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Messagede alcibiade » 09 Mai 2012, 12:46

Salut,
Elections : nous sommes dans la même situation que dans les 1930 la corruption et l'incapacité des gouvernants favorisent les votes extrêmes. D'ailleurs les extrèmes ont souvent le même discours "obligatoire" pour capter les voix des peuples à savoir:
"Les gouvernants de droite et de gauche sont des incapbles et des corrompus à la solde des banques et des capitalistes, le peuple et la nation sont bafouées et humiliées, votez pour nous et tout ira mieux" .
Sauf à désespérer de la race humaine qui radote depuis au moins 10 000 ans les mêmes sornettes il est à constater 2 choses .
1°) les Ecoles et Croyances véhiculent un manichéïsme propice à de nombreux conflits potentiels engendré par leurs futurs idiots ou fanatiques . Ces différentes croyances telles que : monothéïsme, polythéïsme, animisme, boudhiste, hindouîsme, anarchisme, communisme, capitalisme, spiritualiste, matérialisme,maoïsme pablisme,lambertisme, franciscains, dominicains, jésuites,protestantisme, calvinisme, taoïsme, shivaïsme, Islam, école de Chicago, école de de Palo Alto, droite, gauche, monarchisme, fascisme, républicanisme, fédédéralisme, jacobinisme, immanentiste, transcendantalisme, individualisme, tendances schismatiques de tout ce qui précède ..... Tout cela peut créer un corpus intellectuel qui paralyse les futurs décideurs qui n'ont pas eu de contact avec le réel ; et donc créer des catastrophes comme les famines communistes et maoïstes ou les crises capitalistes à répétitions .
2) la capacité à modifier le réél de manière positif ne s'apprend que par l'action et le contact avec le réel et les autres . Aprés le groupe, la communauté observe les individus et les place naturellement à un poste utile pour eux et pour le groupe . Ainsi naissent les vocations épanouissantes et utiles comme les maçons, les médecins, les poêtes ....

Que celles et ceux responsables de la dette des nation et de leur faillite soient nommés et qu'ils réparent eux et leur famille leurs méfaits comme les TIG pour les petits délinquants et s'ils ne peuvent pas rempbourser ou travailler que les tribunaux populaires décident de leur cas . De toute façon il faudra bien un jour réquisitionner les biens des politiques et des riches incompétents au profit d'administration populaire efficace et transparente .

Salutations anarchistes
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Messagede alcibiade » 09 Mai 2012, 12:47

L'identité est en France un sujet tabou ; l'épisode Hitler-Pétain en a fait une horreur abominable . Il n'y a donc plus d'identités régionnales, nationnales ou ethniques sous peine de se faire traiter par la gauche caviar de racistes et de fascistes . L'identité nationnale comme l'identité personnelle est avant tout affaire de personnalité . Avoir un fort Ego ne veut pas forcément dire être un manipulateur, un assassin, un violeur, un voleur, un cannibale ou un terroriste . De toute façon des dictatures de droite comme de gauche s'opposent à l'individualisme et aux différenciations culturelles et régionnales . Elles préfèrent, ces dictatures, que tout le monde soit catholique ou communiste ou de telle ou telle ethnie et abandonne ces identités multiples . L'inverse est aussi vrai certaines identités ; culturelles, idéologiques, religieuses et nationnales veulent imposer leur ethnicité, leur croyance à tous et chasser ou éliminer les déviants . L'actualité est symptomatique de tout ces non dits qui transpirent et qui n'ont pas été digéré depuis des décennies .Que ce soit les ghettos ethniques dans les cités, le problème israélo-palestinien qui bouillonne en France , une église évangéliste d'haïtien qui s'éfondre faute de locaux corrects , des candidat pronant le protectionnisme et le produire francais, une recrudescence des identitaires nationnalistes, régionnalistes, homo-sexuels, afro-européens, handicapés, végétariens, public/privé, serbo-croates, quartiers nords, quartiers sud, cité des fleurs, cité des 4000 , batiment B , escalier 3 ... On en arrive parfois à des délires ou des gens s'embrouillent ou se battent sans savoir plus pourquoi !!!! La République n'arrive pas à unifier les citoyens tout en valorisant leurs différences . C'est un échec généralisé ça pète de partout ! Et ce n'est qu'un début car ...
On commence à entendre et voir le risque inverse à savoir des personnes influentes qui disent et agissent en vue de confier l'avenir à la Science et aux machines car disent ils : vue que les hommes et les femmes font n'importe quoi depuis des siècles et qu'ils ont engendré de nombreuses catastrophes humanitaires génocidaires et écologistes autant confier les décisions importantes à la Science et aux machines qui fonctionnent de manière rationnelle et ne pourront jamais faire le Mal . Nous sommes donc à la croisée des chemins ; soient apprendre à vivre ensemble dans la prospérité soit confier notre avenir à la Science et aux machines .
Salutations anarchistes .
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Messagede alcibiade » 09 Mai 2012, 12:52

Pour celles et ceux qui veulent partir en vacances . A Longo Maï c'est gratuit mais il faut quand même un peu participer aux activités économique de la plus ancienne communauté politique de France . Il y a beaucoup de germaniques c'est une des raisons de sa durabilité , la dernière fois que j'y suis allé j'étais avec l'équipe du maraichage, elles étaient sympas, il y a des équipes cheval, cochon,chèvres, volaille, mécanique, radio, trésorerie, administration ....
Ils ne font plus de communication média car à chaque fois il y a 5000 personnes qui débarquent l'été et ils sont débordés .
Pour les Bobos (c'est plus cher )il y a Meschers à coté de Royan . Cela s'appelle" l'espace du possible" , c'est un camping avec plein d'activités : massage, biodanza, théatre, clown, plage, méditation, reïki, drague,peinture, arts martiaux,baisodrome...
Salutations anarchistes
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Messagede alcibiade » 16 Mai 2012, 14:13

Bonjour, le négativisme est une maladie des médias et du mouvement anarchiste . Dans les médias la quasi-totalité des infos concernent des catastrophes ou des problèmes qui durent depuis plusieurs décénnies . Que ce soit un vieux du Tarn et Garonne à qui on veut enlever le sanglier qu'il a élevé au biberon ou bien un meurtre à Marseille, une grève en allemegne, un tremblement de terre au Mexique, la couche d'ozone qui fuit, le chomage qui augmente, la guerre en Afghanistan qui n'en finit pas ... Bref les médias nous assomment avec des milliers de problèmes ce qui peut démoraliser une partie de la population en faisant croire que l'humanité est maudite et ne fait que des catastrophes . Or il y a aussi des milliers de personnes qui font des choses bien et des milliers de raisons de vivre bien sur Terre . On en parle de manière rarissime est ce voulu ??
Un exemple sur France Inter seule l'émission « Carnet de campagne » qui dure un quart d'heure parle d'initiatives positives faites par des citoyens département par département . Un quart d'heure tout les jours c'est minuscule par rapport à toutes les émissions qui véhiculent de la bètise ou qui rabachent en boucle depuis 50 ans l'ensemble des problèmatiques de ce pays . Il y a aussi de bonnes émissions comme « La bas si j'ysuis » et « CO 2 mon amour » qui parle d'écologie . Les émissions positives sont ultra rares ce qui crée un vortex énergètique déprimant propice à la passivité et à la déprime .
Chez certains anars c'est pareil le nombre de topics de journaux ou de textes qui critiquent ou sur-analysent en tout sens est phénomènal par rapport aux textes qui proposent ou qui rendent compte d'une action . Cela reflète un état d'esprit sur la défensive qui est paralysé ou qui lutte à un contre mil . Car toutes ces énergies passées à tout critiquer à tout dissèquer même les proches ; c'est autant d'energies qui ne sont pas utilisées à faire basculer la société vers une société libertaire .

Actualités récentes , les indignés en Espagne.... le mouvement audit-citoyen étudie et propse des solutions pour lutter contre la dette des états et des peuples .

Comme Hollande ne va pas régler les différents problème de ce pays il est probable que dans 2 à 5 ans le FN fasse des scores faramineux et s'approchent de la majorité présidentielle et parlementaire . Aussi il serait souhaitable qu'il y ait un pole anarchiste fort dans la gauche radicale afin d'éviter une trahison excessive de la gauche caviare ou radicale .
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Messagede alcibiade » 23 Mai 2012, 13:23

Salut voici une série de conférence débats à Paris et en France qui montre bien l'état de la rebellion positive :

Mercredi 23 mai, de 9h30 à 16h30, à Paris 12e, Peuple, populaire, populisme, cultures populaires…
[journée de rencontres organisée par La Ligue de l’enseignement]
« Quelle valeur reconnaître aux cultures populaires submergées par la mondialisation? »

9h30-16h30 : table ronde « Autour du peuple », puis « Trois manifestations de cultures populaires », dont « L'univers des contes populaires »,
avec Valérie de Saint-Do de Cassandre/Horschamp qui a publié Pourquoi raconter des histoires ? http://www.horschamp.org/spip.php?article3845 hors-série consacré aux contes dans la société actuelle, avec la participation de Charles Piquion, conteur antillais.

Renseignements : cconte [at] laligue.org

CISP Ravel, 6, avenue Maurice-Ravel (Mo Porte-de-Vincennes).

Mercredi 23 mai, à 20 h, à Paris 20e, Infotour dans le cadre de la lutte anti-THT dans l'Ouest, et en prévision de l'organisation d'un camp anti-THT du 22 au 24 juin au Chefresne (Manche). Repas à prix libre.
http://www.demosphere.eu/node/30482
Chez Martine, 11, cité Aubry (Mo Alexandre-Dumas).



Mercredi 23 mai, de 20h à 22h30, à Paris 18e, première soirée projet de loi de l'altergouvernement, à l’invitation des éditions du Muscadier et du Théâtre du Grand Parquet, avec le soutien du journal Le Sarkophage et de la revue Les Z'indigné(e)s.

- 19h-20h : accueil des participants
- 20h-20h50 : présentation du projet de loi par Paul Ariès [politiste, directeur du Sarkophage, journal des gauches antiproductivistes, rédacteur en chef de la revue Les Z'indigné(e)s], ministre de la Ville et du Commerce de l'altergouvernement : instauration d'une Agence nationale de la gratuité, vers la gratuité des services publics, vers un revenu garanti pour tous.

- 20h50-21h10 : intervention de Jean-Louis Sagot-Duvauroux (philosophe, dramaturge, auteur du livre De la gratuité).
- 21h10-21h30 : intervention de Nathanaël Uhl (directeur de la communication de la communauté d'agglo Les Lacs de l'Essonne).
- 21h30 à 22h30 : débat avec le public.
Participation aux frais : 5 € (tarif unique). Accessible aux personnes à mobilité réduite
Buvette sur place
Réservation obligatoire par courriel presse@muscadier.fr ou par téléphone au 06 70 21 65 38
La prochaine soirée projet de loi aura lieu le 26 juin avec Aline Pailler, ministre de l'Information, puis tous les 2e mercredi du mois à partir du mois d'octobre 2012.
Théâtre du Grand Parquet, 20 bis, rue du Département (Mo La Chapelle, Stalingrad ou Marx-Dormoy).



Jeudi 24 mai, 16h-24h, à Nanterre (92), dernier Électro d’bal de la saison : « En mai, fais ce qu’il te plait ». Il y aura de la soupe, des crêpes... Gratuit avant 18h (toute sortie avant cette heure-ci est définitive) - 6 euros après 18h (4,50 euros pour les adhérents).

Contact : 01 47 24 51 24, contact@lafermedubonheur.fr (affichette : voir tout en bas)

Ferme du Bonheur, 220 avenue de la République (RER A, direction Saint-Germain-en-Laye, arrêt Nanterre-Université, sortie 1, traversez la fac, longez la palissade des poètes avec des cirques derrière, des vignes devant ; soudain ! 2 pianos s’enfoncent dans la terre : passez entre ! Ouvrez la porte en bois, vous y êtes).



Vendredi 25 mai, à partir de 19h30 à Paris, repas de soutien aux amiEs No Border en procès (financement des frais d'avocats engagés). Un matin d'octobre lors du camp No Border de 2010 à Bruxelles, une poignée d'individuEs s'en sont prisEs au siège social de Sodexo à Bruxelles en déversant de l'huile de friture rance pour s'opposer à la collaboration active de cette entreprise avec la machine à expulser (tract : voir tout en bas).

Rôtisserie, 4 rue Sainte-Marthe (Mo Belleville ou Colonel-Fabien).



Vendredi 25 mai, à 19h, Paris 20e, station Métro Avron, action du Collectif des déboulonneurs de Paris contre le système publicitaire. Dans cette action exceptionnelle, accompagnée et soutenue par l'association Résistance à l'agression publicitaire, nous agirons de façon non dégradante contre des panneaux publicitaires dans le but de revendiquer une taille maximale de l'affichage à 50x70 cm. La liberté de réception, c'est maintenant !

Puissent nos prochains députés limiter l'invasion publicitaire dans les espaces publics, respecter l'avis des 81% [1] de citoyens qui jugent la publicité envahissante, ne plus voter des lois rédigées par les afficheurs eux-mêmes.

« Les gens de Decaux ont littéralement tenu [le] stylo pour écrire le décret. Dès qu'un truc ne leur plaisait pas, ils [le] faisaient réécrire », dixit Le Canard enchaîné [2], à propos du Grenelle II.

La prochaine assemblée pourra annuler la récente loi « Warsmann » accordant six ans de revenus supplémentaires aux afficheurs avant qu'ils n'enlèvent leurs panneaux illégaux.

En attendant des politiques moins complaisantes, nous continuerons à remettre en question mensuellement un système publicitaire qui, lui, nous agresse quotidiennement dans nos rues, dans nos transports et même sur les murs de nos écoles !

Parce que nos enfants sont les cibles faciles de la pression de la société de consommation, nous dénoncerons les panneaux publicitaires aux abords de l'école. Cibler les enfants pour qu'ils poussent les parents à l'acte d'achat et qu'ils deviennent le plus jeune possible des clients "fidélisés" ; telles sont les méthodes enseignées dans toutes les bonnes écoles de publicité.

Rejoignez-nous vendredi pour participer, discuter ou simplement assister à notre action de défense contre la marchandisation de nos espaces publics.

Bd de Charonne (Mo Avron).


Vendredi 25 mai, à 19h, à Paris 4e, La folle nuit de la Belgique sauvage ! avec des lectures poétiques et humoristiques, des performances insolites, voire pâtissières et d'autres surprises. Un florilège d'aphorismes, directement du producteur au consommateur, par André Stas, Eric de Jaeger ou Jean-Philipe Quarton. Des bêtes de scène sont lâchées. Jean-Pierre Verheggen et Noël Godin nous offriront d'ébouriffantes séquences. Des extraits du spectacle « Soyez belges envers les animaux » de la compagnie le Grain de sable et la science de lecture du comédien Jean-Luc Debattice compléteront encore l'étonnant tableau. Enfin, les Anj'Oleurs, de curieux chuchoteurs, raviront vos oreilles. Un événement organisé à la veille de la grande transhumance vers Saint-Malo où les auteurs belges sont invités d'honneur au festival Étonnants voyageurs du 26 au 28 juin.

http://www.cwb.fr/index.php?idStarter=221270

CWB Centre Wallonie-Bruxelles, 46, rue Quincampoix.


Du 25 mai au 5 juin, Festival des résistances et alternatives à Paris (FRAP)
Le programme ci-dessous est la dernière version à ce jour (mercredi 23 mai), donc un peu différente de celles que vous trouverez ailleurs sur la toile.

Pour les lieux (*signalés entre parenthèses) où se passe les événement, se reporter à la fin de l’article.

Vendredi 25 mai : Violence politique en Russie (Chez Martine*)
17h : projection de Qui a tué Natacha et débat sur la violence et la répression politique en présence de la réalisatrice Mylène Sauloy (sous réserve) et du comité Tchétchénie.
19h : répression de la dissidence en Russie et en Biélorussie
21h : concert l'1Consolable (rap)

Samedi 26 mai : Saclay, Grand Paris : territoires en lutte (Foyer municipal R. Drouillet*)
14h : présentation des enjeux
15h : rencontre d'opposants des différents pôles du Grand Paris : Saclay, Gonesse...
Projection du court métrage Prenons la ville (1973)
17h : débat sur le maintien des terres agricoles et l'aménagement du territoire.
19h : buffet et festivités.

Dimanche 27 mai : Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ? (Stendhal Station*)
10h : promenade pédagogique dans les hauts lieux de la finance (antenne du FMI, agences de notation). Rendez-vous au Mo Iéna.
13h : vraie auberge espagnole
14h : débat sur la financiarisation du capitalisme et ses prises d’otages et les moyens d'y résister avec Ivan du Roy (Orange stressé), Thomas Coutrot, des Économistes atterrés (sous réserve), le CADTM et le collectif 19e contre la dette.
16h30 : pièce de théâtre « Du gravier dans l'engrenage »
17h30 : rencontre avec le collectif Risc (http://crise.noblogs.org) dont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme.
19h30 : concert des Bécasses + bouffe à prix libre.

Lundi 28 mai : Ecologie radicale (Jardin d'Alice*)
15h : exposé critique sur les sommets environnementaux + discussion
16h en parallèle : projection Les Insurgés de la Terre de Philippe Borrel, sur les luttes écolos ;
jeu de la ficelle sur l’alimentation dans le monde, jeu de rôle 25-35 personnes.
17h30 : débat avec un membre de la Confédération paysanne sur la lutte contre le productivisme agricole au niveau mondial comme local, le mouvement altermondialiste et les alternatives et discussion sur la décroissance, la sortie du productivisme et la relocalisation de la production.
19h : repas et toast (avec le bon pain de Salutlesco-pains)
20h : concert avec les chansons écolos de Guyom Touseul.

Mardi 29 mai : Présentation du dernier n° de Z consacré à l’envers de l’industrie nucléaire et présentation du camp anti-THT (Café Michèle Firk*)
19h : débat et discussion avec la revue Z et des participant-e-s de l’assemblée francilienne contre le nucléaire et des anti-THT.

Mercredi 30 mai : Crise : comment coordonner nos luttes face aux impasses nationales ? (Le Condensateur*)
19h : conférence gesticulée « La dett'scroquerie » : Retour vers le futur... Comment aurons nous réussi à surmonter la crise de la dette ?
20h : témoignage et discussions autour des luttes menées dans différents pays (EspagnolEs, anarchistes grecs, Lieux communs, Hackers, No Tav…).
21h : rencontre sur comment coordonner les luttes sociales face aux impasses nationales.
Échange sur nos expériences et pratiques.

Jeudi 31 mai : Critique du sport : JO de Londres 2012 et les dépenses pour le sport en temps de crise (CNT*)
19h : apéro-repas
20h : débat précédé d'un extrait du film Debtocracy (2011) sur la crise en Grèce.

Vendredi 1er juin : journée cache-sexe : théorie queer, prostitution et assistant sexuel, éthique ou ordre moral ? (60adada*)
16h30 : projection Yo, tambien (sous réserve)
19h30 : dégustation de plats sexués et atelier du corps
20h : grand débat avec Marie-Hélène Bourcier (sociologue et militante queer), Marla (escorte girl et membre du Strass)... et vous
22h : Sexe, amour et handicap, film de J.-M. Carré, suivi d'autres projection.

Samedi 2 juin : Anti-psychiatrie (Chez Martine*)
11h : discussion, comment juge-t-on que quelqu'un est fou ?
12h30 : extrait d’À l'ombre de la République, de S. Mercurio, puis débat avec le collectif Sans Remède
15h : Le « soin sans consentement », une loi anticonstitutionnelle, avec A. Bitton du CRPA Psychiatrie
16h30 : assemblée « non mixte » (personnes psychiatrisées ou ex-psychiatrisées) : « la débrouille », comment gérer une situation difficile quand on est psychiatrisé, en évitant l'HP ?
Projection du film Docteur Knock (1951)
18h30: un instant non-faire avec concert « potentiel » et peintures en direct.

NB : le programme annoncé ci-dessus est "sous réserve" car il varie pas mal par rapport à l'affiche (voir tout en bas)…

Dimanche 3 juin : Contrôle des frontières et luttes migratoires (Chez Martine*)
10h : la machine Frontex, débat sur le système européen de contrôle des frontières. Retour sur les journées d'action anti-Frontex de Varsovie.
11h30 : auberge espagnole
12h30 : projection Aux portes de la Citadelle sur les migrants de Patras (Grèce), puis retour d'expérience de personnes confrontées aux frontières de l'Europe (Grèce, Serbie, Hongrie, Ukraine), avec la présence d'anciens haragas d'Athènes.
14h30 : le réseau No Border, projection et présentation de la situation à Calais et présentation de l’appel du No Border de Stockholm (juin 2012) et de Cologne (juillet 2012).
16h : le système Dublin, présentation de la réadmission Dublin et du fichier des empreintes Eurodac, en présence de personnes « dublinées » d'origine tchétchène et d'un avocat.
17h30 : projo/débat sur la lutte des tunisiens à Paris mi-2011.
19h30 : pause repas
20h30 : feu au centre de rétention par les compagnies Action discrète et Paroles : lecture musicale de témoignages des sans-papiers du CRA de Vincennes.


Lundi 4 juin : Critique des médias (Gare XP*)
19h30 : apéro-repas
20h30 : projection Les Nouveaux Chiens de garde
21h45 : débat avec Acrimed sur les médias dominants et ses alternatives.

Mardi 5 juin : Lutte des NoTav en Italie — comité NoTav Paris — contre le projet du nouveau TGV Lyon-Turin (Le Condensateur*)
18h30 : projection de films sur des événements marquants de la lutte en Val di Susa, rencontre
avec des militants de la vallée et de Turin
20h30 : repas
21h00 : concert de Egin (Turin) - à confirmer.

http://frap.samizdat.net/

Événement suivi par FPP en liaison avec Démosphère http://www.demosphere.eu/node/30039

*Les lieux :
- Café Michèle-Firk, 9, rue François-Debergue, Montreuil (Mo Croix-de-Chavaux)
- Chez Martine, 11, cité Aubry, Paris 20e (Mo Alexandre-Dumas)
- CNT, 33, rue des Vignoles, Paris 20e (Mo Buzenval)
- Condensateur (Le), 43, rue de Stalingrad, Montreuil (Mo Croix-de-Chavaux)
- Foyer club municipal Raymond-Drouillet, 8, rue Tronchet, Palaiseau (RER B Palaiseau, à 30 min de Châtelet)
- Gare Expérimentale XP 0 bis, angle avenues Lucien-Descaves/Vaillant-Couturier, Pars 14e (Mo Porte d'Orléans, RER B Cité Universitaire, T3 Montsouris)
- Jardin d'Alice, 40 rue de la Chapelle, Paris 18e (Mo Marx-Dormoy)
- 60adada, 60 rue Gabriel Péri, Saint-Denis (Mo Saint-Denis-Basilique)
- Stendhal Station, 50, rue Stendhal, Paris 20e (Mo Gambetta).

Samedi 26 et dimanche 27 mai, à Thorens Glières (Haute-Savoie), Paroles de résistances 2012

http://www.citoyens-resistants.fr



Samedi 26 mai, à Montreuil, fête de quartier, four chaud à toutes heures, vide grenier, musique, animation. Les chauffes s'enchaînent et nous déchainent au four à pain de la maison de quartier Gérard-Rinçon, 30, rue Ernest-Savart.

Salut les co-pains : contact@salutlesco-pains.org, http://newsite.salutlesco-pains.org/



Mercredi 30 mai, à 19h45, à Paris, La bio, entre business et projet de société, débat en présence de deux des auteurs, Michel Besson & Silvia Pérez-Vitoria (La bio, entre business et projet de société, Éd. Agone). http://www.andines.com/ http://www.demosphere.eu/node/29941 (voir aussi les PDF tout en bas)
CICP Centre international de culture populaire, 21 ter, rue Voltaire (et non pas boulevard Voltaire) Mo Rue-des-Boulets ou Nation.


Vendredi 1er juin, de 9h30 à 18h, à Saint-Denis, forum « Habiter autrement » proposé par Cassandre/Horschamp et le Parti poétique
Près de 70 000 sans-abri en France et 2 millions de mal-logés... Au-delà du manque de logements accessibles, un débat approfondi s'impose : « Où et comment habiter ? » présenté par Valérie de Saint-Do et Olivier Darné, avec Patrick Bouchain (Construire), Anne Debarre (École nationale d’architecture), Jean-Pierre Lanfrey (Fondation Abbé-Pierre), Marc Ganilsy (avocat), Julien Beller (architecte, fondateur du 6B), Stéphane Gruet (fondateur et animateur de l’AERA - Actions, études et recherches autour de l’architecture), Annie Pourre (DAL), Pablo Georgieff (Coloco), l’association Ardhei, Patrick Braouezec (président de Plaine Commune), Vincent Feltesse (maire de Blanquefort), Michel Messu (historien des Castors), Marc Ganilsy (avocat), Sara Renaud (Le Jardin d’Alice)...

Entrée libre, réservations conseillée : resa@horschamp.org

http://www.horschamp.org/spip.php?article3976
Académie Fratellini, rue des Cheminots, quartier Landy-France


Vendredi 1er juin, à Mazamet (81), rencontre sur l'habitat léger et mobile à l’invitation des associations Relier et le Pot Ethique. Cette journée est la dernière d'un cycle de trois rencontres qui vise à aborder la question en croisant les regards de toutes les personnes et structures intéressées. Les habitants ou futurs occupants d’habitat léger et mobile, les techniciens, élus, associatifs, chercheurs, acteurs et militants du logement ainsi que toutes les personnes se sentant concernées sont conviés à venir présenter leurs expériences, donner leur avis et croiser leurs regards afin de débattre et d'échanger sur cette question.
Préprogramme et bulletin d'inscription en pièces jointes (fiches et programme : voir tout en bas).
Contact : Raphaël Jourjon, chargé de mission habitat, association Relier (Réseau d'expérimentation et de liaison des initiatives en espace rural), 1, rue Michelet, 12400 Saint-Affrique, 05 65 49 58 67

http://reseau-relier.org/

Vendredi 1er juin, 19h30-22h30, à Montreuil, conférence sur les sols vivants et les techniques de jardinage y étant associées, avec Gilles Domenech, à l’invitation de l’association Le Sens de l’Humus. Prix libre (participation au frais de 6€). Nombre de places limité à 40 personnes. http://senshumus.wordpress.com/2012/05/ ... -domenech/ (voir aussi la pièce jointe tout en bas)

Salle jaune, 35/37, avenue de la Résistance (Mo Croix-de-Chavaux).



Samedi 2 et dimanche 3 juin, le samedi de 9h à 18h et le dimanche de 9h à 17h30, à Montreuil, stage d’initiation à la permaculture
Le prix du stage, sous forme de « participation consciente », est estimé à 100 € par personne pour les trois jours. Nous ne voulons pas que le prix soit un frein à la transmission du savoir, c’est pourquoi nous souhaitons fonctionner sous la forme d’une participation consciente qui offre une certaine souplesse pour les participants, mais en conscience du travail et du matériel fourni par l’association et les formateurs afin qu’ils puissent rentrer dans leurs frais et continuer à fonctionner ainsi. http://senshumus.wordpress.com/2012/04/ ... juin-2012/
(détails : pièce jointe tout en bas).

Inscription obligatoire (conférence et formation) auprès de Jérémie Ancelet, jimancelet@hotmail.com ou au 09 62 17 55 87

8, rue Henri-Schmitt (Mo Mairie de Montreui. Bus 122 arrêt Lenain).



Du vendredi 1er au dimanche 3 juin, 2e forum des Oasis en tous lieux. Conférence de Pierre Rabhi vendredi soir.

Plus d'info au secrétariat Oasis: 04 75 39 37 44 et contact@oasisentouslieux.org, http://oasisentouslieux.org/

La Maison autonome, à Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique).



Samedi 2 juin, à Paris

Vélorution à 14h à Bastille, en attendant la Vélorution universelle du 13 au 15 juillet à Concarneau

http://velorution.org

Vegfest (journée militante pour les animaux) de 13h à 19h, place Joachim-du-Bellay (Mo Les Halles) www.vegfest.fr





ooOOOoo



SAVOIR, AGIR



- Le Sarkophage, hors-série n° 4, avril-juin 2012 : « On change tout ! » sur le mode on dirait que tout serait advenu… où il ne s’agirait plus « d’imaginer une utopie qui appelle au sacrifice individuel ou collectif, mais d’ouvrir accès à l’eutopie, au socialisme gourmand… » (éditorial de Paul Ariès)





- La bio entre business et projet de société, Philippe Baqué, Pierre Besse, Michel Besson, Clémentine Cirillo-Allahsa, Silvia Pérez-Vitoria, Laetitia Mailhes, Patrick Herman, Hind Aïssaoui Bennani. Comment défendre une bio paysanne respectueuse de la santé, de l'environnement et de principes sociaux équitables ? Comment encourager une bio de proximité et de circuits courts ?

En librairie le 18 mai 2012 - 432 pages - 22 euros

http://www.agone.org/labio

« La grande distribution propose des produits bio importés de l'autre bout du monde, à l'empreinte écologique catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d'achat. Pendant ce temps, des paysans vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d'Amap. Plutôt qu'une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d'aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du "bien-être" d'une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? »

Ce livre collectif est l'aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d'autres se sont inspirés de leurs pratiques. L'ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l'agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.

Pour soutenir l'édition indépendante, soutenons les librairies indépendantes !

Editions Agone, BP 700 72, F-13192 Marseille cedex 20

http://www.agone.org, http://blog.agone.org



- Jean Gadrey : « La croissance ne reviendra sans doute jamais »

http://www.mediapart.fr/article/offert/ ... 217638c671



ooOOOoo



AUTRES VOIX, AUTRES VOIES



D’autres agendas sont possibles.

Angers : http://alter49.org/
Bruxelles : http://bxl.indymedia.org/
Bordeaux : http://gironde.demosphere.eu/
Clermont/Auvergne : http://auvergne-indymedia.org/

Dijon : http://www.brassicanigra.org/
Grenoble : http://grenoble.indymedia.org/

Lille : http://lille.indymedia.org/
Lyon : http://rebellyon.info/
Marseille/Sud-Est : http://millebabords.org/ et http://leramassis.free.fr/index.php?opt ... &Itemid=29

Nantes : http://nantes.indymedia.org/
Paris/Ile-de-France : http://www.demosphere.eu/ http://letohubohu.free.fr/ Rennes : http://rennes-info.org/
Rouen : http://raf.apinc.org/
Saint-Étienne : http://lenumerozero.lautre.net/
Toulouse : http://toulouse.indymedia.org/spip.php?page=agenda
Troyes/Aube, Champagne : http://rama01.free.fr/3/agenda.htm#dr

De la région parisienne à l’Ariège en passant par la Belgique http://rezo.net/agenda (sélection du Portail des copains dans le réseau Démosphère)



A lire…

Un peu partout…

http://www.agoravox.fr
http://alter-echos.org/

http://www.article11.info
http://www.bakchich.info
http://www.bastamag.net/

http://bellaciao.org/fr

http://labrique.net/

http://www.cequilfautdetruire.org/

http://www.cip-idf.org/

http://consom-solidaire.over-blog.com/
http://www.apeas.fr/IMG/lettre/lettre_2 ... 70_fr.html (la Dynamo traverse le sud)

http://dissent-fr.eu/

http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/ (notes de lecture et débats)

http://rl.federation-anarchiste.org/spi ... e=sommaire

http://www.france.attac.org/spip.php?page=agenda

http://www.magmaweb.fr/spip/ (Lieux communs)

http://www.medelu.org/spip.php?article708 (Mémoire des luttes)

http://www.monde-diplomatique.fr/rendez-vous/

http://nopasaran.samizdat.net/

http://les-oc.info/

https://paris.indymedia.org/

http://www.les-renseignements-genereux.org/postillon/

http://www.pratiques.fr/ (Cahiers de la médecine utopique)

http://www.reporterre.net

http://terreaterre.ww7.be/

http://www.le-tigre.net/

http://www.bbec.lautre.net/www/spip_tru ... k/spip.php?

http://www.zite.fr/



A vivre

http://colibris.ning.com/?xg_source=msg_mes_network

http://partipirate.org/blog/

http://www.reseau-relier.org/

http://www.recit.net/



Du côté des cafés repaires de Là-bas si j’y suis http://www.la-bas.org/

Tous les 1er et 3e samedi du mois à 17h, au Lieu-dit, 6, rue Sorbier, Paris 20e, etc.

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=981


Si ce pigeon numérique est allé se poser en des lieux où il n'avait rien à faire, n'hésitez pas à le guillocliquer (le zigouiller d'un coup de clic), à nous remonter les bretelles et à nous demander de vous rayer de nos cartes courrielophiles [formule empruntée à nos amiEs du théâtre Eprouvette que l’on remercie au passage].

Les piéces jointes (classées par dates) à télécharger :
120524 électrod'bal FDB.jpg
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... aU04RmNUQw
120525 tract_rotisserie.pdf
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... V04zZU5Vag
120530 LaBio_introduction.pdf
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... MldGa2RVag
120530 LaBio_couv-D.pdf
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... bTlFQmNUQw
120601 stage initiation permaculture Montreuil.doc
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... MnZWUThUQw
120601 Rencontres_Habitat_leger_mobile_Mazamet.pdf
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... NE9wSHNUQw
120601 fiche inscription rencontres habitat léger
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... MHROeDhUQw
120601 Conférence sols vivants Gilles Domenech.doc
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... MWxvSWNUQw
120602 Frap journée antipsychiatrie.jpg
https://www.yousendit.com/download/QlVq ... NUpFQmNUQw
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Messagede alcibiade » 30 Mai 2012, 13:50

Les foires bio en limousin :

GABLIM (Groupement des agriculteurs bio du Limousin) organise deux foires régionales chaque année, « Coccinelles et Compagnie » au lac d’Uzurat à Limoges le 2ème dimanche de juin, et la foire bio de Beaulieu sur Dordogne le 2ème dimanche d’août.
Nous participons par ailleurs aux autres foires et marchés bio organisés sur la région comme exposant avec un stand d'information sur l'agriculture biologique ou comme partenaire.

Foire bio-écologique "Coccinelles et Compagnie"
Lac d'Uzurat à Limoges, Haute-Vienne
10 juin 2012
GABLIM
05 55 31 86 80
plus d'informations logo-gablim
« Coccinelles et Compagnie » fête ses 10 ans

Pour les 10 ans, un programme riche et varié vous attend : des ateliers découverte et des animations toute la journée (Tous les ateliers et animations sont gratuits)
Des ateliers découverte sur inscription - Pour s'inscrire : cliquez ici
10h00 à 11h00 - 15h00 à 16h00

Découverte du yoga (prévoir des vêtements confortables)
Démonstration d’une fabrication de cosmétiques bio avec Elisabeth Artaud du lycée des Vaseix
Confection de pâtisseries orientales avec les femmes de l’atelier cuisine du centre B58 de Beaubreuil
Balades botaniques avec Michèle Monico de la « Compagnie des Simples »


10h00 à 12h00

Initiation à l’œnologie avec Malachi O’Sullivan - Vous plongerez avec vos sens en éveil dans l'univers du vin pendant cette dégustation guidée des vins des producteurs bio présents sur la foire.


11h15 à 12h15 - 16h30 à 17h30

Initiation au massage et à la détente (visage ou mains) avec Joëlle de Douceur de Vivre


Des animations pour les enfants toute la journée

Maquillage à l’argile avec Johanne de l’association « Les Amis de Sarah » - Avec un peu d'argile, on peut se transformer en un autre petit être et découvrir une autre allure de nous-mêmes
Lecture de contes en musique avec l’association « Les Passeurs d’histoire » - Pour se laisser embarquer dans d'autres univers et rêver
Histoires à écouter et atelier coloriage-découpage pour réaliser une fresque avec Sandrine-Marie Simon
Jeu « Pouss’qui peut » avec l’association Chlorophylle

Des rendez-vous à ne pas manquer

11h00 : Le Bal des Marmots pour faire danser les enfants
12h00 : spectacle de Basket Chorégraphique par « One White-2 Blacks » soutenu par l’association « Les Amis de Sarah » du Vigenal
15h00 : Spectacle « Migrations » par Solide-Air, 7 filles soutenues par l’association « Les Amis de sarah »
16h00 : Théâtre forum autour des histoires paysannes

Et comme chaque année
Un marché biologique et artisanal avec près de 100 exposants de 9 H à 19 H : Légumes, fruits, plants, viandes, fromages et produits laitiers, confitures, sirops, coulis, miel, pains, cidre et jus de fruits, vins, jardinage Bio, huiles essentielles et cosmétiques, vêtements, construction écologique, associations, artisanat…

Une restauration bio et locale préparé et servi par les producteurs bio et les bénévoles avec des produits bio des fermes de la région.

Un repas complet à 14€ (boissons comprises) - tickets vendus à la buvette
L’assiette d’« Ane et Carotte » - tarte aux légumes, salade composée, fromage, pain à 6 €
Sandwiches à 4,50 €
Buvette bio

Foire bio de Beaulieu
Beaulieu sur Dordogne, Corrèze
le 2ème dimanche d'août
12 août 2012
GABLIM
05 55 31 86 80 logo-gablim
Foire bio de Meyssac
Meyssac, Corrèze
le 2ème dimanche de septembre
9 septembre 2012 Exposants GABLIM
05 55 31 86 81

Logistique
OT Pays de Collonges
05 55 25 32 25 pays-de-collonges logo-gablim
Foire bio-écologique
"Colchique"
Guéret, Creuse
le 3ème dimanche de septembre
16 septembre 2012
Association
Colchique
asso.colchique@gmail.com

05 55 52 21 51 colchique
Foire bio de Brive
Brive, Corrèze
le 4ème dimanche de septembre
23 septembre 2012
Association
Les Doryphores
05 55 91 52 28 doryphore logo-gablim
Foire bio de Veyrac
Veyrac, Haute -Vienne
le 1er dimanche d'octobre
7 octobre 2012
Association
ASTER
05 55 03 50 29 ASTER logo-gablim
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Messagede alcibiade » 27 Juin 2012, 17:13

Espagne
Faillite bancaire : des Indignés traînent en justice financiers et politiques

C’est peut-être un tournant dans la bataille qui oppose les citoyens, frappés par les plans d’austérité, aux responsables des faillites bancaires, sauvés par l’argent public en toute impunité. En Espagne, une plateforme réunissant avocats, juristes et journalistes s’est donné pour mission d’enquêter sur les responsabilités des politiques et des banquiers dans la crise financière. Une première action en justice devrait être lancée contre l’ancien PDG de Bankia, grâce au soutien de milliers de citoyens.
Leur intention est claire : mettre derrière les barreaux toutes les personnes qui, au sein du conseil d’administration de Bankia, sont présumées coupables de la faillite de la quatrième plus grande banque espagnole. Ils sont avocats, juristes ou journalistes, et travaillent d’arrache-pied sur le dossier Bankia en dehors de leurs heures de travail. En plus de l’information publique disponible, ils épluchent des données confidentielles que leur transmettent de l’intérieur des actionnaires et des employés de la banque. Telle est la mission de salubrité publique que s’est fixée une nouvelle plateforme citoyenne, liée au mouvement des Indignés, « 15MpaRato » [1], qui regroupe 120personnes.

Bankia, c’est ce conglomérat bancaire qui vient d’être nationalisé, et dont la faillite menace le fragile équilibre financier espagnol. Constituée en juin 2010 sous l’égide du Parti populaire (la droite espagnole), Bankia est la fusion de plusieurs banques en difficulté. Deux ans plus tard, tout bascule. En l’espace de trois mois, Bankia, qui assurait avoir réalisé 309 millions d’euros de bénéfices nets en 2011, se retrouve avec des pertes de 3,3 milliards d’euros ! Un gouffre financier dissimulé lors de la présentation des comptes à la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV), sans le rapport d’audit obligatoire…

Aide publique et parachute doré privé

Ce mensonge a ouvert la boîte de Pandore, forçant son PDG, Rodrigo Rato, à démissionner le 7 mai dernier. Précisons que Rodrigo Rato n’est autre que l’ancien directeur général du FMI (de 2004 à 2007) et l’ancien ministre de l’Économie espagnol et bras droit de José María Aznar pendant le précédent gouvernement de droite (1996-2004). Il est depuis passé par les bureaux de la banque Lazard et par ceux de la banque Santander, la plus puissante banque espagnole (vous avez dit oligarchie ?).

« Nous voulons que Rodrigo Rato aille en prison et que ses biens soient saisis pour renflouer la dette de Bankia ! », assène l’une des membres de la plateforme 15MpaRato, qui tient à rester anonyme [2]. 23,5 milliards d’euros d’aide publique sont désormais nécessaires pour renflouer Bankia. Ce qui n’empêche pas son ex-PDG d’accepter un parachute doré de 1,2 million d’euros ! La décision d’attribuer cette indemnisation est actuellement entre les mains de la Commission des nominations et rétributions de la banque. L’Espagne n’en est pourtant pas à son premier cas de faillite bancaire suivie d’un sauvetage avec l’argent des contribuables [3]. Mais, cette fois, « c’est un cas trop flagrant d’escroquerie », s’insurge un des membres de l’équipe juridique de la plateforme.

Pression réussie

Si les membres de 15MpaRato travaillent de façon totalement bénévole, mus par leur « responsabilité civique », comme l’explique l’un des avocats volontaires, les démarches administratives et judiciaires ont un coût… La plateforme l’a estimé à près de 100 000 euros pour la première phase de leur action : déposer une plainte auprès de l’Audiencia Nacional, la plus haute juridiction espagnole, préparer et rédiger les actes d’accusation [4].

La plateforme a donc lancé une initiative de « crowdfunding » ce 6 juin. Succès immédiat. En moins de 24 heures, plus de 19 000 euros ont été collectés. Une cinquantaine d’actionnaires de Bankia se disent prêts à témoigner et plus d’une dizaine de témoins internes offrent spontanément leur aide aux enquêteurs anonymes. 11 000 citoyens déclarent se joindre à la plainte contre Bankia. Cette réaction citoyenne crée des remous… Le parquet espagnol finit par reconnaître les soupçons de délit et annonce l’ouverture d’une enquête préliminaire sur Bankia. En cause : sa création et son entrée en Bourse en juillet 2011.

Les politiques s’y mettent. La députée Rosa Diez – Unión Progreso y Democracia (UPyD) — annonce que son parti va également porter plainte contre Bankia. Depuis le 29 mai dernier, l’UPyD et la Gauche unie (Izquierda Unida, qui rassemble la gauche radicale) réclament une commission d’enquête parlementaire sur Bankia, ce qu’ont refusé les deux principaux partis, le Parti populaire, au pouvoir, comme le Parti socialiste espagnol (PSOE).

Tableau de chasse citoyen

Les deux partis qui ont alterné au pouvoir en Espagne craignent probablement un retour de bâton. « Nous n’allons pas nous arrêter au seul conseil d’administration de Bankia, avertit l’un des avocats. Nous allons aussi enquêter sur la responsabilité pénale de certains fonctionnaires de la Banque d’Espagne, de Deloitte [Le cabinet d’audit chargé des comptes de Bankia, ndlr], de la Commission nationale du marché des valeurs… C’est une procédure très longue qui va durer des années. »

La plateforme annonce ses objectifs comme un tableau de chasse : Rodrigo Rato, Mariano Rajoy (actuel chef du gouvernement espagnol), José Luis Zapatero et Carmen Chacón (respectivement ancien Premier ministre et ministre du Logement en 2007, tous deux du PSOE), José María Aznar (ancien chef du gouvernement du Parti Populaire)… Pour, affiche-t-elle, « en finir avec l’impunité et les privilèges de ceux qui sont indécemment riches, des politiques et des banquiers ».

« Ce que nous voulons, c’est que notre action, tout en préservant son anonymat, ait un effet "boule de neige", que la société civile collabore et nous aide. Et surtout, qu’elle prenne conscience qu’avec la loi et la Constitution en main elle a la force de lutter contre les abus de pouvoir », précise, moins démago, un avocat. Fin de partie pour l’oligarchie .

Par Nathalie Pédestarres (13 juin 2012)

[1] De la conjonction entre le nom du mouvement des Indignés, 15M, et le nom de Rodrigo Rato, ex-PDG de Bankia. Voir leur site (en espagnol).

[2] Tous les membres et juristes de la plateforme souhaitent, pour l’instant, garder l’anonymat.

[3] En avril 2011, le Fonds de restructuration bancaire espagnol avait dû injecter 2,8 millions d’euros pour sauver la Caja del Mediterráneo, la Caisse Méditerranée.

[4] Le détail des dépenses prévues par 15MpaRato est expliqué dans ce blog .
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Messagede alcibiade » 27 Juin 2012, 17:41

Délire industriel
Une usine à vaches qui produit de l’électricité veut s’installer en Picardie

Par Agnès Rousseaux (22 juin 2012)

Cela devait arriver : un entrepreneur du BTP s’est lancé dans un projet de mégaferme industrielle, en Picardie. Un millier de vaches entassées dans des hangars produiront, d’un côté, du lait, et alimenteront de l’autre une centrale électrique avec leurs excréments. Les habitants et la Confédération paysanne se mobilisent contre cette aberration qui signe la fin du monde paysan.


Une ferme usine de 1 000 vaches laitières et 750 veaux ! C’est le projet que veut mettre en place un industriel du BTP (bâtiments et travaux public), au cœur de la Picardie. Cela deviendra la plus grande exploitation laitière de France : la taille moyenne des élevages est aujourd’hui de 44 vaches. Seuls 2 % des élevages comptent plus de 100 vaches. Bref, du bon lait frais en perspective…

Cette véritable usine à lait sera couplée à une unité de méthanisation de grande puissance : une centrale qui produira de l’électricité (1,5 mégawatt) grâce au méthane issu de la décomposition des matières organiques, dont les bouses de vaches. Budget de cette mégaferme ? Entre 5 et 6 millions d’euros pour la partie laitière et 6 à 7 millions pour l’unité de méthanisation. Le projet est porté par une société civile d’exploitation agricole (SCEA Côte de la justice), piloté par l’entrepreneur Michel Ramery.

Le projet a été présenté en 2011 à la population locale, qui se mobilise depuis pour le faire interdire. Les opposants s’indignent du manque de concertation : « Pendant l’enquête publique, quatre énormes classeurs difficiles à étudier et d’apparence très technique ont été soumis à la population locale », souligne l’association Novissen (Nos villages se soucient de leur environnement), en pointe du combat contre le projet.

Des vaches parquées et entassées

En février, l’enquête publique a débouché sur un avis favorable. Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) a donné son aval en avril. Pourtant, le méthaniseur fonctionnera avec les lisiers et les boues des stations d’épuration, récoltés dans un rayon de 110 km, explique Novissen. « Il faudra 2 700 hectares pour épandre les 40 000 tonnes annuelles de boues résiduelles issues de ce méthaniseur. Vingt-quatre communes sont déjà concernées. »

Les riverains craignent le va-et-vient incessant des camions, la dégradation des routes, et de gros problèmes environnementaux dans cette zone située à 10 kilomètres de la baie de Somme, toute proche d’un site Natura 2000. Les bovins seront élevés « en stabulation » : entassés comme des volailles en batterie, dans des bâtiments agricoles. Surface disponible : 7 m² par vache. Avec des risques de propagation de virus et de maladie décuplés…

« Ce type d’implantation signe la fin du monde paysan : avec ce modèle, combien d’élevages laitiers seront encore nécessaires en France en 2020 ? Le calcul est simple : 2 500 à la place de 70 000 ! », dénonce la Confédération paysanne, qui s’inquiète de la généralisation de telles initiatives. « L’entreprise souhaiterait à terme créer une trentaine de projets similaires. La libéralisation des quotas laitiers n’est pas anodine dans l’avènement de ces nouveaux projets. » De quoi reconfigurer totalement l’agriculture française.

Le préfet doit donner prochainement son avis sur le projet. En attendant, les manifestations se multiplient dans la région. Une pétition a recueilli plus de 20 000 signatures. Un rassemblement est prévu ce 23 juin à Amiens.

Agnès Rousseaux
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Messagede alcibiade » 27 Juin 2012, 17:54

Enquête
Quand l’agriculture sert à nourrir les machines aux dépens des humains

Par Agnès Rousseaux (22 juin 2011)

Basta ! a enquêté sur un empire méconnu mais tentaculaire, du nom de Sofiprotéol, leader français dans les huiles de colza, de tournesol ou de soja. Fonds d’investissement aux multiples filiales, Sofiprotéol préfigure une agriculture au service quasi exclusif de l’industrie pétrolière et chimique. Cette « pieuvre verte » est dirigée par Xavier Beulin, actuel président de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, qui a l’oreille du pouvoir. Si ce modèle se développe, l’agriculture de demain servira-t-elle encore à nourrir le monde ?


Le modèle agricole français servira-t-il encore à nourrir les êtres humains ? En ces temps de spéculation sur les matières premières, notamment alimentaires, c’est la question que l’on peut se poser, alors que s’est ouvert à Paris le G20 agricole. « Nous voulons donner la parole aux paysans du monde entier. Nous avons des choses à dire en matière de lutte contre les variations de cours, l’arrivée des fonds spéculatifs, ou la constitution des stocks d’intervention », a lancé Xavier Beulin, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA. Sous son égide, la puissante organisation compte bien apparaître comme un interlocuteur de premier choix, après avoir largement influencé la politique agricole française depuis un demi-siècle.

Mais qui est Xavier Beulin, le nouveau leader de la FNSEA ? Quelle vision de l’agriculture incarne-t-il ? À la tête du fonds d’investissement Sofiprotéol, l’homme ressemble davantage à un businessman qu’à un agriculteur. Sofiprotéol ? C’est l’établissement financier de la filière des oléoprotéagineux (colza, tournesol, soja). La société possède un vaste empire : leader de la production d’agrocarburants en France, impliqué dans le développement des OGM, la sélection génétique animale et végétale, dans la « chimie verte », propriétaire de la marque d’huiles Lesieur et du groupe Glon Sanders, leader français de nutrition animale. C’est fou le nombre de produits que l’on peut fabriquer à partir de fleurs de colza ou de tournesol : du carburant, de la glycérine (pour la pharmacie ou l’armement), du plastique, des détergents, des produits cosmétiques... Et accessoirement des huiles alimentaires. Résultat : sur un chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros en 2010 pour Sofiprotéol, plus de la moitié est réalisé dans des débouchés industriels qui n’ont plus rien à voir avec l’alimentation humaine ou animale, dont 2,3 milliards pour les seuls agrocarburants. Quand les champs de colza commencent à ressembler à des gisements pétroliers...

Le monde selon Sofiprotéol préfigure-t-il l’agriculture du futur ? Est-ce un modèle partagé par ceux qui ont élu le businessman à la tête de la FNSEA ? Son élection en décembre dernier a suscité de nombreuses réactions. L’homme défend une « agriculture moderne, vivante et conquérante ». Pour Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne, il incarne surtout « une agriculture où les paysans sont sous l’emprise croissante des industries agroalimentaires. Une agriculture intégrée dans l’appareil économico-financier. En dehors des rouages macro-économiques, pas de possibilité pour les paysans d’exister. » Et Sofiprotéol, dont il est président ? « Une pieuvre, aux énormes tentacules », décrit Christian Berdot, responsable agrocarburants pour l’ONG Les Amis de la Terre.

Les manipulations génétiques, solution à la malnutrition ?

Sofiprotéol est actionnaire de Biogemma, une société qui contribue à « augmenter la biodiversité » par ses travaux sur les OGM... Biogemma a mis au point un « maïs résistant à la sècheresse », grâce à l’introduction par transgénèse d’un gène de sorgho. Et la société a multiplié ces dernières années les procédures judiciaires à l’encontre de faucheurs volontaires d’OGM. Côté génétique, Sofiprotéol figure également au sein du capital de Hendrix Genetics, un des leaders mondiaux de la génétique animale. L’entreprise basée aux Pays-Bas a notamment développé des « souches de poules pondeuses qui peuvent se nourrir de tourteaux de colza sans que le goût de leurs œufs ne soit modifié ». Un débouché supplémentaire pour les producteurs d’oléagineux.

Hendrix Genetics possède des entreprises et « joint-ventures » dans 22 pays, elle est spécialiste des fusions-acquisitions, comme le montre son spot publicitaire. Elle se rêve en sauveuse de l’humanité. Grâce à la sélection génétique, on pourra demain nourrir 9 milliards d’humains. Fini la malnutrition. Par sa filiale ISA (Institut de sélection animale), Hendrix Genetics est l’héritier de l’entreprise bretonne Studler, qui avec l’Institut national de recherche agronomique (INRA), a fabriqué dans les années 1970 la poule « Vedette 2 » : une poule naine aux besoins alimentaires réduits, après sélection génétique, qui en 1985 représentait 58 % du marché avicole national. La biodiversité ne fait pas partie des priorités de l’entreprise ! « Au fond, nous sommes encore des agriculteurs » [1], précise ISA sur son site. Comme si on pouvait en douter...

Une côte de porc FH100 ou un rôti Galaxy 300 ?

En échange de sa participation au capital, Sofiprotéol a cédé à Hendrix Genetics sa filiale France Hybrides [2], la « plus importante société privée de génétique porcine en France ». Celle-ci propose une gamme complète de porcs, créés par amélioration génétique, et triés selon leurs qualités : la Galaxy 300 vantée pour sa « douceur maternelle », la truie FH100, dont « les options choisies » pour sa création « ont pour but d’assurer l’homogénéité du produit terminal ». On ne sait pas trop s’il est question de jambon ou du porcelet à naître... Hendrix Genetics utilise la bio-informatique pour prévoir la « valeur génétique » de ses produits. Et stocke pour ses programmes d’amélioration génétique « des millions d’informations relatives aux performances individuelles de [ses] pedigrees ». Selon Hendrix Genetics et Sofiprotéol, l’agriculture du futur se gère dans des centres de données informatiques.

Pourquoi Sofiprotéol, concernée par les oléagineux, s’est-elle embarquée dans l’amélioration génétique animale ? Parce que les filières animales représentent le premier débouché des productions végétales. Sofiprotéol renforce donc sa présence dans ce secteur « par des prises de participation stratégiques ». C’est cette même logique qui conduit Sofiprotéol à la prise de contrôle en 2007 du groupe agroalimentaire Glon Sanders, leader français des aliments composés pour animaux. En dominant toute la filière, de la production d’oleagineux jusqu’à la sélection des animaux qui mangeront ces produits, Sofiprotéol étend ses tentacules.

Sofiprotéol, champion de la « chimie verte »

Sofiprotéol fait aussi des affaires avec l’entreprise InVivo, dans le secteur des semences, grâce à une holding commune. InVivo, premier groupe « coopératif » agricole français, s’occupe du stockage de céréales et du commerce international des grains, délivre ses conseils à l’agriculture intensive, ou investit la grande distribution (magasins Gamm Vert). L’entreprise commercialise aussi plus de la moitié des pesticides épandus en France, et consacre un milliard d’euros à la « santé végétale », par des accords de distribution avec les grandes firmes de l’agropharmacie – Syngenta, Bayer Cropscience, BASF, DuPont de Nemours [3]. Un partenariat stratégique de plus pour la pieuvre Sofiprotéol.

Parmi les filiales de Sofiprotéol, on trouve également deux sociétés spécialisées dans « l’oléochimie », Novance et Oléon. Cette dernière est une ancienne filiale de TotalFinaElf. Leaders du secteur en Europe, ces sociétés commercialisent des produits industriels d’origine végétale, utilisés dans les secteurs des lubrifiants, lessives, peintures ou cosmétiques... Une « chimie renouvelable », comme le décrit Sofiprotéol. Et qui protège l’environnement, précise le site du groupe. Avec le Grenelle de l’environnement, l’Union des industries chimiques s’est engagée à utiliser 15% de matières premières renouvelables dans ses approvisionnements d’ici à 2017. Sofiprotéol ne pouvait manquer d’investir dans un domaine qui constitue un débouché de plus pour la filière oléagineux. Le groupe a également lancé en Picardie un projet de bioraffinerie « Pivert », qui doit produire, à partir de colza et du tournesol, des biomatériaux pour l’emballage ou le bâtiment.

Des agrocarburants financés par le contribuable

Et quand les cultures de colza, soja ou tournesol ne finissent pas transformées en lessives, cosmétiques ou emballages, on les retrouve dans les carburants. Car le fleuron de Sofiprotéol, c’est Diester Industrie, numéro un mondial du « biodiesel ». Une entreprise productrice d’agrocarburants, en situation de quasi monopole en France. Comment Sofiprotéol s’est-elle taillée la part du lion dans la production de carburants ? Dans les années 1990, transformer le colza et le tournesol en agrocarburant est 2 à 3 fois moins rentable que le débouché alimentaire. Avec sa filière Diester, Sofiprotéol va réussi un tour de force, explique Patrick Sadones, agriculteur en Seine-maritime et ingénieur agronome, qui a produit un rapport très détaillé sur le sujet. Des aides de la PAC, une attitude bienveillante des pétroliers [4], des études de l’Ademe garantissant l’efficacité énergétique de la filière... Autant d’éléments favorables qui vont lancer la production à grande échelle.

Mais quand Xavier Beulin arrive à la tête de Sofiprotéol, les agrocarburants ne sont pas encore compétitifs. Il faut trouver une solution pour vendre le Diester®. La recette ? L’obtention d’une défiscalisation des agrocarburants : l’État reverse une partie des taxes perçues sur la vente de carburants aux producteurs d’agrocarburants. En 2003, Sofiprotéol bénéficie ainsi d’une « défiscalisation » de 0,35 euros par litre de Diester® [5]. Une facture payée par le contribuable. Vient ensuite la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) en 2005 : l’incorporation d’agrocarburants (esthers d’huile) devient obligatoire dans le gasoil vendu à la pompe. Les distributeurs de carburants sont contraints d’acheter ces esthers d’huile à des sites de productions bénéficiant d’un agrément. Et jusqu’en 2007, comme par hasard, seuls les sites de Sofiprotéol/Diester industries bénéficient d’un agrément… C’est ce qu’on appelle la concurrence libre et non faussée.

Le Diester®, une « arnaque écologique au bilan catastrophique »

« Sofiprotéol ne tolère aucun concurrent sur le territoire national », explique Patrick Sadones. « Et les distributeurs de carburants ont dû payer 880 euros le mètre cube de Diester® vendu par Sofiprotéol, contre 360 euros pour un mètre cube de gasoil ». L’affaire est juteuse. Au point que selon Henri Prévost, ingénieur général du Corps des mines et auteur d’un rapport pour le gouvernement en 2005, les nouvelles usines d’estérification sont amorties en deux ans… « Sofiprotéol est extrêmement puissant. Les pétroliers sont aujourd’hui captifs, et Sofiprotéol ne prend pas de gants pour fixer les prix », estime Patrick Sadones. Le monopole s’est depuis fissuré, mais Sofiprotéol fournit encore les trois quarts du marché. Même le groupe Total, associé au géant Neste Oil qui exploite la plus grosse unité d’estérification du monde à Singapour, n’a pas obtenu du gouvernement l’agrément pour les 200.000 tonnes qu’il prévoyait de produire à Dunkerque. Résultat ? « Tous les ans, les distributeurs de carburants sont face à un seul opérateur, qui a juste ce qu’il faut à vendre, et ils sont obligés d’acheter », accuse l’ingénieur agronome. Et « Sofiprotéol continue son racket » : pour chaque litre de diesel vendu à la pompe, les automobilistes payent 3,5 centimes et l’État verse 0,5 centime (coût de la défiscalisation) pour les agrocarburants de Sofiprotéol.

Un surcoût qui pourrait avoir du sens, s’il contribuait à développer une énergie renouvelable et à diminuer les gaz à effet de serre. Mais pour Patrick Sadones et la Confédération paysanne, aucun doute : le Diester® est une « arnaque écologique » et son bilan est « catastrophique ». Une nouvelle étude de l’Ademe, publiée en 2010, rectifie les résultats de l’étude précédente (2002) concernant l’efficacité énergétique de cet agrocarburant. Malgré les progrès techniques, les chiffres sont bien moins favorables au Diester® [6]. « Même l’augmentation du pétrole au-delà de 150 dollars le baril ne rendra pas le Diester® compétitif », conclut Patrick Sadones.

Surtout, le Diester® pollue. L’étude de l’Ademe estime que l’utilisation de Diester® réduit de 57% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’équivalent en gasoil. « Mais il faut raisonner à production alimentaire constante : un agriculteur qui signe un contrat avec Diester industrie, cela signifie une déforestation à l’autre bout du monde pour maintenir la production mondiale en huile alimentaire, explique Patrick Sadones. Si on inclut ce changement d’affectation des sols, sur 20 ans, le Diester® est 2 fois plus mauvais que le gazole en terme d’émissions de gaz à effet de serre. »

Estérification ou désertification

Qu’importe, la pieuvre verte cherche aussi à étendre ses tentacules en Afrique. Le rachat de l’ex-Compagnie française de développement du textile (Sodaco), présente en Afrique de l’Ouest, au Maroc ou à Madagascar a échoué. Mais l’ancien président fondateur de Sofiprotéol, Jean-Claude Sabin, préside le conseil de surveillance de la société française Agro Energie Développement (Agroed), qui mène des projets de développement des agrocarburants au Mali, au Burkina Faso, ou en Guinée [7]. L’éventuelle expansion de Sofiprotéol en Afrique pourrait avoir de lourdes conséquences pour les agriculteurs locaux.

En 2010, les agrocarburants représentent en France l’équivalent de 109% de la production nationale de graines oléagineuses [8]. La production d’huile végétale est entièrement détournée de l’alimentation vers les carburants, ce qui entraîne des importations d’huile. Saipol, filiale de Sofiprotéol et propriétaire de Lesieur, en a d’ailleurs fait les frais en 2008 : 40.000 tonnes d’huile de tournesol, importées d’Ukraine, avaient été coupées au lubrifiant pour moteur. Saipol se déclare victime d’une fraude organisée, mais sa gestion de la crise a été très critiquée.

Surtout, l’importation notamment d’huile de palme provoque des déforestations importantes. « Ce changement d‘utilisation des sols provoque des émissions de CO2 considérables et l’utilisation de Diester® en substitution au gasoil, au lieu de réduire les émissions de gaz à effet de serre, pourraient les augmenter d’approximativement de 8 millions de tonnes d’équivalent CO2 ! », expliquent, dans un communiqué commun, Greenpeace, Les Amis de la Terre et le Réseau action climat. Sans oublier que la demande européenne en agrocarburants participe à la flambée des prix des matières premières agricoles et contribue à la spéculation sur les denrées alimentaires. Au total, on est loin des promesses écologiques de Sofiprotéol !

« La réussite de Sofiprotéol repose sur une imposture », résume Patrick Sadones. « Et l’élection de Xavier Beulin à la tête de la FNSEA est révélateur d’un syndicat qui ne sait plus quoi faire. Il comptait sur son poids politique, et, aujourd’hui, l’État n’a plus de marges de manœuvre pour satisfaire ses revendications. Alors on va se jeter dans les bras de ce gars-là, en se disant que c’est un modèle pour les autres filières. » La logique tentaculaire et l’intégration de la filière, des semences jusqu’aux produits de consommation finale, seraient-ils la solution d’avenir pour les acteurs agricoles ? Sofiproteol est sur tous les fronts : de ses 30.000 tonnes de sauces et mayonnaises, à la promotion de l’Isio ActiStérol, « première sauce salade qui réduit le cholestérol », en passant par les œufs Matines, Ovipac, Ovifrance (oeufs en poudre), la viande de porc, ou les conseils à l’élevage (« Sanders, 30 ans d’innovations en lapin »), les produits vétérinaires et médicaments pour animaux de compagnie (Sogeval), les produits phytosanitaires (« TH5, le désinfectant méchamment concentré »)... On s’éloigne de la filière des oléagineux.

Le « pouvoir des fleurs » de Sofiprotéol

Les ambitions de Sofiprotéol ne se limitent pas à la production agricole. Avec le groupe d’informatique agricole Isagri, il vient de racheter le groupe de presse France Agricole. Celui-ci édite notamment la revue du même nom, hebdomadaire professionnel le plus diffusé en Europe, tiré à 150.000 exemplaires. France Agricole gère aussi le réseau communautaire du monde agricole, Agrilink. « Contrôler la presse agricole est un bon moyen pour remporter les élections professionnelles », souligne Patrick Sadones. Et l’excédent brut d’exploitation de 300 millions d’euros prévu en 2011, comme pour les années précédentes, laisse quelques marges de manœuvre à Sofiprotéol pour investir dans des secteurs encore inexplorés.

L’avenir de l’agriculture sera-t-il à l’image de Sofiprotéol ? Xavier Beulin sera en première ligne dans les actuelles négociations du G20 agricole, dans celles sur la réforme de la PAC de 2013, dans les discussions de l’OMC, dans la mise en œuvre de la loi de modernisation de l’agriculture… « Qui aurait imaginé que le pouvoir des fleurs deviendrait un modèle économique d’avenir ? », titre la nouvelle campagne de pub de Sofiprotéol. Le « flower power » ? Sans doute pour montrer qu’avec quelques fleurs de colza, on peut construire un rapport de force qui fait plier gouvernement et multinationales. Mais les agriculteurs en profitent-ils vraiment ? Pas sûr. Entre OGM, agrocarburants et chimie verte, l’agriculture que nous prépare Sofiprotéol ne fait pas vraiment envie.

Agnès Rousseaux
Notes

[1] (« At heart we still are farmers »)

[2] Filiale génétique porcine de Glon Sanders

[3] Et le pôle fertilisants d’InVivo traite chaque année 1,2 million de tonnes de « produits de nutrition du sol et des plantes ». Source : http://www.invivo-group.com/activit...

[4] Ils préfèrent intégrer du Diester® à leur gasoil plutôt que d’importer du gasoil de Russie

[5] Ce qui équivaut à une subvention publique de 153 euros par tonne de graines de colza produites pour le Diester®. Source : Patrick Sadones, Xavier Beulin et le Diester : petite histoire d’une grosse arnaque

[6] Selon l’Ademe, on passe d’une « efficacité énergétique » de 2,99 à 2,16 entre les deux études, bien loin du chiffre annoncé par Xavier Beulin de 3,5

[7] L’ancien ministre de la Défense Charles Millon est également actionnaire et membre du conseil de surveillance d’Agroed. Il a été l’objet en 2008 d’une enquête préliminaire pour « abus de biens sociaux », « faux » et « recel » concernant un détournement présumé de fonds de cette société

[8] En 2010, selon l’USDA, la capacité d’estérification en France était de 2,9 Mt d’huile alors que la production française était de 2,646 Mt (6,3 Mt de graines d’oléagineux contenant 42% d’huile). Source : Agreste - Bilan conjoncturel 2010 - n°7-Octobre- Novembre 2010
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Messagede alcibiade » 12 Juil 2012, 17:13

La condition misérable de l’agriculture
Posted on 11 juillet 2012 by juralibertaire

Le communisme libertaire est la voie de l’émancipation des agriculteurs-trices comme des ouvriers-ères, mais dans l’immédiat il est déjà possible d’élever les luttes sociales pour sortir de la situation sociale dramatique à laquelle ils et elles doivent faire face.

Le 25 janvier 2012, J.-P. Pernault, préférant habituellement les aléas métrologiques aux difficultés sociales des travailleurs-euses, consacre 2 minutes de son JT aux nombreux suicides de la profession agricole. Cette apparition dans l’univers usuellement aseptisé des médias dominants illustre le niveau de délabrement social dans lequel se trouve le secteur agricole et mérite de s’y arrêter un instant.

Travailler plus pour mourir plus

Les exploitants agricoles, représentant 60% de la force de travail du secteur agricole [AGRESTE PRIMEUR n° 276 Ce chiffre comprend le travail saisonnier. Les exploitants représentent 84% de la force de travail permanente.], présentent un risque de suicide 3,1 fois supérieur aux cadres et font partie de la première profession à risque selon l’INVS [Institut National de Veille Sanitaire]. On estime qu’il y a 400 suicides d’agriculteur par an.

Outre un taux de suicide record, témoin d’une détresse professionnelle importante, les travailleurs-euses de la terre sont largement sujets aux accidents du travail, particulièrement aux accidents mortels. Selon les dernières statistiques, on note un risque deux fois supérieur d’accidents du travail pour les exploitant-e-s agricoles par rapport aux travailleurs-euses salarié-e-s tout secteurs confondus et un taux d’accident mortel 7 fois supérieur [Ces taux ont été calculés avec les chiffres parus dans l’Observatoire des risques professionnels et du machinisme agricole Supplément La revue du praticien Vol 57 du 15 juin 2007 pour la profession agricole et Risque accident du travail : Tableaux sur la sinistralité 2010 détaillée par CTN et n° de risque de la Direction des Risques Professionnels pour les salariés (étude téléchargeable)]. Pour ce qui est des salarié-e-s agricoles, nous avons des statistiques similaires. Pour les survivant-e-s, il reste l’ensemble des risques de longues maladies lié à l’utilisation de produits toxiques (phytosanitaires, produits d’entretien de salle de traite…) et les TMS liés aux nombreux travaux de force.

Derrière ces chiffres, nous avons une panoplie d’histoires dramatiques à la Zola. On trouve des agriculteurs-trices avec enfants ayant des revenus trop faibles pour alimenter la chaudière, des agriculteurs-trices faisant des travaux de forçats (sortir plusieurs tonnes de fumier à la fourche) car en incapacité financière de réparer leur tracteur, des paysans-annes lourdement endetté-e-s suite à un accident grave ayant entraîné une longue incapacité de travail (indemnisé à hauteur de 330€ par mois par la MSA), des drames familiaux multiples etc. etc. [Ces illustrations sont issues d'expériences directes ou rapportées par des proches].

Actionnaires : faiseurs de misère

L’idée principale de la Politique Agricole Commune (PAC) était de rationaliser et de mécaniser l’agriculture pour libérer de la force de travail et assurer le développement industriel de l’Europe. À l’issue des Trente Glorieuses, le capitalisme entre dans sa mutation libérale accentuant la pression économique sur les travailleurs-euses de la terre et entraînant la course à l’agrandissement structurel.

Durant la période des années 50 aux années 70, les gouvernant-e-s ont poussé à l’intensification de l’agriculture pour assurer le besoin de main d’œuvre nécessaire à la progression des profits capitalistes. Ensuite les capitalistes ont intensifié la pression économique pour accroître leurs profits sur la marge commerciale des produits agricoles. Par exemple, le prix du kilo de viande de porc est de 1,3 €, soit moins que dans les années 80, obligeant les éleveurs-euses à avoir plus de truies par actif pour dégager le même revenu avec les conséquences pour l’environnement que l’on connaît. Le syndicat agricole majoritaire et ultrapuissant, la FNSEA, est largement complice des choix politiques agricoles de par son pouvoir dans les chambres d’agriculture.

FNSEA, syndicat des bourgeois

Bien que largement majoritaire aux élections professionnelles (55% en 2007) et avec de nombreux adhérent-e-s la FNSEA ne défend que les intérêts d’une minorité de koulaks [Désigne la minorité des paysans riches lors de la révolution russe appartenant objectivement à la classe capitaliste en opposition aux petits paysans opprimés par le capitalisme et le régime tsariste] modernes. En effet, trois des présidents de la FNSEA ont eu par la suite de grandes responsabilités étatiques (Debatisse secrétaire d’État, Guillaume ministre, Guyot président de la FAO) et le président actuel Xavier Beulin possède 500 ha et est le patron de Sofiprotéol dont la mission est « d’investir et innover pour le développement et la structuration de la filière française des huiles et protéines végétales ».

Aux différents niveaux de l’organisation, il y a des agri-entrepreneurs [Ces responsables syndicaux sont bien souvent présidents de l'association foncière locale, soit des propriétaires fonciers en même temps que chefs d'entreprise] possédant des structures importantes dont les moyens capitalistes offrent un avantage comparatif conséquent par rapport à la majorité des exploitants agricoles. Aussi leur intérêt économique immédiat est d’accroître la pression économique pour favoriser leur développement personnel.

Pour maintenir son pouvoir sur des paysans-annes pressuré-e-s par ses choix politiques, la FNSEA est omniprésente dans les organisations professionnelles, dans les banques et assurances agricoles, dans la presse professionnelle et présente des personnes pour le pouvoir exécutif national ou régional de droite ou de gauche selon les opportunités [Par exemple Sophie FONQUERNIE, vice-présidente du conseil régional de Franche-Comté (PS) chargée de l'agriculture est 5e secrétaire de la FRSEA Franche-Comté (niveau régional de la FNSEA) et François GUILLAUME, président de la FNSEA de 1979 à 1986 et qui fut ministre de CHIRAC de 1986 à 1988 et est depuis député UMP de Meurthe-et-Moselle].

http://juralib.noblogs.org/files/2012/06/031.png

Les Paysan-annes alimentent un (énorme) tas de bureaucrates

En plus d’une pression économique intense et d’une domination politique omniprésente, les agriculteurs-trices supportent une armée mexicaine de bureaucrates [De témoignage direct, on a un cadre par conseiller technique dans la chambre d'agriculture de Franche-Comté]. Les récentes contraintes législatives de nature écologique se traduisent par un niveau bureaucratique supplémentaire avec des agents pour rédiger les cahiers des charges, suivre les pratiques, faire le bilan des mesures… Du côté des agriculteurs-trices, les partenaires et exigences administratives explosent, contraignant un travail déjà fastidieux, le tout entouré d’un mépris social plus ou moins diffus.

MSA, Chambre d’agriculture, Parc nationaux, Natura 2000, PAC, Parcs Naturels Régionaux, organismes de Formation, Safer, Services Vétérinaires, Fisc, coopératives… exigent une multitude toujours croissante de paperasses et de démarches coûteuses. Si on prend les services vétérinaires, il faut avoir identifié les animaux par deux boucles sur les oreilles, enregistrer chaque traitement vétérinaire par cinq champs obligatoires (produit utilisé, dose, animal traité, numéro d’ordonnance, date de fin de traitement). Il faut également noter toute la généalogie des mises bas (sur 500 brebis ce n’est pas trivial !)…

Pour couronner le tout, les capitalistes de l’agroalimentaire poussent à l’accroissement de normes sanitaires pour limiter la concurrence des petits ateliers de transformation ou des structures semi-industrielles comme les coopératives de transformation laitières.

Salarié-e-s agricoles, le lumpenprolétariat des temps modernes

Si les ouvriers-ères sont aujourd’hui une classe fantôme [Expression de J.-P. Levaray (Annexes de Tranches de Chagrin) pour signifier que dans l'univers médiatique et culturel majoritaire les apparitions des ouvriers-ères sont anecdotiques], c’est particulièrement le cas des salarié-e-s agricoles car largement absents des statistiques étatiques et syndicales. La plupart sont des travailleurs-euses saisonniers pour les travaux de récolte de l’arboriculture, vigne ou de travaux ponctuel de surcharge comme les conducteurs-trices de moissonneuses batteuses, les tondeurs d’animaux, bergers… Pour ce qui est des travaux de récolte, il y a des nombreuses personnes en difficultés sociales car n’ayant pratiquement aucune autre source de revenu avec de nombreux-euses sans-papiers. Les conditions de travail y sont souvent difficiles avec des rémunérations à l’heure minables, un isolement social important dû au rythme de vie décalé qu’implique vivre des saisons.

Pour les saisonniers et salarié-e-s de l’élevage, il est fréquent d’être seul face à son patron avec les risques de harcèlement au travail que cela implique. Ces salarié-e-s effectuent régulièrement du travail nocturne non majoré, des heures supplémentaires gratuites… avec très peu de moyens de se défendre sans risquer de perdre son emploi.

Retraites paysannes : c’était pas la peine de se faire chier !

À l’instar des ouvriers-ères, trop peu d’agriculteur-trices arrivent à la retraite et pour celles et ceux qui ont cette « chance », c’est enfin la délivrance : 659 € par mois pour les « chefs d’exploitation » et 523 € pour les « membres de famille »… un eldorado avec un minimum vieillesse à 742 € par mois, un seuil de pauvreté à 880 euros et 375’000 par mois pour Michel Rollier patron de Michelin (343 SMIC), le patron le mieux payé en 2010 [Pour les barèmes des retraites agricoles, le seuil de pauvreté Wikipédia et pour Rollier et le revenu des autres grands patron du CAC40].

Cotisant à un régime spécifique, les agriculteurs ont une retraite indexée sur les résultats de leurs exploitations dans leur carrière. Les gouvernants-es justifient cela par le fait que les agriculteurs-trices ont des dividendes de leurs possessions agraires. C’est largement vrai pour les koulaks mais douteux pour une grande partie de paysans-annes qui finissent leurs carrières avec des dettes supérieures à la valeur de « leurs » exploitations et ainsi que pour les salarié-e-s de l’agriculture.

Pour sortir de la misère, il faut sortir les fusils

Si les agriculteurs-trices font partie des opprimé-e-s les plus accablé-e-s, ils sont sans doute celles et ceux qui adhèrent le plus à l’idéologie de leurs oppresseurs avec de fortes sympathies pour la droite et l’extrême droite. Cela s’explique principalement par l’amour incommensurable des paysans-annes pour la possession de leur outil de production (surtout foncier agricole et troupeau).

Anarchistes, nous pensons que l’émancipation de celles et ceux qui travaillent ne peut se faire que dans le cadre d’une société collectiviste où ce qui sert à produire est le bien commun de toutes et tous au service de toutes et tous. Aussi, nous pensons que mis à part les koulaks, les travailleurs de la terre ont tout intérêt à combattre les tenants du capital pour une meilleure valorisation de leur travail et à se battre pour la propriété collective et la démocratie directe ne pouvant perdre qu’une vie de misère et de souffrance.

Si pour nous, le communisme libertaire est la voie de l’émancipation des agriculteurs-trices comme des ouvriers-ères, il est dans l’immédiat possible d’élever les luttes sociales pour sortir de cette situation dramatique. Lutter pour la réquisition immédiate des terres locatives, l’augmentation des prix d’achat des produits agricoles, alléger les contraintes bureaucratiques… sont des pistes de luttes à mener contre la classe capitaliste pour les travailleurs-euses de la terre en attendant de tordre le coup à celles et ceux qui nous pourrissent la vie.

Johann, Lons-le-Saunier
Infos et analyses libertaires n° 90, mars-avril-mai 2012
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Messagede alcibiade » 18 Juil 2012, 16:53

Grèce : « Ce que nous ne devons pas, nous ne le paierons pas »

C'est en Grèce mais ca pourrait être partout dans le monde .

Par Sophie Chapelle (12 juillet 2012) tiré de Bastanet mag site de luttes écolo et sociale .

Où en est la contestation sociale en Grèce ? Un an après l’occupation de la place Syntagma, devant le Parlement athénien, de nouvelles formes de résistance populaire ont émergé : services sociaux auto-organisés dans les quartiers, ventes de produits agricoles contournant la grande distribution, ou audit citoyen sur les dépenses publiques… La journaliste grecque Ira Sinigalia dresse pour Basta ! le bilan d’un mouvement en devenir, malgré la répression policière et le retour de l’extrême droite.


Basta ! : Un an après, quel bilan tirez-vous du mouvement d’occupation de la place Syntagma, devant le Parlement grec, à Athènes ?

Ira Sinigalia : C’était complètement spontané, une nouvelle manière de faire face à la crise. À l’image des Indignés espagnols, les citoyens se sont réappropriés l’espace public comme espace politique. Le mouvement à Athènes a démarré le 25 mai 2011, à l’appel du collectif des Indignés. Des milliers de personnes ont envahi la place Syntagma pour protester contre les mesures d’austérité. Des réunions rythmaient chaque journée, des groupes travaillaient sur les questions économiques ou politiques. Nous voulions faire revivre la démocratie athénienne.

Les 28 et 29 juin 2011 ont constitué un pic dans cette révolte pacifique. Nous voulions bloquer l’accès au Parlement, où les députés devaient se prononcer sur le nouveau mémorandum. La majorité des Grecs y étaient opposés. L’information a circulé très vite sur les réseaux sociaux. Nous avons vraiment pris la mesure de ce que peut être la « démocratie immédiate ». Pendant deux jours, partout sur la place, des gens discutaient, proposaient, dansaient, chantaient. Quand j’en parle, j’ai la chair de poule !

Ce moment de révolte pacifique a été fortement réprimé par la police…

La police a réagi très violemment. Il y a eu beaucoup de blessés parmi les manifestants. Le nuage de gaz lacrymogène nous empêchait de respirer. Toutes les issues de la place étaient bouclées. Heureusement, le personnel du métro a ouvert les rames, ce qui a permis de se mettre à l’abri. Nous nous attendions à cette violence, mais cela a été un choc pour la population. Un signal clair que le gouvernement voulait faire cesser le mouvement. Après les 28 et 29 juin, la place a continué de se remplir. Mais les vacances d’été n’ont pas permis au mouvement de repartir. Après août, la police intervenait dès qu’il se passait quelque chose. Un jour, un professeur grec est venu faire une déclaration, et la police est arrivée en masse. Le mouvement de Syntagma s’est terminé comme ça. Nous ne pouvions pas en rester là.

Quelles sont vos nouvelles formes de résistance ?

Le mouvement de Syntagma s’est transféré dans les quartiers voisins. Les habitants se réunissent régulièrement face à la crise économique et financière : ils organisent des repas communs, mettent en place des services médicaux pour les personnes ne pouvant pas payer les soins. Des sortes de comités de quartier, où on peut avoir un soutien sanitaire mais aussi des conseils juridiques gratuits. La plupart des personnes actives dans ces mouvements sont chômeurs. Il y a en permanence des appels à de nouvelles mobilisations et actions. Ce volcan va se réveiller un jour, c’est certain, mais sous une nouvelle forme.

Avez-vous lancé un audit de la dette grecque ?

Des économistes de gauche ont lancé il y a deux ans une initiative populaire sur l’analyse des dépenses publiques, en partant du constat que la dette publique est trop importante et ne peut pas être remboursée. Il s’agit de savoir pourquoi et comment nous en sommes arrivés à cette situation, grâce à un « comité de vérification ». Nous nous mobilisons pour l’élimination d’une dette que le peuple grec n’a pas contractée : ce que nous ne devons pas, nous ne le paierons pas.

Nous sommes aussi préoccupés par la dette écologique. Un énorme plan de privatisations se prépare. La Grèce ambitionne de capter jusqu’à 20 milliards d’euros d’investissement dans les prochaines décennies, pour mettre en place une très grande production d’électricité photovoltaïque. Comme le projet Helios, une immense centrale solaire sur 20 000 hectares, pour exporter de l’électricité vers l’Allemagne. Des terres agricoles vont être cédées quasi gratuitement.

Le « mouvement des pommes de terre » et ses ventes directes aux populations ont-ils perduré ?

Des producteurs du nord de la Grèce sont venus à Syntagma pour vendre leurs pommes de terre à des prix très bas. Cette initiative s’est produite à plusieurs reprises et pas seulement avec les pommes de terre. C’était une façon de court-circuiter et de dénoncer les intermédiaires qui empochent de fortes marges. Cela a eu des impacts énormes. Les supermarchés ont commencé à avoir très peur. Mais la vente directe se poursuit. L’entrée dans l’Union européenne a complètement désorganisé notre agriculture. Nous sommes devenus, par exemple, importateurs d’ail de Chine. Tout cela nous interroge sur la manière dont nous pouvons restructurer notre agriculture, car c’est notre force en Europe.

Comment les mouvements étudiants participent-ils à la mobilisation ?

Le taux de chômage chez les jeunes dépasse les 30 %. Ils étudient mais savent qu’il n’y aura pas de travail. Les universités essaient de suivre la dynamique du mouvement mais elles n’impulsent pas. Un des dangers les plus importants aujourd’hui, c’est Aube dorée, ce mouvement d’extrême droite qui puise dans les idées de Syntagma mais leur donne un contenu xénophobe, réactionnaire et souverainiste. Notre mouvement a encore un avenir, il est en devenir. Lorsqu’un vieil homme s’est suicidé début avril sur la place Syntagma (voir sa lettre), un grand rassemblement a immédiatement suivi. Chaque fois qu’un vote en lien avec le mémorandum a lieu, nous savons que nous avons rendez-vous à Syntagma.

Propos recueillis par Sophie Chapelle
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Messagede alcibiade » 05 Sep 2012, 12:55

Salut dans le courrier internationnal du 5 septembre un article sur un village andalou autogèré par les paysans , aprés la lutte la réussite .
Mermet dans son emission sur France inter 16h a parlé de la CNT Vignoles la semaine dernière et des premiers libérateurs de Paris ( 9° compagnie, 2° DB) en 1944 qui étaient des républicains et des anars espagnols . Certains me traitent de nostalgiques c'est leur droit ! Pour moi l'Anarchisme c'est avant tout du bon sens . Je visionnais récemment le fim qui retrace l'expérience pédagogique de Célestin Freinet "L'école buissonière" c'est un excellent film fait par une coopérative de cinéma dans les années 50 avec Bernard Blier . On y voit le prof rénovateur détruire l'estrade et la discipline au profit du désir d'apprendre et de faire participer enfants, parents et amis à l'augmentation du savoir collectif et de la débrouillardise du groupe . Bref l'autonomie du territoire et l'innovation pédagogique se sont heurtés comme maintenant à la médiocratie, aux commercants malhonnètes aux notables et aux idiots . Les enfants et les parents de ce film, de cet expèrience soutiennent le prof rénovateur car ils sentent qu'il aprennent des choses utile dans la bonne humeur et la solidarité . Aprés 80 ans et même plus les expèriences pédagogiques actives sont extrèmement rares les profs étant bridés par des programmes obligatoires qui zappent l'essentiel au profit de connaissances trop acadèmiques .
Solidarités anarchistes .
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Messagede alcibiade » 30 Mar 2013, 12:51

Salut de tout temps les révolutionnaires se sont réunis pour faire le point et tracer des perspectives . Hier St Ymier avec les anars aujourdhui Tunis avec le FSM demain ?? Avec l'echec économique des islamistes aprés les révolutions maghrèbines l'échec des gauches et des droites en Europe il est positif que les représentants et acteurs des luttes mondiales se rencontrent . Salutations anarchistes .

Altermondialisme : le Forum social
Mardi 26 mars 2013

Le Forum social mondial a lieu en ce moment du 26 au 30 mars 2013 à Tunis, en Tunisie. Site officiel de l’événement : www.fsm2013.org/fr
Des rencontres régionales ou thématiques ont déjà eu auparavant, notamment un Forum Social Urbain à Naples, en Italie, du 3 au 7 septembre 2012 et un Forum social thématique "La Méditerranée débarrassée des armes nucléaires" le 9 mars à Marseille, organisé par ICAN France (Campagne Internationale pour l’Abolition des armes nucléaires).
Des forums thématiques ont aussi lieu à Tunis même, comme le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 23 au 25 mars 2013 (voir le programme ici). Le 3ème Forum Mondial des Médias Libres (FMML) quant à lui, du 24 au 30 mars, accompagnera le Forum social mondial dont il couvrira les activités, tout en développant ses problématiques propres.
Enfin, la modalité "Forum étendu" permet d’organiser des activités concrètes ailleurs qu’à Tunis et / ou de suivre ou participer au FSM via Internet.



Sommaire de cet article
Introduction aux Forums sociaux mondiaux
La chronologie des Forums sociaux mondiaux
Forum social mondial à Tunis, du 26 au 30 mars 2013
Forum social mondial à Dakar, université Cheikh Anta Diop, du 6 au 11 février 2011
Le Forum social mondial de 2009 à Belem au Brésil
Ressources documentaires
Introduction aux Forums sociaux mondiaux
Genèse du FSM
Héritière du tiers-mondisme, de mouvements chrétiens, notamment latino-américains, des rassemblements de la société civile lors de conférences internationales (ainsi le Forum des ONG lors de la Conférence de Rio sur l’environnement et le développement en 1992), la mouvance dite « anti » puis « alter-mondialiste » rassemble des ONG, mouvements sociaux, syndicats… Son slogan, « un autre monde est possible » ou « d’autres mondes sont possibles » répond au « TINA » (there is no alternative) du capitalisme. Le mouvement s’étend maintenant dans les différents continents et les forums sociaux nationaux ou continentaux se multiplient.

Le Forum social mondial est l’un des moyens d’expression de la mouvance altermondialiste. Après la mobilisation de la société civile contre l’OMC en 1999 à Seattle, exprimant le refus de l’ordre économique néo-libéral porté par les institutions financières internationales, le FSM est une initiative d’associations, de mouvements et syndicats brésiliens. Il est né à Porto Alegre en 2001, où le premier FSM rassemble 20 000 participant-es, en contre-point au forum économique de Davos.

Mode d’organisation
La charte du Forum social en fait un espace réservé à la société civile (associations, mouvements sociaux, syndicats, organisations de femmes, de paysans, universitaires, medias alternatifs...), sans gouvernements ni partis politiques, basé sur des valeurs de diversité, de créativité, de non-hiérarchie.

Article 1 de la charte : « Le Forum Social mondial est un espace de rencontre ouvert visant à approfondir la réflexion, le débat d’idées démocratique, la formulation de propositions, l’échange en toute liberté d’expériences, et l’articulation en vue d’actions efficaces ».

Réunissant plus de cent organisations, un Conseil international définit les orientations générales. Il n’y a ni porte-parole, ni déclaration finale. Les milliers de séminaires et d’activités des forums sociaux sont proposés et auto-gérés par les participant-es.

Le conseil international du FSM comporte environ 150 organisations. Il n’est pas habilité à parler au nom du FSM ni à prendre des décisions politiques. Il a été traversé il y a quelques années par un débat entre ceux qui veulent garder la vocation de forum de rencontre, débat, élaboration d’alliances, et d’autres qui estiment urgent que le FSM devienne un acteur politique, avec un programme.

Un comité d’organisation est chargé de la logistique du Forum, du respect des principes, de la méthodologie, de la consultation et de la mobilisation de l’ensemble des acteurs. Il comporte différentes commissions : communication, mobilisation, finances, méthodologie, sécurité, santé, diasporas, genre (égalité femmes-hommes), jeunesse, culture.

Forums régionaux, forums thématiques, forums sociaux d’acteurs...
Le FSM essaime en forums sociaux continentaux (Forum social européen, Forum social de l’Arc Atlantique en Afrique, Forum social des Amériques...), nationaux, régionaux (Forum social européen, américain, africain, maghrébin..), locaux, thématiques (Forum Sciences et démocratie, Forum mondial sur théologie et libération), Forum social urbain, forum social de l’éducation, de la souveraineté alimentaire, et forum sociaux d’acteurs (forum des autorités locales pour l’inclusion sociale, forum ou assemblée mondiale des migrants…).

Le mouvement altermondialiste et le forum social, pour se développer, utilisent pleinement les technologies de l’information et de la communication : ainsi le site du "forum social étendu"" permet de recenser toutes les activités qui se déroulent dans le monde en même temps que le Forum social, avec des temps d’interconnexion par voie de vidéo ou audioconférence, tchat, etc.

L’organisation du FSM est soutenue financièrement notamment par des Fondations d’Europe du Nord et par des ONG. Lire l’article d’’analyse du financement du FSM sur Bastamag

La chronologie des Forums sociaux mondiaux
Le Forum social mondial prend de l’ampleur et s’enracine dans tous les continents : après Porto Alegre en 2001, 2002, 2003, il se tient en Inde à Mumbai en 2004, puis se déconcentre simultanément à Bamako (Mali), Karachi (Pakistan) et Caracas (Vénézuela) en 2006, pour se recentrer à Nairobi en 2007. En janvier 2008, le forum social mondial s’est tenu pendant le Forum économique de Davos (24 à 28 janvier 2008). Il a eu pour particularité de se dérouler sous forme d’événements organisés librement partout dans le monde, avec une journée particulière de mobilisation le 26 janvier. En 2009, le FSM s’est tenu à Belem, au Brésil dans l’Etat de Pará, du 27 janvier au 1er février.
En 2010, pour les dix ans du FSM, c’était de nouveau un forum simultané sur les différents continents et des actions dans le monde durant toute l’année, précédées par une Assemblée des mouvements sociaux (AMS) à Sao Paulo au Brésil du 21 au 23 janvier.
En 2011 le Forum social mondial a eu lieu sur le continent africain, à Dakar au Sénégal, du 6 au 11 février.
Le prochain Forum social mondial aura lieu à Tunis, du 26 au 30 mars 2013, conformément à la décision du Conseil International à Paris et confirmée à Monastir (Tunisie) en juillet 2012.

Forum social mondial à Tunis, du 26 au 30 mars 2013
Le Secrétariat Tunisien du Forum Social Mondial 2013 est constitué de l’UGTT, du FTDES, de la LTDH, de l’ATFD, de Raid-Attac, de l’Union des Diplômés chômeurs, de l’AFTURD, du CNLT et le barreau de Tunisie. Le Secrétariat Tunisien du FSM 2013 a mis en place des commissions et présenté le planning :
15 octobre 2012 : lancement du site du FSM 2013 et du processus d’enregistrement des organisations et d’ouverture des propositions d’activités
1er décembre 2012 : clôture de la phase de propositions d’activités et publication des propositions avec les coordonnées des contacts
2 au 15 décembre 2012 : phase de regroupement des activités
16 janvier à 31 janvier 2013 : enregistrement des demandes d’assemblées de convergence et affectation des espaces
1er février à 28 février : élaboration du programme final, traduction dans les langues véhiculaires du FSM,
1er mars au 20 mars 2013 : mise en place logistique, impression du
26 à 30 mars : déroulement du FSM 2013
30 mars 2013 : manifestation de clôture
31 mars au 1er avril 2013 : réunion du Conseil International du FSM à Tunis.

Enregistrement au FSM 2013

Axes thématiques du FSM 2013
1- Pour un approfondissement radical des processus révolutionnaires et de décolonisation au sud et au nord par l’épanouissement de nouvelles expressions sociales contre les dictatures politiques et celles des marchés, et pour le rétablissement des droits des peuples à disposer d’eux mêmes et de leur souveraineté sur leurs ressources et leur destinée.

2- Pour un monde débarrassé de toute hégémonie et de toute domination impérialiste exercée par le biais de la dette et du libre échange comme outil d’appauvrissement, d’appropriation des richesses et de soumissions des peuples, des sociétés transnationales et du capital financier, de l’oppression patriarcale et des inégalités systémiques, et par des politiques sociales néolibérales comme machines de guerre contre les peuples.

3- Pour la construction de nouveaux universalismes - comme réponse à la crise civilisationnelle et à la marchandisation de la vie -, fondée sur la justice environnementale et l’accès universel et durable de l’humanité aux biens communs, la préservation de la planète comme source de vie, en particulier de la terre, de l’eau, des forêts, des sources d’énergie renouvelable et de la biodiversité, le respect des droits des peuples indigènes, natifs, originaux, autochtones, et des diasporas, de leurs cultures, identités, territoires, langages et savoirs.

4- Pour une société humaine fondée sur les principes et les valeurs de dignité, de diversité, de justice, d’égalité entre tous les êtres humains, indépendamment des genres, des cultures, de l’âge, des incapacités, des croyances religieuses et sur le respect des droits individuels et collectifs, civils et politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux ; et pour l’élimination de toutes les formes d’oppression et de discrimination basées sur le racisme, la xénophobie, les systèmes de castes, l’orientation sexuelle et autres.

5- Pour la liberté de circulation et d’établissement de toutes et de tous, plus particulièrement des migrants et des chercheurs d’asile, des personnes victimes du trafic humain, des réfugiés, des peuples indigènes, originaires, autochtones, traditionnels et natifs, des minorités, des peuples sous occupation, des peuples en situation de guerre et conflits et pour le respect de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

6- Pour la justice cognitive : Pour le droit inaliénable des peuples au patrimoine culturel de l’humanité, pour la décolonisation de la pensée et la démocratisation des savoirs, des cultures, de la communication et des technologies ; et pour la fin des savoirs hégémoniques et de la privatisation des savoirs et des technologies, et pour un changement fondamental du système des droits de la propriété intellectuelle et de la recherche scientifique.

7- Pour la construction de processus démocratique d’intégration et d’unions entre les peuples pour la réalisation de leur aspirations à la dignité et au mieux-être, et qui soient des réponses aux stratégies de division et d’hégémonie, et pour la généralisation des pratiques et des formes de solidarité qui renforcent la coopération entre les peuples.

8- Pour un monde en paix débarrassé de la guerre comme instrument de domination économique, politique et culturelle, des bases militaires et des armes nucléaires, et respectant les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et de leurs ressources, et protégeant les peuples vivant sur des territoires occupés, sans états ou en situation de conflit.

9- Pour un monde démocratique garantissant, sans discrimination aucune, la participation de toutes et de tous à la vie et aux décisions politiques et économiques à tous les niveaux, local, national et international, dans le cadre d’institutions et de modèle de gouvernance réellement démocratiques, y compris du système des Nations Unies et des institutions financières internationales

10- Pour la construction d’alternatives au capitalisme et à la mondialisation néolibérale régulées sur la base des principes de coopération, de justice fiscale et de redistribution internationale des richesses, centrées sur les besoins fondamentaux des peuples, mettant en avant de nouvelles manières de produire, de consommer et d’échanger, utilisant des énergies non nucléaires renouvelables, et interdisant les paradis fiscaux

11- L’avenir du Forum : pour une réflexion collective sur les mouvements sociaux, le sens des nouvelles luttes ainsi que sur le processus du Forum Social Mondial lui même, les perspectives et stratégies pour l’avenir, afin de garantir la réalisation effective d’un autre monde possible et urgent pour tous et toutes.
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Messagede alcibiade » 30 Mar 2013, 12:52

Le Coeur et la Raison, souvent les activistes se divisent en ces 2 entités . Les uns Rationnalistes expliquent en tout sens avec leur cerveau gauche le bien fondé "INELUCTBLE et VERIDIQUE" de leur thèses . Les autres avec leur cerveau droit expliquent en tout sens que le coeur, l'enthousiasme, l'harmonie universelle , l'absolu ..doivent être rechercher par l'action et l'écoute de soi . Parfois il y a des philosophes qui font la synthèse. Sinon en général ils ne s'aiment guère ... Il existe une 3°option qui consite à s'inspirer des méthodes , groupes, territoires qui fonctionnent correctement . C'est le pragmatisme qui n'a que faire des considérations métaphysiques divers.
En Science en politique et en religion ces divergences sont flagrantes . Mais dans tout les cas il me semble que les individus et les peuples étaient prédisposés à une ou plusieurs de ces options . Les fanatiques sont des personnes sans coeur qui surexploitent leur coté rationnel en vue du Bien Suprème quitte à commettre des absurdités vis à vis de ce même Bien Suprème. En fouettant et en coupant les membres des voleurs des violeurs et des alcoliques les fanatiques croient sincèrement que cela va faire regresser le mal sur terre ! A l'inverse en tolérant tout et n'importequoi les idéalistes laxistes croient que l'humanité va s'améliorer !
Les communistes chinois actuels croient que parcequ'ils sont devenus la 1° puissance économique mondiale ils font honneur au Communisme, à la race chinoise . Ils ont utilisé le pragmatisme dans le but d'être les plus riches du monde tout en restant politiquement et symboliquement communiste . Alors que l'on peut aussi pragmatiquement les traiter de fascistes et d'esclavagistes . Pareil pour les religions de fanatiques qui imposent l'enfer à leur concitoyens .
Salutations anarchistes .
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Re: actualités récentes

Messagede alcibiade » 03 Avr 2013, 12:06

Salut l'Atelier est un resto bar boutique alternative dans le sud de la Creuse , il y a aussi une radio et plein d'activités aux alentours. de Royére de vassiviére sur le plateau des mil vaches .
Si vous souhaitez être tenu au courant par email des activités de L'ATELIER
http://www.radiovassiviere.com/

Tous les jours Bar - Resto - Internet : ouvert du Mardi au Dimanche de 9h à 20h en semaine, jusqu'à 23h le week-end. Sandwichs à toute heure, point d'accès Internet permanent, flipper, baby-foot et billard...

Boutique ouverte aux mêmes horaires que le bar. Produits locaux, commerce équitable, vins, artisanat, jouets, vêtements…

De temps à autre des spectacles et concerts improvisés, des tournois de baby, de belote ou de tarot en fonction des envies. Les dates des animations sont susceptibles d'être modifiées, aussi n'hésitez pas à nous contacter.



AVRIL - 2013

Du 9 Mars Au 14 Avril : Exposition
Les Fables de la Fontaine
Dessins de Jean-Luc Dècle



Samedi 6 Avril - 11h : Conférence - Débat
Petit changement de programme
Le rendez-vous du samedi 6 avril à 11h autour d'un brunch change de thème.
Débat "L’ère Numérique" avec Médiapart et Xavier Monnier de Backchich.
Dans le cadre des 2èmes Rencontres du journalisme engagé et du média libre organisées par Radio Vassivière.
Brunch sur réservation au 06.63.94.76.88

http://www.radiovassiviere.com/


Jeudi 18 - 19h Et 20h30 : Projections
19h : Télé Millevaches du mois d'Avril
20h30 : Electroma
Un film de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, 2007, 1h14

après avoir réalisé leurs propres vidéo-clips, les Daft Punk présentaient à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2006 Electroma, long métrage rétro-futuriste.
Une odyssée visuelle et musicale qui suit l'histoire de deux robots dans leur quête pour devenir humains.



Vendredi 26 Avril - Dès 18h : Vernissage
Feuillage, Silence, Encore
Exposition de Gaëlle Maas et Caroline Gautier

Suivi à 21h par la projection d'un court métrage d’animation de Ronald Grandpey.
à 21h30 d'un spectacle de danse improvisée par la Compagnie Bête(s)
Et à 22h , soirée mix avec Mr Panda et la radio Beaub FM




MAI - 2013

Samedi 4 Mai - 16h Et 20h30 : Projections
Introduction d'un cycle sur la psychatrie

16h : documentaire (à définir)
20h30 : Shock Corridor
Un film de Samuel Fuller, 1963, 101 minutes
(film déconseillé aux moins de 12 ans)
Ambitieux, le journaliste Johnny Barrett entend décrocher le Prix Pulitzer. Pour cela, il se fait interner dans un hôpital psychiatrique où il enquête sur une affaire de meurtre.



Vendredi 10 Mai - 19h : Apéro Concert
BASTIEN RIBOT TRIO
(Jazz Swing)

Bastien Ribot sera entouré de deux musiciens d’exception : le guitariste Emile Mélenchon et le contrebassiste Rémi Bouyssière.
Ses compositions, allant du bop à la fusion et gardant comme ligne directrice la mélodie, permettent de mettre en valeur un instrument trop peu pratiqué en jazz : le VIOLON !
Didier Lockwood confie à son sujet : « Les grands violonistes de jazz ne sont pas légion, Bastien Ribot est en ce domaine une exception tant pour ses grandes qualités d’improvisateur que pour sa virtuosité. Dans la lignée de la grande tradition du violon jazz français, Bastien Ribot se permet de prolonger cette tradition dans le plus riche des modernismes. »


http://www.bastienribot.com/
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