouvert la voie à une série de tsarines dont la plus célèbre, Catherine, sera au XVIIIème siècle à l’origine de la création de l’institut Smolny pour l’éducation de jeunes filles nobles. Mais tout va s’accélérer au milieu du XIXème siècle, parallèlement à la pénétration des idées révolutionnaires dans le pays. On doit alors au mouvement nihiliste l’apparition d’une position de rupture idéologique globale qui va consister en un rejet total de la culture ancestrale. Ce mouvement au départ purement intellectuel n’admettait strictement rien de l’héritage du passé ("nihil" = rien). Il sera à l’origine de quelque chose de radicalement nouveau : les individus des deux sexes vont mener sur un pied d’égalité la lutte pour l’émancipation.

Dès lors dans les groupes révolutionnaires qui vont passer à l’action contre le régime - les populistes d’abord puis les socialistes et anarchistes ensuite - on verra des femmes qui prendront leur part dans le combat terrible qui sera mené contre le despotisme L’une d’entre elles, Sofia Perovskaïa, participera à l’attentat de 1881 qui mettra fin à la vie du tsar Alexandre II. Elle sera exécutée avec quatre de ses camarades.

Cette égalité politique homme-femme, qui se réalise concrètement grâce à cette négation des traditions, est un fait crucial. Elle contient en elle la destruction du vieux monde tsariste qui dès ce moment est condamné et ne mettra pas quarante ans à s’écrouler. Car cette égalité des sexes, issue d’un travail idéologique de rupture, est un élément qui mesure la pénétration de la culture révolutionnaire. Cette culture a traversé toute la mosaïque des populations qui habitent l’immense territoire russe et dans les groupes révolutionnaires, les hommes et les femmes mais aussi les croyants et les athées, ont rejeté leurs différences culturelles, ont rejeté la division imposée par le pouvoir : ces faits préfiguraient l’unité réelle de la population ouvrière et paysanne qui sera une condition de son passage à l’action directe et massive dès 1905 et ce jusqu’à la chute de la tyrannie tsariste en Février 1917. Dans les moments historiques de lutte contre la domination, comme en Russie à partir de 1880, se détachent des figures de femmes anonymes ou célèbres, telles Maria Spiridonova, leader du parti socialiste révolutionnaire russe, qui ne sont que la face visible d’une profonde prise de conscience. A contrario leur défaut d’implication ou leur marginalisation de la lutte sociale est un indicateur du conservatisme ambiant ou des progrès de la réaction.

On retrouve exactement les mêmes symptômes dans l’Espagne révolutionnaire de 1936, avec l’apparition dans les combats de femmes du peuple libres et armées. Ce n’est pas un hasard si la campagne réactionnaire pour la militarisation des colonnes anarchistes et révolutionnaires débuta par une attaque en règle des miliciennes qui y combattaient. Cette propagande touchait un point sensible des "cultures ibériques originelles", un point qui n’avait pas encore été suffisamment anéanti, celui de la place de la femme dans la société. Ainsi dans la presse de la bourgeoise communiste ou socialiste on commença à traiter ces miliciennes de prostitués et de syphilitiques. Puis après un recentrage de l’organe de la CNT catalane "Solidaridad obrera" on put lire des insinuations identiques en faveur du retour à l’ordre sexuel. Quand, dans "Mujeres libres", organe des femmes anarchosyndicalistes jaillira le mot d’ordre explicite "Los hombre al
frente, las mujeres al trabajo" [2] et qu’après quoi la dernière milicienne déposa son fusil pour rentrer à la maison cela en était aussi fini de la révolution espagnole.

La conclusion est simple : pas de liberté des femmes sans rejet des traditions oppressives !

Nanard

[1] Ces "idées" ne sont pas arrivées toutes seules mais ont été produites sciemment pour pénétrer l’adversaire que nous sommes par des officines US (voir Jordi Vidal).

[2] “Les hommes au front, les femmes au travail”.

=============
Paru dans Anarchosyndicalisme !, #113

Télechargeable en ligne ici :
http://www.cntaittoulouse.lautre.net/se ... ru...que=1
bajotierra
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede conan » 04 Sep 2009, 18:54

bajotierra a écrit:Quand elles se révoltent, les masses ne sont alors nullement révolutionnaires : il n’y a sur le fond aucune rupture avec la tradition. Ce paradoxe est bien notable chez les cosaques. Eux qui se définissent comme des "hommes libres" sont à la pointe de nombreuses rébellions. Ils ont recours à des sortes "d’assemblées générales". Mais ces assemblées de cosaques sont composées uniquement d’hommes et les décisions prises envers les femmes y sont simplement odieuses.


Réflexion tout à fait pertinente ; plus généralement, il est regrettable que certaines personnes pensent encore que l'anarchisme consiste à obéir à toute décision majoritaire prise au sein d'assemblées générales (la décision imposât-elle une mesure opprimant des personnes).
conan
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede alcibiade » 14 Sep 2009, 13:28

Bonjour, il est clair que la démocratie directe n'est pas forcément synonyme de bien être pour tout le monde . Mais je tiens à faire remarquer que le matriarcat a souvent existé sur Terre et que les femmes maltraitaient aussi les hommes il y a environ 3000 ans et même beaucoup plus tard .
Une multitude de textes et de chroniques relatent ces faits et beaucoup d'historiens pensent qu'en Méditéranée il y eut un retournement de situation, les hommes se vengeant de siècles d'oppression féminine .
Le livre de Melvin Stone "Quand Dieu était femme " ainsi que de nombreuses statuettes de déesse mêre en Europe et en Asie atteste du fait que les femmes ont dominé le monde durant plusieurs millénaires .Le cas le plus récent que je connaisse . Est le film / livre le 13° cavalier : Histoire parait il authentique d'un ambassadeur arabe dans les anées 900 se trouvant oubliger de fuir Damas et se retrouve commercant et ambassadeur en Russie . Il se fait embarquer par des Vikings qui ont des problèmes au nord et qui ont besoin de lui . Bref aprés bien des guerres et des massacres on découvre que les Vikings "civilisés" se font emmerder et attaquer par des "barbares" animistes vétus de peaux d'ours et de loup ces barbares sont dirigés par une sorcière folle et sanguinaires adeptes de la déesses mére et qui a fait déposer des centaines de cranes humains en bas d'une statue d'argile géante de la déesse mêre . Les éxemples de ce type sont légions qu'elles soient le fait d'hommes ou de femmes qui se prennent pour demi dieu et qui trangressent allêgrement les règles de la morale élémentaire au nom du "bien suprème" ou de leur égo délirant . Il existe ,en Chine et au Tibet des sociètés matriarcales comme en Afrique, de qualité . Bref je ne suis pas d'accord avec le manichéïsme de Bajotiéra qui dit que tout ce qui est archaïque est pourrie et tout ce qui est neuf est beau. Ce n'est pas le temps ou le romantisme qui améliore l'histoire mais la volonté des Etres .

Salutations anarchistes
alcibiade
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede RickRoll » 15 Sep 2009, 06:27

Bonjour, il est clair que la démocratie directe n'est pas forcément synonyme de bien être pour tout le monde . Mais je tiens à faire remarquer que le matriarcat a souvent existé sur Terre et que les femmes maltraitaient aussi les hommes il y a environ 3000 ans et même beaucoup plus tard .
Une multitude de textes et de chroniques relatent ces faits et beaucoup d'historiens pensent qu'en Méditéranée il y eut un retournement de situation, les hommes se vengeant de siècles d'oppression féminine .

Sur le matriarcat et la maltraitance, quels sont les ouvrages sur lesquels tu te base ? Quels sont les preuves historiques ? Les historiens qui en parlent ?
Sur la méditerrannée et le retournement de situation, mêmes questions ?

Parce que si c'est comme pour les ET, que tu n'as encore rien prouvé de tes affirmations, abstiens-toi tout simplement de raconter des choses pareilles si tu n'as rien derrière pour l'étayer.
RickRoll
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede JPD » 15 Sep 2009, 08:07

Salut,
Méfions-nous grandement de tout ce qui veut puiser dans le passé - surtout un passé archaïque - pour justifier ce que nous voulons maintenant, ou bientôt ! C'est souvent du pur fantasme quand ce n'est pas une sorte d'occidentalocentrisme qui cherche à nommer l'ailleurs avec ses propres critères (qui souvent ne sont même pas évoqués ou pris en considération). Avec, de plus, à la clé, une soumission aux modes sorties du monde dit "scientifique", un monde qui ne cesse de dire tout et son contraire en fonction de la nécessité de faire du "néo" et d'exister dans le monde universitaire qui détient la clé de la modernité.
Que n'a-t-on projeté d'interprétations à propos des sociétés dites primitives et premières (qui ne sont ni primitives ni premières puisque première veut dire primitive dans la novlangue politiquement correcte de notre monde aseptisé).
Du communisme primitif de Marx en passant par des anarchistes qui de ce point de vue ont dépassé l'ennemi historique, que de freins à ne pouvoir imaginer le futur sans le justifier par le passé : "Ça a déjà existé donc ça peut exister !" clament les frileux de l'utopie.
Et alors tout est bon : oui le matriarcat a existé, oui, des sociétés égalitaires ont existé, oui, des sociétés pacifiées et pacifiques ont existé, et j'en passe. Et sans la moindre preuve, sans avoir défini les concepts et examiné ce qu'ils pouvaient bien vouloir dire dans ces autres sociétés. Et surtout en se ligotant pieds et poings lié à une école scientifique, sans esprit critique, celle dont le seul mérite est d'aller dans le sens que l'on voudrait.
Exemple, au siècle dernier des ethnologues comme Margareth Mead et Malinovki, ethnologues de renom ont décrit avec soin et intelligence des société mélanésiennes, les parant, au bout du compte, de mille vertus que l'imaginaire libérateur des années 60 et après s'est approprié. Sur la sexualité, les rapports homme/femme, la domination, l'éducation etc. Or, plus tard, on s'est aperçu qu'ils avaient commis des erreurs d'interprétation et de méthode, que M. Mead a reconnu, en omettant de prendre en considération la possibilité qu'Arapesh et Mundugumores (les noms des deux groupes étudiés) aient pu "jouer" et "surjouer" face à la jeune universitaire occidentale friande de les comprendre. Patatrac, tout s'effondre ! Ces sociétés n'étaient plus des modèles pour les "primitivistes" de l'époque, certains hippies adeptes du "politiquement correct - les straight -) Et on peut dire la même chose, plus tard, avec Clastre et sa société sans Etat qui a fourni quelques arguments aux anars pour contrer les marxistes : L'Etat est-il la résultante d'un rapport de classe ou le précède-t-il par le biais de la guerre ? Débat sans fin avec Marx, débat intellectuel et vivifiant, mais qui à aucun moment n'autorise à conforter une doctrine plutôt qu'une autre (sauf à rester une idéologie, justement) mais à affirmer que le relativisme scientifique ne doit pas nous orienter, que la raison du débat c'est la critique.
On a aussi l'exemple de l'engouement pour les sociétés amérindiennes qui auraient trouvé les solutions magiques pour aplanir les conflits, pour vivre en osmose avec la Terre-mère, avec la nature, en projetant des origines (j'aime bien l'expression projeter des origines !) à nos désirs jusque dans les philosophies asiatiques. Et toujours en ne prenant que des bribes controversées parmi les connaissances et les points de vue sur ces sujets.
je ne dis pas que toutes ces études n'ont aucun intérêt, bien au contraire. En premier lieu celle d'accepter que la connaissance ne soit que pur jeu et plaisir et non enjeu directement et mécaniquement lié au politique. Un peu comme faire faire des mots croisés à un alzheimerien entretient sa mémoire, connaître, chercher, débattre - combattre même - entretient l'esprit critique, essence même de notre humanité.
Mais si nous voulons vraiment nous en servir maintenant comme outil de "propagande" ce n'est pas pour dire, "voyez ça a existé" (aucun intérêt de reproduire ce qui aurait existé ni à revenir en arrière), mais pour dire simplement : "Non, les sociétés ne sont pas immuables, elles changent et se révolutionnent, nous le voyons le levant les yeux un peu plus haut, notre société à nous peut elle aussi changer alors qu'elle nous paraît installée pour l'éternité quand nous avons le nez collé sur un tableau pointilliste).

PS. C'est quoi cette histoire de ET ?
JPD
 
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Re: anarchisme et traditions

Messagede kuhing » 15 Sep 2009, 09:35

alcibiade a écrit:Bonjour, il est clair que la démocratie directe n'est pas forcément synonyme de bien être pour tout le monde . Mais je tiens à faire remarquer que le matriarcat a souvent existé sur Terre et que les femmes maltraitaient aussi les hommes il y a environ 3000 ans et même beaucoup plus tard .
Une multitude de textes et de chroniques relatent ces faits et beaucoup d'historiens pensent qu'en Méditéranée il y eut un retournement de situation, les hommes se vengeant de siècles d'oppression féminine .
Le livre de Melvin Stone "Quand Dieu était femme " ainsi que de nombreuses statuettes de déesse mêre en Europe et en Asie atteste du fait que les femmes ont dominé le monde durant plusieurs millénaires .Le cas le plus récent que je connaisse . Est le film / livre le 13° cavalier : Histoire parait il authentique d'un ambassadeur arabe dans les anées 900 se trouvant oubliger de fuir Damas et se retrouve commercant et ambassadeur en Russie . Il se fait embarquer par des Vikings qui ont des problèmes au nord et qui ont besoin de lui . Bref aprés bien des guerres et des massacres on découvre que les Vikings "civilisés" se font emmerder et attaquer par des "barbares" animistes vétus de peaux d'ours et de loup ces barbares sont dirigés par une sorcière folle et sanguinaires adeptes de la déesses mére et qui a fait déposer des centaines de cranes humains en bas d'une statue d'argile géante de la déesse mêre . Les éxemples de ce type sont légions qu'elles soient le fait d'hommes ou de femmes qui se prennent pour demi dieu et qui trangressent allêgrement les règles de la morale élémentaire au nom du "bien suprème" ou de leur égo délirant . Il existe ,en Chine et au Tibet des sociètés matriarcales comme en Afrique, de qualité . Bref je ne suis pas d'accord avec le manichéïsme de Bajotiéra qui dit que tout ce qui est archaïque est pourrie et tout ce qui est neuf est beau. Ce n'est pas le temps ou le romantisme qui améliore l'histoire mais la volonté des Etres .

Salutations anarchistes


Personnellement je suis pas sur la position de systématiser la formule femme= exploitée , homme = exploiteur.
Dans une société dominant-e-s/dominé-e-s , quand une femme accède à une place de pouvoir et qu'elle accepte de jouer ce jeu, elle est aussi pourrie qu'un homme à la même place. Et ce serait sexiste de ne pas l'admettre.
L'ancienne ministre de la justice en est un bel exemple, il y en a d'autres.
Maintenant il est clair qu'à place égale, et selon la formule consacrée , "la femme est la prolétaire de l'homme" et c'est, dans ce cas, un combat spécifique aussi bien culturel et comportemental que matériel.

Concernant ta dernière phrase : "Ce n'est pas le temps ou le romantisme qui améliore l'histoire mais la volonté des Etres ." elle est à mon avis a moduler parce que la collectivité n'est pas juste une addition d'individualités et qu'elle a un fonctionnement qui lui est spécifique.
à développer au besoin.
kuhing
 

Re: anarchisme et traditions

Messagede sebiseb » 17 Fév 2010, 18:06

Dans un mois, il y a les élections régionales ?
Au-delà des considérations électoralistes, que pensez-vous des régions non pas définies d'un point de vue administratif, mais qui se reconnaissent d'un point de vue culturelle ? Et peut-on imaginer une coordination/organisation libertaire des régions ? Serait-elle pertinente ?

Je n'ai pas trop d'avis sur la question, considérant que les regroupements doivent plutôt se faire au niveau des communes (pas des municipalités), ou des quartiers (question de taille "humaine"), et éventuellement fédérées à plus grande échelle pour un certain nombre de choses ... Bref, qu'elle est votre avis, et dans cette perspective, auriez-vous des idées pour mener une campagne anti-électoraliste contre les élections régionales ?
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