BZH ou la dérive identitaire.

BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Denise » 23 Aoû 2012, 17:32

voici un article qui parle d'un bouquin très bien qui dénonce l'instrumentalisation de la culture bretonne par les néo nazi locaux et leurs alliès les industriels. ca permet de mettre un éclairage nouveau sur tout les régionalistes identitaires comme l'occitanie ou autre saloperies nationalistes.


Le Monde comme si : Nationalisme et dérives identitaires en Bretagne

Mercredi 14 mars 2012, par cnt // 85. Nationalisme / Identité

Voici un livre qui débute comme un conte de fée et se termine comme un film d’horreur, dans les porcheries industrielles du « pays Breton ». C’est l’histoire de la destruction d’un passé réel au profit d’une fantasmagorie raciste et nationaliste.

Il était donc une fois une région appelée Bretagne dans laquelle il existait une infinité de parlers locaux, bien vivants, tous plus beaux les uns que les autres, se modifiant insensiblement d’un village à l’autre, formant ainsi un continuum culturel qui reliait entre eux les habitants. La rupture de ce continuum populaire et son remplacement par le néobreton est la passerelle par laquelle Françoise Morgan, la rédactrice de cet ouvrage mi-biographie mi-essai, est parvenue à la découverte de ce qu’elle nomme, fort à propos, le « kit nationaliste » (une langue , un folklore , un drapeau et tous les « produits dérivés » commercialisables qu’il est possible d’inventer : T shirts, écharpes, autocollants, patés, alcools, médailles, bracelets et colifichets divers).

Pour Françoise Morvan, spécialiste en littérature populaire, comme pour Michel de Montaigne, la langue est un espace de liberté dans lequel il importe finalement peu de faire des fautes si l’essentiel (être compris) est respecté. Tout commence pour elle quand, dans « l’Unité de breton » de l’université de Bretagne, où elle s’apprêtait à soutenir un doctorat, celle qui était alors une militante régionaliste convaincue est confrontée à un milieu professoral pour lequel cette liberté a bien peu d’importance. Au fil de ses recherches, elle découvre qu’il en va de même pour la vérité. Car toute vérité n’est pas bonne à dire, dans ce « monde comme si ». Toutes les « racines » n’y sont pas présentables... Or, derrière l’assassinat méthodique et programmé des parlers locaux (ceux du peuple) elle pénètre une vérité qu’on lui a soigneusement cachée malgré ses années de militantisme breton :à l’origine du mouvement se trouve une poignée de racistes. Des racistes qui, d’emblée vont poser le lien entre la pratique de cette langue dite « unifiée » (une langue académique pour initiés, qu’ils vont imposer dans toute la région comme étant la seule bonne) et l’existence d’une « race celtique ».

C’est ainsi qu’en 1919 quelques esprits dérangés, moitié druides et moitié fascistes, font paraitre le premier numéro de BREIZ ATAO [1]. Cet organe historique des régionalistes bretons affiche très clairement, dés 1924, sa finalité raciste « La même préoccupation tient au coeur de tous les petits pays en réveil : arracher l’intelligence de leur peuple à la culture étrangère imposée et reconstituer une civilisation nationale sur le vieux fonds racial et traditionnel ».

Pour donner une idée de la confusion organisée sur ce sujet, il convient de signaler que l’auteur des lignes délirantes sur la nécessité de réactiver le vieux fonds racial est considéré dans les milieux autonomistes bretonnants comme étant... « de gauche » (En effet, il est un des rares à ne pas avoir collaboré avec les nazis pendant l’occupation, ce qui en fait dans ce milieu une sorte de quasi-résistant !). Cet accouplement barbare entre « la langue bretonne » et « l’esprit de la race » (d’où le slogan « Bretons apprenez votre langue ... C’est la langue de votre hérédité... » [2]) effectué par les secteur les plus réactionnaires de la société ne pouvait conduire qu’à une discrimination des parlers locaux, mais aussi des vieux bretons qui leur parlaient (et qui ne comprenaient pas un mot de ce que leurs petits enfants, élèves des écoles diwa leur racontaient), au profit d’une langue largement artificielle dont le principal inventeur fut Roparz Hemon (qui se joindra à l’équipe de Breiz Atao dès 1925). « Il crée – lit-on dans Wikipédia
- la revue Gwalarn. Ce n’est d’abord que le supplément littéraire de Breiz Atao, journal qui compte alors moins de 200 abonnés. Rapidement, la revue devient indépendante. La revue mère, Breiz Atao, bénéficie au cours des années 1920 et 1930, de financement des services secrets allemands (d’abord, sous la République de Weimar, grâce à des fonctionnaires appartenant à des associations national-socialistes, puis par l’Allemagne nazie. Dans Gwalarn, Roparz Hemon refuse les influences du breton populaire, voulant créer une nouvelle langue bretonne avec de nouveaux mots pour les concepts modernes, et une grammaire standardisée. »

On l’aura deviné la trajectoire de ces chantres du panceltisme sera d’un cohérence redoutable. Les « breiz atao » sombreront avec un sordide enthousiasme dans l’antisémitisme et se lanceront dans la collaboration avec le régime nazi. Après la Libération, ces miliciens-collabos, ces dénonciateurs de résistants pâtirent en Bretagne d’une réputation largement mérité. Le mouvement nationaliste breton eut alors du plomb dans l’aile. Pour gagner du terrain, il devenait indispensable de masquer ce lien entre le néo-breton et les thèses raciales. Pour ce faire, il aura fallu trois choses aux partisans de « l’autonomie bretonne » : mentir, toujours mentir, et encore mentir.

C’est pourquoi, au fil des pages, lecteur tu découvriras tout un univers incroyable de mauvaise foi intellectuelle et de bassesse. C’est une avalanche de faits, tous vérifiables et tous nauséabond, qui va déferler sur toi au fil des pages ! Le « Monde comme si », c’est le monde de ceux qui interdisent les parlers réels au nom de la liberté linguistique, qui taillent dans le langage véritable pour produire un « authentique » qu’ils viennent d’inventer, qui coupent dans l’Histoire pour faire oublier leurs turpitudes. Lecteur, tu apprendras comment ce néo-breton sert de base à une pyramide académique, au sommet de laquelle trône une bande de professeurs, d’éditeurs et d‘artistes « celtiques ». Tout ce déploiement élitiste rapporte aux uns une clientèle obligée et aux autres carrières et subventions de toutes sortes, (subventions régionale bien sûr, mais tout autant étatiques
- on n’est pas très regardant quand il s’agit d’encaisser de grosses prébendes - aussi bien que patronales). Tu verras comment ils s’y prennent pour étouffer toute critique (car tout ce petit monde connaît les faits que dénonce F. Morvan mais ne veut surtout pas que le naïf de base soit affranchi !). De droite ou de « gauche », ils se donnent tous la main pour préserver leur pré-carré. Lecteur, tu souriras au début en apprenant comment tous ses professeurs, grammairiens, écrivains, artistes, éditeurs au noms biens franchouillards se sont inventé des noms de pacotille, à consonance bretonne, pour faire « plus vrai », plus « authentique »... mais tu perdras probablement ton sourire en constatant que tout ce qu’on te présente comme « typiquement breton » a été inventé de toute pièce pour servir les logiques libérales en général et les intérêts patronaux régionaux en particulier. Car ce décor que les nationalistes bretons placent sur un monde qu’ils ont détruit a un visage économique, c’est le « capitalisme breton ».Grâce aux grands propriétaires et industriels bretons une morne plaine remplace les bocages d’autrefois. Sous la houlette des financiers bretons (qui arrosent à fond la « bretonitude » et qui sont soutenue sans faille par elle), le miracle breton s’étale sous nos yeux : des porcheries industrielles, des nappes phréatiques contaminées... partout des villages en fin de vie, mais quelques usines qui inondent le monde entier de pâté et de boudin breton, et pour couronner le tout, avec des « salaires bretons », c’est-à-dire inférieurs à la moyenne nationale.

Ces quelques lignes ne peuvent pas rendre compte d’un ouvrage aussi fourni, aussi dense, aussi libérateur. Un dernier mot : il faut lire ce livre pour bien comprendre que le régionalisme n’est pas un petit délire inoffensif mais une bien sale affaire.

Arthur

« Le monde comme si » de Françoise Morvan est publié aux éditions Babel (10 euros environ suivant les librairies).

[1] p 199. La première réunion d’adhérents de BA se tiendra en juillet 1919 dans les locaux des monarchistes traditionalistes de l’Action française ! _2.- p 213.

[2] p. 213



http://www.cntaittoulouse.lautre.net/sp ... article499
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede DjurDjura » 23 Aoû 2012, 17:45

garde ta prose CNT AIT pour des copains , t'es ici pour foute la merde rien de plus :baille:
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Denise » 23 Aoû 2012, 18:53

donc le combat contre le fascisme ne t'interresse pas?
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Tobold Sonnecor » 23 Aoû 2012, 20:04

Francoise Morvan, elle est aussi crédible que Sifaoui...

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=24087
http://lapolitiqueduchacal.over-blog.co ... 97452.html
http://fpl.forumactif.com/t2761-lettre- ... ise-morvan
Lettre ouverte à Françoise Morvan
Françoise, tu me permets de t'appeler Françoise n'est-ce pas, j'ai lu avec intérêt ton texte sur la Breizh Touch, tu sais, celui qui est sorti dans le journal de Rotschild. Je ne te parlerai pas du fond – tu y es fidèle à toi-même. Je me demande juste, en passant, pourquoi tu écris Panzerdivizion dans l'orthographe imposée par Martin Bormann en 1941. Alors certes, 82 millions d'allemands le font quotidiennement mais ne nous as-tu pas plus qu'amplement démontré l'irrecevabilité de ce genre d'argument.

Non, Françoise, ce dont je voulais t'entretenir c'est de l'endroit où tu l'as publié. Pas de Libération, non, mais de cet Observatoire du Communautarisme qui héberge ton site – enfin celui du GRIB, mais on se comprend, n'est-ce pas. Il y a d'abord ce livre d'Yvonne Bollmann que tu nous proposes d'acheter. Tu sais comme moi qu'elle fait partie du Comité Valmy, un groupuscule souverainiste où officie Louis Dalmas, préfacier d'une hagiographie de Radtko Mladic, tu sais, celui de Sebrenica. Il n'y est d'ailleurs pas tout seul. Il y a aussi le V.A.R, ce groupe varois qui a rallié le Comité et dont le site fait l'éloge de Saddam Hussein avant de nous expliquer que la liberté sexuelle est réactionnaire.

L'observatoire du Communautarisme, tu l'as lu comme moi. Tu sais ce qu'on y écris : que les violences conjugales ne sont pas un problème important et que refuser de louer un appartement à un étranger n'a rien de raciste ; et ne parlons pas de tous ces gens très biens dont on encense les écrits, ou les actions, à côté des tiens. Ou plutôt, si parlons-en. Pourquoi devrais-tu en avoir honte ? Ils sont tes compagnons de combat, après tout. Il y a d'abord ce député du Nord, Christian Vanneste, qu'un tribunal a si inopportunément condamné après qu'il ait dit tout le mal qu'il pensait des homosexuels. Il y a encore Jean Robin, infatigable dénonciateur du lobby « judéomane », qui a récemment assité à l'université d'été d'Egalité et Réconciliation en compagnie de Jean-Marie Le Pen et de Serge Ayoub – pardon, Batskin (oui, ce batskin-là, l'ancien chef des skinheads parisiens). Il y a aussi Annie Lacroix-Riz, cette historienne stalinienne (elle revendique le titre) qui prétend qu'en Ukraine on n'a affamé que les poux.

Il y a enfin Alain Soral. Tu sais Alain Soral, cet intellectuel rouge-brun(enfin surtout brun) qui divise les féministes en « flippées » et « pétasses » et a déclaré dans un reportage de Complément d'Enquête :

« Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire « y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n'est pas systématiquement la faute de l'autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds. » Parce qu'en gros c'est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ca fait quand même 2500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c'est bizarre ! C'est que tout le monde a toujours tort sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C'est à dire, je pense, c'est qu'il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme (sic) qui confine à la maladie mentale.. »

D'ailleurs, mais tu le sais sans doute aussi bien que moi, il a appelé à voter Le Pen aux dernières présidentielles. Quant à la petite sauterie d'Egalité et Réconciliation où Robin, Dieudonné et Batskin ont si courageusement combattu le « lobby sioniste », c'est lui qui l'a organisée.

Dis-moi Françoise, le rouge de ton drapeau, il aurait pas tendance à virer au brun ?

Damien Perrotin est membre du bureau politique de l'Union Démocratique Bretonne

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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Denise » 23 Aoû 2012, 23:55

Je te répondrais que l'auteur de cette lettre joue a fond le jeu de l'amalguame et que ca se voit que c'est un politicien. pour ce qui est des liens c'est très partisan. tu n'aurait pas d'autres références plus neutres pour appuyer ta critique de Morvan ? toujours est il que ce livre est très interressant, pas étonnant que les natio/régio de tout poil ne soient pas fans.
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Kzimir » 24 Aoû 2012, 00:33

La CNT-AIT Toulouse contre le fascisme, non mais mort de rire quoi ...
Ce qu'il y a de rigolo, c'est que ce genre d'argumentation ne vise pas du tout à démontrer ce qu'elle voudrait. Oui, il y a des patrons bretons et des fachos bretons. Et alors ? La vraie question c'est celle des revendications populaires et de la situation sociale qu'il peut y avoir derrière.
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Tobold Sonnecor » 24 Aoû 2012, 01:09

Dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es...
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede digger » 25 Aoû 2012, 07:49

Je n’alimenterai pas un sujet dont le titre lui-même montre que la bêtise et la malveillance le disputent à l’ignorance.
Aborder l’histoire d’une culture minoritaire sous l’angle d’une poignée de fêlés depuis longtemps retournés dans les poubelles de l’histoire pour en tirer un titre digne du Figaro, sans avancer aucun argument est le degré zéro de la pensée, qu’elle soit politique ou autre.
Hier, la Bretagne a subi ce qu’ont subi les des dizaines d’autres peuples à travers le monde. L’écrasement d’une culture au nom d’un Etat-Nation autoritaire et centralisé, au service de la classe capitaliste.
Cette histoire devrait disparaître, c’est de l’histoire ancienne, comme dirait le gouvernement américain aux nations indiennes, ou l’état australien aux aborigènes. Et tant d’autres....
Aujourd’hui s’installe une chappe de plomb plus pernicieuse encore dans les milieux dits "progressistes" ou révolutionnaires. On va voir réapparaitre le célèbre écriteau "Il est interdit de parler breton et de cracher par terre", au nom de la pureté idéologique. Je n’ose imaginer quelle idéologie....
Hier, être breton, c’était être plouc. Aujourd’hui, c’est être identitaire.
Ici, un peu plus qu’ailleurs peut-être, (l’air du grand large ?), la culture est ouverte sur le monde. Les chants Kabyles ou d’ailleurs se sont mêlés depuis longtemps à nos musiques et depuis longtemps, est bretonNe celui/celle qui habite en Bretagne, d’où qu’il/elle vienne.
Mais la Bretagne aurait à , quoi, expier ?, le fait d’avoir connu quelques fêlés.
Denise nous a brillamment démontré le danger que représentaient toutes les minorités de la même façon qu’un curé aurait démontré le danger de l’homosexualité pour les valeurs de la familles.
Aux tares attribuées généralement, il faut donc ajouter le danger pour l’idéologie anarchiste.
Non, je rigole. Denise est aussi anarchiste que la Bretagne est identitaire.
digger
 
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Denise » 26 Aoû 2012, 14:10

ce que tu defend c'est un territoire defini par une ethnie et rien d'autre. tu choisis de defendre des frontieres et tu te dit anarchiste? ce texte tu l'a lu ou bien c'est juste que des qu'il y a une critique aux mouvements régionalistes tu récite ton texte par coeur? je pencherais plutot pour le deuxieme. Et si pour toi le folklore et les traditions sont des valeurs adefendre tu passe a coté des fondements meme de l'anarchisme qui sont justement de faire voler ca en eclat et inventer une société sans carcans.
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Re: BZH ou la dérive identitaire.

Messagede Denise » 26 Aoû 2012, 14:30

digger a écrit:Je n’alimenterai pas un sujet dont le titre lui-même montre que la bêtise et la malveillance le disputent à l’ignorance.
mais tu l'alimente quand meme et niveau mechanceté tu n'est pas en reste
Aborder l’histoire d’une culture minoritaire sous l’angle d’une poignée de fêlés depuis longtemps retournés dans les poubelles de l’histoire pour en tirer un titre digne du Figaro, sans avancer aucun argument est le degré zéro de la pensée, qu’elle soit politique ou autre.
si tu avais lu le texte et le livre tu te rendrais compte que ces feles controlent toujours la bretagne et que la nouvelle bretagne es leur bébé.
Hier, la Bretagne a subi ce qu’ont subi les des dizaines d’autres peuples à travers le monde. L’écrasement d’une culture au nom d’un Etat-Nation autoritaire et centralisé, au service de la classe capitaliste. separer les gens en differents peuple c'est justement le jeu du capitalisme et toi tu le joue a fond. pour ce qui est de l'écrasement de la culture c'est peut etre le seul argument a déplorer. cependant toi ce que tu defend c'est justement la recréation d'un état nation basé sur des critères ethniques qui a centralisé la bretagne (le breton unifié qui centralise la langue ) au profit de la classe capitaliste locale. cette nouvelle culture ne defend en aucun cas les gens modestes.

Cette histoire devrait disparaître, c’est de l’histoire ancienne, comme dirait le gouvernement américain aux nations indiennes, ou l’état australien aux aborigènes. Et tant d’autres....
Aujourd’hui s’installe une chappe de plomb plus pernicieuse encore dans les milieux dits "progressistes" ou révolutionnaires. On va voir réapparaitre le célèbre écriteau "Il est interdit de parler breton et de cracher par terre", au nom de la pureté idéologique. Je n’ose imaginer quelle idéologie....
Hier, être breton, c’était être plouc. Aujourd’hui, c’est être identitaire.
Ici, un peu plus qu’ailleurs peut-être, (l’air du grand large ?), la culture est ouverte sur le monde. Les chants Kabyles ou d’ailleurs se sont mêlés depuis longtemps à nos musiques et depuis longtemps, est bretonNe celui/celle qui habite en Bretagne, d’où qu’il/elle vienne.
Mais la Bretagne aurait à , quoi, expier ?, le fait d’avoir connu quelques fêlés.
Denise nous a brillamment démontré le danger que représentaient toutes les minorités de la même façon qu’un curé aurait démontré le danger de l’homosexualité pour les valeurs de la familles. la tu fait un long couplet pour me faire dire ce que je n'ai pas dis. pourrait tu au moins argumenter un petit peu? tout ce que je dis c'est que le renouveau identitaire est le fait de néo nazis reconnus. d'ailleur le drapeau breton a été crée par un nazi cerifié 10% pur jus. Morvan Marchal.
Aux tares attribuées généralement, il faut donc ajouter le danger pour l’idéologie anarchiste.
Non, je rigole. Denise est aussi anarchiste que la Bretagne est identitaire.
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