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Messagede alcibiade » 03 Avr 2013, 12:08

de Brigitte et Jean Bonnefille
::Du 1er avril (jour des utopies) au 1er mai (jour des acteurs), principalement à Montreuil, mais pas que..., festival d'engagement citoyen Tous acteurs !

Plus de 60 événements : films, ateliers, spectacles, rencontres, conférences…

Plus de 30 associations partenaires.

Détails ici: http://montreuilentransition.fr/tous-acteurs/

Mardi 2 avril, à 19h, à Paris (20e), séance des Maîtres ignorants. Question abordée : "les ennemis de la démocratie", à l'invitation de Bertrand. Les courants favorables à la démocratie directe sont souvent victimes de leur propre enthousiasme : ils négligent grandement les forces qui s’opposent frontalement à la perspective d’un pouvoir exercé par le peuple. Parvenir à cerner ces dernières permet de préciser les contours d’un tel projet mais surtout de prévenir les offensives et les manœuvres qui ne manquent pas lorsque les enjeux deviennent importants. Lors de cette séance, il s’agira de partir des expériences vécues ou rapportées pour lister, et éventuellement classer, non les groupes ou formations, mais les tendances, les mouvements et les idéologies qui combattront par tous les moyens et jusqu’au bout les principes de l’auto-organisation et de l’émancipation collective – et, ultérieurement, élaborer des stratégies afin de les contrer.

Inscriptions : http://www.lesmaitresignorants.org/?page_id=306.

Café Le Lieu-dit, 6 rue Sorbier.

Mardi 2 avril, à 19h, à Paris (8e), ciné-club ukrainien "La Terre outragée", en présence de la réalisatrice Michale Boganim. Il s’agit du premier film de fiction autour de la catastrophe de Tchernobyl tourné sur les lieux. 26 avril 1986. C’est le jour du mariage d’Anya et de Piotr. Le petit Valéry et son père Alexei, physicien à la centrale nucléaire de Tchernobyl, plantent un pommier. Nicolai, le garde-forestier, fait sa ronde dans les forêts environnantes. Soudain, un accident se produit à la centrale nucléaire. Insidieusement, la radioactivité transforme la nature. La pluie devient jaune, les arbres deviennent rouges. Piotr, pompier volontaire, part pour aller éteindre les flammes. Il ne reviendra jamais. Quelques jours plus tard, la population est évacuée. Alexei, tenu au silence par les autorités, préfère disparaître. Dix ans plus tard, la ville de Pripiat, désertée, est devenue un no man’s land et une étrange attraction touristique. Anya se rend tous les mois dans la Zone où elle officie en tant que guide, tandis que Valéry y retourne pour retrouver des traces de son père. Et Nicolai continue à cultiver un jardin empoisonné. Le passage du temps leur permettra-t-il d’accepter l’espoir d’une nouvelle vie ?

Entrée libre. Contact : 01 43 59 03 53.

Espace culturel de l’ambassade d’Ukraine, 22, av. de Messine (Mo Miromesnil).

Mardi 2 avril, à 20h, à Paris (11e), rencontre-concert « L'art, principe actif »

Il existe une publication qui, depuis plus de dix-sept ans, traite des relations entre le geste artistique et la réalité politique des sociétés contemporaines. Cette revue combative et exploratrice répond au nom de Cassandre/Horschamp. L’Association des amis de Cassandre/Horschamp et la Maison des métallos vous invitent à une soirée autour du musicien Bernard Lubat et une trentaine de participants (acteurs, musiciens, écrivains, philosophes, slameurs, metteurs en scène, institutionnels, politiques...).

Entrée sur participation libre. Réservation : reservation@maisondesmetallos.org, 01 47 00 25 20.

Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre-Timbaud (Mo Couronnes ou Parmentier).

Mercredi 3 avril à 19h30, à Paris (10e), rencontre Mycélium avec Bernard Alonso, permaculteur, et présentation du projet expérimental de création d'une microferme permacole à la Boudaisière, projet porté par Maxime de Rostolan.
La brochure ici : http://biomimdesign.files.wordpress.com ... re2013.pdf

Centre Ciat (1er sous-sol), 32, rue de Paradis (Mo Poissonnière, Château-d’Eau).

Mercredi 3 avril, à 20h30, à Montreuil (93), ciné-lutte : Le Méliès Ephémère, soirée cinéma exceptionnelle placée sous le signe de la lutte. L’Espace 1789 est heureux d’organiser en partenariat avec des spectateurs montreuillois en lutte (l’association Renc’Art au Méliès) une séance sur les combats ouvriers contre les fermetures d’usines. Vous découvrirez le court métrage de Paméla Varéla (réalisatrice audonienne) Souffre ! puis le documentaire La Saga des Conti (de Jérôme Palteau) sur les ouvriers de Continental. Les deux réalisateurs seront présents, ainsi qu'Edouard Martin, de l’intersyndicale d’Arcelor Mittal de Florange, et Xavier Mathieu de l’intersyndicale de Continental de Clairoix. Le débat sera mené par Stéphane Goudet, ancien directeur du cinéma municipal Le Méliès (Montreuil), licencié après quarante-cinq jours de grève des salariés.

Cinéma Le Méliès (Mo Croix-de-Chavaux).

Jeudi 4 avril, 14-19h, à Saint-Denis - La Plaine (93), « Le parasite comme stratégie artistique, brouillage et perturbation des appareillages ». L'action artistique et ses significations politiques/l'action politique et ses significations artistiques.

Maison des sciences de l'homme Paris-Nord http://www.mshparisnord.fr/, salle C, 4, rue Croix-Faron.

Du jeudi 4 au dimanche 7 avril et samedi 13, à Paris (20e), Bagnolet, Ivry, 4e Festival Pico y Pala : diffusion du cinéma engagé argentin et latino-américain. Projections-débats sur des problématiques politiques et sociales d'Amérique latine ou d'actualité en France. http://picoypala.canalblog.com/

- Jeudi 4, à 19h : Sans patrons.

À la Cantine, 331, rue des Pyrénées, à Paris 20e (Mo Jourdain).

- Vendredi 5, à 20h : Violences policières dans les quartiers populaires.

À La 20e Chaise, 38, rue des Amandiers, à Paris 20e (Mo Père-Lachaise).

- Samedi 6, à 16h : Corps, autonomie et luttes de femmes.

Toute la journée : à boire et à manger à prix libre ! Initiation au Tango Queer avec Charlotte Hess (www.charlottehess.fr).

Au Transfo, 57, rue de la République, à Bagnolet (Mo Gallieni, Robespierre).

- Dimanche 7, à partir de 12h, Territoires à défendre : Amérique latine, Notre-Dame-des-Landes

Grande journée de soutien aux inculpéEs de Notre-Dame-des-Landes organisée avec le Collectif du Jardin solidaire d’Ivraie et le Collectif francilien de soutien à la lutte de NDDL. http://jardinivraiesolidaire.wordpress.com/

Au jardin collectif L'Ivraie solidaire, à l'angle des rues Maurice-Coutant et Marcel-Lamant, à Ivry-sur-Seine (Mo Mairie-d'Ivry).

- Samedi 13, à 18h30 : rencontre avec la radio Colifata, avec le projet Sovo (Son et Voix) et Utopsy

Au Lieu-dit, 6, rue Sorbier, à Paris 20e (Mo Ménilmontant).

Vendredi 5 avril, à 20h, à Paris (11e), Ciné Léon, projection de Marcel Manville, d'homme à hommes, film de Véronique Kanor : « Après un engagement en tant que résistant dans la seconde guerre mondiale puis en tant qu’avocat militant auprès des Algériens lors de la guerre de libération de l’Algérie, Marcel Manville va tout tenter pour que sa Martinique natale devienne indépendante. Grand AMI de Frantz Fanon, Marcel Manville prônera la “violence rédemptrice”. Le film raconte la formation, le combat et les sacrifices d’un Martiniquais farouchement anticolonialiste. »

Suivi d'une rencontre-débat avec la réalisatrice... et de la traditionnelle auberge espagnole pour partager ensemble nos p'tits plats et boissons. Entrée libre.

Au centre d'animation Mercoeur, 4, rue Mercoeur.

Du vendredi 5 au dimanche 7 avril, à 20h (dimanche 7 à 15h), à Paris (18e), "Avenir radieux, une fission française", pièce de théâtre sur le nucléaire, par la compagnie Un pas de côté (http://unpasdecote.org/) et Nicolas Lambert. En attendant le troisième volet de la trilogie Bleu/pétrole, blanc/nucléaire, rouge/armement prévu pour la saison 2013-2014…, ce deuxième volet s'attaque à l'instauration du nucléaire en France.

http://www.legrandparquet.net/le-grand- ... aison.html,

Grand Parquet, 35, rue d'Aubervilliers (Mo Stalingrad, Riquet Marx-Dormoy), 01 40 05 01 50.

Samedi 6 avril en matinée, à 9h45, à Paris (18e), atelier "Faire ses pâtes"

http://ateliers-ecologie-pratique.org/A ... pates.html

Dans les locaux d’Ecobox, au 17, rue de la Chapelle (Mo Marx-Dormoy, code d’entrée : A2546. Le local d’Ecobox est au fond de l’impasse, porte à gauche, avant le théâtre de Verre).

Samedi 6 avril, à Bagnolet (93), journée bricolage et portes ouvertes de l’atelier construction de cabane du Collectif francilien NDDL*. Vidéotract : http://vimeo.com/62212981

Au Transfo, 57, rue de la République, à Bagnolet (Mo Gallieni, Robespierre).

Samedi 6 et dimanche 7 avril, à Paris (2e), constituante de la Coopérative écologiste 2013

- Samedi 6, 10h-19h : assemblée générale constituante ayant pour mission de définir, de choisir et d'amender les éléments constitutifs de la “Coopérative écologiste”.

- Dimanche 7, 9h30-18h : forum ouvert afin de dessiner les contours du fonctionnement, de créer des groupes d’action/réflexion/projet et de déterminer les objectifs de l’année à venir.

Participation libre avec un minimum de 5 euros par jour et par personne.

Inscription obligatoire. Formulaire d'inscription : http://goo.gl/Pg3DK

Contact : constituanteecolo@gmail.com, https://sites.google.com/site/preparati ... uantecoop/, Christelle de Crémiers, 06 62 16 83 10, Amaru M’Bape, 06 68 88 84 46.

Mairie du 2e, 8, rue de la Banque (Mo Bourse).

Lundi 8 avril, à 18h30, à Paris (10e), présentation du livre Main basse sur la terre de Stefano Liberti et débat sur l'accaparement terres, avec Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Anne-Cécile Robert (Monde diplomatique) et Luc Lamprière (Oxfam France). Organisation : Editions Rue de l'Echiquier http://www.ruedelechiquier.net/les-livres.

Comptoir général, 80, quai de Jemmapes (Mo Jacques-Bonsergent, République ou Goncourt).

Mardi 9 avril, à 17h30, à Paris (10e), mardi de 4D « ville, transition écologique, formes urbaines » : comment promouvoir un développement durable de la ville de demain ? Vers quelles structures orienter sa croissance ? Parmi les grands objectifs à retenir, la lutte contre l’étalement urbain est à renforcer car cet étalement contribue largement à l’artificialisation des sols, au gaspillage de l’énergie fossile, à l’appauvrissement du patrimoine naturel, et entrave l’épanouissement de la démocratie participative.

Ce mardi de 4D sera consacré à une analyse des causes du phénomène, de son ampleur, de ses principales conséquences et à l’esquisse des politiques qui permettraient de réorienter la croissance urbaine, par une maîtrise des problèmes fonciers, par la réglementation, par la fiscalité et la tarification des services publics, par le développement de la concertation aux bons niveaux, et globalement par une nouvelle planification locale à inventer. En définitive, ce sont bien de nouveaux modes de vie qu’il faut ainsi promouvoir. Avec toute leur complexité, les villes sont un enjeu central pour la transition écologique qui s’impose à nous.

Intervenants : Xavier Desjardins, maître de conférences à Paris I ; Marion Richard, chargée de mission action-climat au RAC (Réseau Action Climat) ; Marc Wiel, urbaniste ; Michel Mousel, président fondateur de 4D. Animation : Michel Rousselot et Jean-Pierre Piéchaud.

Inscription : Aïcha Debouci, adebouci@association4d.org

Informations : http://www.association4d.org, info@association4d.org, 01.44.64.74.94.

Mairie du 10e, 72, rue du Faubourg-Saint-Martin.

Mardi 9 avril, à 19h, à Paris (8e), réunion de la promotion 2012-2013 des Maîtres ignorants afin de finaliser la programmation des sessions de formation pour 2013.

Inscriptions : http://www.lesmaitresignorants.org/?page_id=363.

A L'Oiseau blanc, 19, rue de Rome (Mo Saint-Lazare).

Samedi 13 avril, à Notre-Dame-des-Landes (44), Sème ta ZAD, grande manif de mise en culture pour redonner vie aux terres humides par les semailles appropriées (appel des zadistes en note **). Par la même occasion, le Collectif Ile-de-France compte installer la cabane/maison qu'il construit depuis deux mois. Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile : le 17 novembre nous étions 40 000 à reconstruire, le 13 avril nous occuperons et cultiverons pour que la ZAD échappe au béton.

RDV fourche en main à 10h pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentour pour aller occuper les terres et commencer les chantiers. A midi, chacunE est invitéE à amener une tarte à partager.

Le soir, bal et banquets.

http://zad.nadir.org/semetazad

Affiches et tracts : https://zad.nadir.org/spip.php?article1351

Contact : semetazad@riseup.net

Samedi 13 avril, en Ile-de-France, journée consacrée à la Terre, en synchronicité avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Armez-vous (pacifiquement) de bêches et de grattoirs, remplissez vos poches de petites graines et partez semer en petits commandos d'action jardinière. Friches, ronds-points, bacs communaux, tous les espaces sont bons à prendre.

La journée se terminera à la Ferme du Bonheur, sur le campus de Nanterre où Roger des Prés et toute sa bande nous accueilleront pour un bal festif et interactif.

A chacunE d'amener sa pitance et quelques boissons à partager sans modération.

Du samedi 13 au samedi 20 avril, à Vanves (92), 5e festival Cinéma-Ecologie sur "La croissance, pour quoi faire et à quel prix ?" Projections-débats gratuites.

- Samedi 13, à 20h30 : L'énergie au pouvoir de D. Chernushenko (2010).

- Mardi 16, à 20h30 : La sale guerre des terres rares de Guillaume Pitron et Serge Turquier (2012, 52 min), débat avec Guillaume Pitron et Maeva Morin (Amis de la Terre).

- Mercredi 17, à 20h30 : Prêt à jeter de Cosima Dannoritzer (2010, 75 min), débat avec Laura Caniot (CNIID).

- Samedi 20, à 20h30 : Les moissons du futur de Marie-Monique Robin (2012, 96 min), débat avec Marie-Monique Robin et Laurent Marbot, paysan. Buffet à 19h30 avec Amap Le Panier vanvéen.

Informations complémentaires: http://laruchedevanves.fr

Lycée Michelet, théâtre, 5, rue Jullien (Mo Malakoff, Corentin-Celton)

Lundi 15 avril, à 19h, à Paris, Rendez-vous de l'Anthropocène (période géologique de la combustion de charbon, de pétrole et d'uranium) de l'EHESS (centre Alexandre-Koyré) et l'Institut Momentum, en partenariat avec Entropia, Mediapart, Fondation Sciences Citoyennes, Attac, Festival des utopies concrètes : Sortir de l'industrialisme - Histoire et actualité des pensées et pratiques anti-industrielles avec François Jarrige (université de Dijon), Philippe Bihouix (Momentum), Jean-Baptiste Fressoz.

Inscription : anthropocene@laposte.net, http://www.institutmomentum.org/

EHESS, amphi 105, bd Raspail (Mo Saint-Placide ou Notre-Dame-des-Champs).

Mardi 16 avril, à 19h, à Paris (8e), séance des Maîtres ignorants. Alain nous invite à découvrir des modes de décision et de
gouvernance utilisés dans les organisations : halocratie, sociocratie...


Inscriptions : http://www.lesmaitresignorants.org/?page_id=308.

A L'Oiseau blanc, 19, rue de Rome (M°
Saint-Lazare).


Mercredi 17 avril, à 19h, à Paris (6e), Rendez-vous de l'Anthropocène : Pénurie et démocratie - Energie, démocratie, équité, avec Mathilde Szuba (Momentum), Julien Vincent (Sorbonne), Jade Lindgaard (Médiapart). http://www.institutmomentum.org/2013/03 ... -mai-2013/

Inscription : anthropocene@laposte.net.

EHESS, amphi 105, bd Raspail (Mo Saint-Placide ou Notre-Dame-des-Champs).

Mercredi 17 avril, Journée internationale des luttes paysannes : résistez à la commercialisation de la nature, stop aux accaparements de terres. Organisation : Via Campesina http://viacampesina.org/

Du vendredi 19 au dimanche 21 avril, à Pontgouin (28), parce que l'avenir est dans la merde... formation sur le compostage, la bioremédiation et la méthanisation, avec notamment Peter Ash, un grand spécialiste américain qui a mis en place les compostières d'Amritapuri, l'ashram d'Amma, et de l'hôpital d'AIMS en Inde. Venez découvrir des techniques originales, applicables à petite ou grande échelle. Le compostage n'aura plus aucun secret pour vous...

http://media.greenfriends-europe.org/te ... l_2013.pdf

Centre Amma France, ferme du Plessis.

Vendredi 19 avril à 20h30, à Carrières-sur-Seine (78), conférence « Changer soi-même pour que le monde change » Comment mieux vivre ensemble en société ? Avec Luc Roullet, président d’Initiatives et Changement France, association internationale au statut consultatif auprès des Nations unies et du Conseil de l’Europe. www.ic-fr.org

“Changer soi-même pour que le monde change”, telle est la maxime d’Initiative & Changement, association au service du mieux vivre ensemble depuis soixante ans. Sa mission est la création de liens de confiance au-delà des différences contribuant à la construction d’une société juste, apaisée et confiante où chacun est acteur et citoyen. En pratique, elle crée et anime des espaces de rencontre et d’engagement pour des personnes de toutes convictions, origines, générations et familles de pensées. Elle part du vécu de chacun, considérant que le comportement de chaque personne, son histoire personnelle et les grandes évolutions du monde sont intimement liés.

Trois de ses programmes phares sont : “Education à la paix”, dans le cadre d’ateliers en milieu scolaire et extrascolaire ; “Initiative Dialogue” qui travaille sur la cohésion sociale en Ile-de-France ; et “Afrique-Méditerranée” qui accompagne le processus de paix dans trois pays de la région des Grands-Lacs en Afrique. Luc Roullet présentera ces programmes, et en particulier ceux d’Ile-de-France. Ceux qui le désireraient pourraient par la suite se former ou participer à leurs programmes.

Adhésion annuelle réglée à la 1re conférence qui sera offerte : 10 €. Conférence : 5 €.

Informations : www.conferences-carrillonnes.fr, conferencescarrillonnes@gmail.com

Jardin d'en haut, 19 rue Gabriel-Péri (RER Chatou-Croissy ou Houilles + bus, au cœur du vieux village, face à la pharmacie).

Samedi 20 et dimanche 21 avril, 9h-18h, à Paris (18e), stage d'initiation à la permaculture.

Les formateurs : Claire et Gildas, animateurs de l'association Brin de Paille en région Ile-de-France.
Possibilité de projection de film ou de conférence le samedi soir.
Repas : auberge espagnole. Prix : 90 € les deux jours, avance à fournir lors de l'inscription : 45 € (remboursable en cas d'annulation au moins deux semaines avant le cours).

Inscription auprès de gildas_veret@yahoo.es
Shakirail (bel exemple de permaculture urbaine animé par le collectif Curry Vavart
http://shakirail.blogspot.fr/), 72, rue Riquet.

Lundi 22 avril, à 19h, à Paris (6e), Rendez-vous de l'Anthropocène : Jardiner la planète après l'âge du pétrole - Descente énergétique pour l'agriculture et l'alimentation, avec Perrine Hervé-Gruyer (ferme du Bec-Hellouin), Jean-Claude Besson-Girard (Entropia), Gilles Clément (paysagiste et jardinier), présenté par Alice Le Roy (Institut Momentum).

http://www.institutmomentum.org/2013/03 ... -mai-2013/

Inscription : anthropocene@laposte.net.

EHESS, amphi 105, bd Raspail (Mo Saint-Placide ou Notre-Dame-des-Champs).

Du lundi 22 au vendredi 26 avril, en Isère, atelier “Les outils du vivre ensemble” avec Diana Leafe Christian, dans le cadre du programme de la Feve (Formation et expérimentation au vivre ensemble) http://www.feve-nv.com/ Ce stage sera en anglais traduit par Noémie et Nicolas

Diana Leafe Christian est l'auteur de Vivre Autrement : écovillages, communautés, et cohabitats qui traite de la création de projets d'habitats groupés. Elle est aussi l'auteur de Finding Community : how to join an ecovillage or Intentional Community (comment trouver/ rejoindre un projet déjà concrétisé). Rédactrice en chef du magazine Communautés aux Etats-Unis pendant quatorze ans, elle publie désormais Écovillages, un bulletin en ligne gratuit (en anglais) http://EcovillageNews.org. Elle est aussi formatrice du réseau Ecovillage Design Education (EDE) et du Global Ecovillage Network (GEN)/Education Gaia.... Diana donne des conférences, fait des consultations, et anime des ateliers au niveau international sur le démarrage réussi de nouveaux écovillages et sur la sociocratie, une méthode de gouvernance et de prise de décisions qui fonctionne particulièrement bien pour les écovillages et les autres types d'habitats groupés. Elle vit dans l'écovillage Earthaven, en autonomie énergétique, en Caroline du Nord, États-Unis http://www.DianaLeafeChristian.org

Contact : L'arche de Saint-Antoine, 04 76 36 45 97, de préférence les lundis, mercredis, jeudis, vendredis en matinée (présence de Noémie qui s'occupe de l'organisation), ou secretariat@arche-sta.com

http://www.habitatgroupe.org/spip.php?article1451

A L'Arche de Saint-Antoine, une communauté située près de Saint-Marcellin.

Samedi 27 avril, à Paris (7e), la très politiquement correcte Université de la Terre, sur le thème “Le meilleur est à venir”

http://www.universitedelaterre.com/inscription.php

A l'Unesco.


* Mieux qu'une cabane, un village de cabanes !
Plutôt que de penser chacunE dans son coin à l'utilisation de sa cabane, à son emplacement, à sa protection, etc., allions nos forces et nos cabanes, grandes et petites, afin de créer un nouveau village ailleurs sur la ZAD, et ainsi "dépolariser" la Chataigneraie.
ZADistes de toute la France (et du monde...), unissons-nous !
Celles et ceux qui ont vent de la construction d'une cabane ailleurs
peuvent nous en informer en écrivant à : cabane.idf@riseup.net

** Appel des zadistes “Sème ta ZAD”

Depuis le 16 octobre, la résistance déterminée à l’opération d’expulsion de la ZAD incarne un espoir : celui que nos vies, nos habitats, nos champs ne soient plus broyés par les logiques marchandes et par les visions stériles de l’aménagement du territoire. Plus de 200 comités locaux de solidarité ont fleuri ces derniers mois, et ici où là, du bocage nantais aux autres zones à défendre, nous voulons de nouveau envisager des victoires.

Le 17 novembre, nous avons montré que malgré l’invasion policière, ils ne pourraient pas vider la ZAD de ses habitantEs et que nous pouvions être 40 000 à revenir et reconstruire. Début janvier, une assemblée agricole lançait un appel à projets sur les terres de la ZAD expropriées par Vinci pour remettre en place les potagers détruits et les démultiplier avec l’arrivée de nouveaux et nouvelles paysanNEs. Vergers, blés, légumineuses, poules et potagers... une dizaine d’initiatives s’élaborent d’ores et déjà.

Le début du mois d’avril sera un moment charnière : la fin de la « commission de dialogue » proposée par le gouvernement pour « mieux expliquer la nécessité de l’aéroport » signifiera le retour possible d’opérations d’expulsions de grande ampleur. En face, la dynamique d’occupation de la ZAD, relancée le 17 novembre dernier, se tourne à présent vers des projets agricoles destinés à s’implanter dans la durée. La remise en culture, en masse, des terres expropriées sera notre manière de tirer le trait sur un dialogue fantoche – et de célébrer les quelques mois passés à (re)construire, malgré l’incessante occupation militaire des routes du bocage. Cette manifestation sera aussi une manière de prendre de l’avance sur d’éventuels travaux en allant s’installer sur une partie des terres menacées à court terme.

Cette manifestation sera le fruit de ce qui se compose progressivement entre des paysans et des occupantEs venuEs s’installer pour défendre la zone : défrichage et occupation des terres maraîchères du Sabot en mai 2011, défense de la ferme du Rosier puis de la Châtaigne à l’aide de plusieurs dizaines de tracteurs enchaînés en novembre, occupation in extremis avant sa destruction de la ferme de Bellevue fin janvier... Au-delà de ces quelques dates emblématiques, la régularité des assemblées agricoles ainsi que les complicités nouées au quotidien, aussi bien autour d’un repas que derrière une barricade, ne cessent d’invalider les catégories fermées dont use le pouvoir pour qualifier et diviser les opposantEs au projet d’aéroport.

Ce qui se joue aujourd’hui à NDDL rappelle et renouvelle l’histoire dense de certains mouvements paysans locaux au cours des décennies passées : liens forts avec les grèves et mouvements de 68, actions directes face aux diktats de l’industrie, occupations de terre contre les « cumulards »...

Forte de ce terreau, la manifestation du 13 avril, en écho à la journée mondiale des luttes paysannes, en appelle à une communisation des terres et des pratiques. Nous entendons par là :

- une forme de partage en porte à faux avec les grandes concentrations agricoles et les freins posés à l’accès au foncier pour les projets d’installation paysanne ;

- l’entraide, la mutualisation de moyens, d’outils, mais aussi les possibilités d’installations collectives ;

- un dialogue fécond entre savoir-faire agricole traditionnel et pratiques expérimentales, entre professionnelLEs et paysanNEs hors cadre ;

- des réflexions communes autour de la question alimentaire : sur une production autonome en rupture avec les logiques agro-industrielles, sur les liens possibles avec Nantes et ses habitantEs ;

- la capacité de relier la question agricole à des formes de vie, d’habitat et à des luttes sociales.

En pratique il s’agira, le 13 avril, de partir outils en mains en plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours et de converger sur la ZAD pour se redéployer en direction des différents projets et chantiers agricoles. Au programme et suivant les facteurs hydrométriques : plantation de vergers, de haies et de bosquets aromatiques, pose de ruches, défrichage, repiquage de semis, installation de structures (serres, cabanes à outils...), drainage des terrains, nettoyage des fossés, réparations des clôtures détruites durant les affrontements et balisage des chemins forestiers... Seront aussi prévus des foires aux semences, des expositions de variétés anciennes et aujourd’hui clandestines, des discussions et ateliers autour des pratiques agricoles – et en soirée, des fêtes, bals et banquets.

Nous invitons donc à cette occasion touTEs les opposantEs au projet d’aéroport à se mobiliser. Venez fêter le retour du printemps et montrons-leur qu’ici comme ailleurs, nous ne voulons ni de leur aéroport ni du monde qui va avec. Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile, là est notre force.

ooOOOoo

SAVOIR, AGIR

- Collectif de soutien à Notre-Dame-des-Landes

Réunion chaque mardi au Transfo, à Bagnolet

Mail général du collectif : collectifnddl@riseup.net

Site web du Collectif : http://nddl-idf.org


N° d’urgence Legal : 06.74.74.21.25


Contact legal : legal.nddl-paris@riseup.net

Contact presse : presse.nddl-paris@riseup.net

Commissions Convergence des luttes, Cabane, Automédia, Action, Legal, Pognon, Scribouillarde, Logistique.

Tracts : https://we.riseup.net/nddl-idf+tracts/tracts


Affiches : https://we.riseup.net/nddl-idf+tracts/affiches

Revue de presse : https://we.riseup.net/nddl-idf+automedi ... -de-presse


Vidéothèque : https://we.riseup.net/nddl-idf+automedia/videotheque

- C’est dit avec douceur, mais le sens est clair : "Certains aéroports régionaux risquent de représenter une charge pour les générations futures". Dans son étude économique pour la France, l’OCDE appelle à une réévaluation de "la rentabilité des projets d’investissement public".

A lire ici : http://www.reporterre.net/spip.php?article3997

- Communiqué de presse

Comme au bon vieux temps de l'Union soviétique

Selon une juge d'instruction, un opposant politique, c'est un cas pour la psychiatrie

Paris, le 12 mars 2013. Pierre-Emmanuel Neurohr a bloqué, de manière non violente, des avions sur le tarmac de l'aéroport Charles-de-Gaulle. La raison est simple : lorsqu'on regarde les chiffres officiels, on s'aperçoit que cette machine vous fait dépasser votre quota annuel de CO2... en quelques heures (1).

Or, en 2013, on sait. On sait que Kevin Trenberth, l'un des climatologues les plus en vue au niveau mondial, affirme dans une étude que « la famine en Afrique de l'Est » qui a eu lieu en 2011 était due de manière « significative » au « réchauffement global » (2). Ceux qui polluent le climat avec la machine la plus efficace pour ce faire - l'avion - savent désormais qu'il est prouvé qu'ils participent à la mise à mort d'êtres humains. Le lien est scientifiquement établi.

En 2013, on sait que l'ensemble des études scientifiques sur le thème de la sécheresse arrive à la même conclusion : en 2030, des régions entières de la planète seront en situation de sécheresse quasi permanente (3). Dans à peine quinze ans, l'agriculture de pays entiers va être détruite. Et cela aura pour conséquence la destruction de millions d'êtres humains, principalement par famine. Dans quinze ans, personne ne pourra dire : "Ah, on ne pouvait pas savoir."

En 2013, on sait tout cela. Mais Mme Herlaut, juge d'instruction, a décidé de protéger le système qui détruit le climat. Alors qu'elle est censée enquêter à charge et à décharge, elle a accumulé les partis pris les plus grossiers :

- face à un citoyen non violent et poli, elle a évoqué le terrorisme irlandais et les attentats du 11 septembre, ce qui constitue une insulte, et plus grave, un manque de discernement qui a de quoi faire frémir, vu sa profession ;

- elle affirme - par écrit ! - que les journalistes (Le Parisien et l'AFP en l'occurrence) qui ont effectué des reportages sur la dernière action de M. Neurohr « sont en réalité des complices » (4) ;

- Mme Herlaut a maintenu dans la prison de La Santé un citoyen non violent et n'ayant pas volé un centime d'euro ; au bout de deux mois, elle s'est fait taper sur les doigts par les juges d'appel, qui l'ont forcée à accepter la libération de M. Neurohr ; entretemps, il était passé à deux reprises tout près du tabassage en règle à l'intérieur de la prison.

Pierre-Emmanuel Neurohr, suite à ses actions de blocage, n'est accusé d'aucune violence, et d'aucun vol. En d'autres termes, une définition quasi parfaite de l'opposant politique. L'année dernière, le procureur de Bobigny avait demandé à faire expertiser M. Neurohr, étude qui a montré qu'il est sain d'esprit. Malgré cela, Mme Herlaut a décidé de lui faire subir une seconde expertise psychiatrique aujourd'hui. En conséquence de quoi M. Neurohr a envoyé la lettre suivante à Mme Herlaut, juge d'instruction :

« Madame,

Je suis un opposant politique à un système idéologique qui, en préparant la destruction du climat de la planète, prépare la destruction de millions d'êtres humains. J'affirme qu'il s'agit là de la préparation d'un génocide.

Comme le dit George Orwell dans 1984, la santé mentale n'est pas une question de statistiques. Vous pourriez être 63 millions à dire que 2 + 2 = 3, je continuerai à penser que 2 + 2 = 4. Et que, donc, une machine qui vous fait dépasser votre quota annuel de CO2 en quelques heures est incompatible avec la préservation du climat de la Terre et doit être interdite.

En tant qu'opposant politique, il n'est pas question que j'accepte votre ordonnance visant à me faire passer une expertise psychiatrique.

Si vous pensez sérieusement que la destruction du climat de la planète ne va pas provoquer des millions de morts, il y a une place chez un expert-psychiatre qui vient de se libérer.

Pierre-Emmanuel Neurohr »

Pour plus d'informations, contacter Pierre-Emmanuel Neurohr à : pierre@parti-de-la-resistance.fr

Il est également possible de l'entendre développer ses arguments sur France Culture, en podcast, à : http://www.franceculture.fr/emission-te ... 2013-03-02

Des textes de référence sont disponibles sur http://parti-de-la-resistance.fr/

(1) « Pour que les concentrations en gaz à effet de serre arrêtent d’augmenter dans l’atmosphère, une règle de 3 relativement grossière entre l’absorption de dioxyde de carbone par les océans et la végétation (environ 10 milliards de tonnes de CO2) et la population mondiale actuelle (6,8 milliards d’individus plus ou moins gourmands en énergie) suggère qu’il faudrait rejeter au plus 1,5 t de CO2 par personne et par an en moyenne. Malgré la relative modestie des rejets de gaz à effet de serre français par rapport à ceux d’autres pays industrialisés, nos rejets pour le seul CO2 devraient être divisés par 4 à 5 pour arrêter l’augmentation (…) », Climat : le vrai et le faux, Valérie Masson-Delmotte (l’une des principales climatologues françaises), 2011, p. 69. Il existe différents modes de calcul pour estimer la pollution générée par un passager prenant l'avion entre Paris et Montréal, par exemple, et 1,5 t de CO2 représente l'estimation la plus basse. En fait, selon le gouvernement français, un A/R 2e classe Paris-Montréal pollue notre fine couche d’atmosphère avec 2,5 t de CO2 par individu (tableur Ademe V6.1, septembre 2010 ; un aller simple pollue avec 1 248 kg). Mais nous prenons à dessein l'estimation la plus basse : même de cette manière, il est évident pour toute personne rationnelle que l'utilisation de l'avion est incompatible, mathématiquement parlant, avec un climat préservé.

(2) « In part the high SSTs were a consequence of the previous El Niño (Trenberth et al., 2002) but there is surely a significant global warming component (Gillett et al. 2008). » [p. 4]. « The drought and famine in East Africa [were] also related to the high Indian Ocean SSTs (Williams and Funk, 2011). » [p. 6]. Source : Framing the way to relate climate extremes to climate change, Kevin E. Trenberth, Climatic Change, 21/03/2012.

(3) Drought under global warming : a review (Les sécheresses dans le cadre du réchauffement climatique : un état des connaissances), Aiguo Dai, WIREs Climate Change, 2010.

(4) Madame Herlaut, juge d'instruction, document du 24/09/2012.


Contact : contact@parti-de-la-resistance.fr

Information : www.parti-de-la-resistance.fr



- Les Potes à Jé : http://www.youtube.com/watch?v=GTuoo1X0YfY

- La Parisienne libérée, « Le châtiment de Chypre » : http://www.laparisienneliberee.com/le-c ... de-chypre/





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AUTRES VOIX, AUTRES VOIES

D’autres agendas sont possibles.

Angers : http://alter49.org/
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Bordeaux : http://gironde.demosphere.eu/
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Rouen : http://raf.apinc.org/
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Toulouse : http://toulouse.indymedia.org/spip.php?page=agenda
Troyes/Aube, Champagne : http://rama01.free.fr/3/agenda.htm#dr

De la région parisienne à l’Ariège en passant par la Belgique http://rezo.net/agenda (sélection du Portail des copains dans le réseau Démosphère)

A lire…

Un peu partout…

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http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/ (notes de lecture et débats)

http://rl.federation-anarchiste.org/spi ... e=sommaire

http://www.france.attac.org/spip.php?page=agenda

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http://www.magmaweb.fr/spip/ (Lieux communs)

http://www.medelu.org/spip.php?article708 (Mémoire des luttes)

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Re: actualités récentes

Messagede alcibiade » 22 Mai 2013, 14:08

Bonjour comme me la signalé l'un d'entre vous j'ai cherché Vandoncourt sur internet et j'ai trouvé cela : Les anars qui critiquent le municipalisme libertaire sont à mon avis inconscients ou hyper sectaires . Car point d'Anarchie sans pratiques .

Créons 1000 Vandoncourt !

PROBLÉMATIQUE : Démocratie directe, pouvoir aux citoyens. Le 28.09.2010.

Banqueroutes frauduleuses, crise du climat, chômage, pollutions, exclusions… S’il est un sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps. La démocratie représentative a réussi ce tour de force de détourner le pouvoir de l’individu au profit d’assemblées et d’états sans pouvoirs et sans scrupules face aux diktats économiques de la pensée unique. Le comble du cynisme, ou du ridicule, est atteint, en plus, lorsqu’on le considère comme responsable de tous les maux, et qu’on lui enjoint de changer d’attitude pour sauver la planète : veillez à bien fermer le robinet d’eau quand vous vous lavez les dents ! Pour les retraites, désolé, mais il n’y a pas d’autre solution ! Que faire, sinon baisser les bras dans ce désert politique ? Et pourtant…

VANDONCOURT, LE VILLAGE QUI ÉLÈVE LA VOIX

Le Jura, c’est comme le nord de la chanson, c’est d’abord un gros cœur, depuis longtemps. Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières, a gardé, au fond de son âme, le goût de l’initiative et de l’innovation sociale. Souvenons nous de la lutte héroïque des LIP et des tentatives autogestionnaires. Pas très loin de Peugeot/Sochaux, niché à quelques centaines de mètres d’altitude, un village sans doute très peu différent de beaucoup de villages français, avec son église et sa mairie, Vandoncourt. Ce petit village du Doubs, pourtant, expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche ! Là se joue sans doute, à l’insu des protagonistes peut-être, une des plus formidables expérimentations d’avenir : la reprise en main du pouvoir global par la population, en un mot, la vraie démocratie. Petit cours d’utopie pratique.

Inspiré d’un système communautaire traditionnel

En 1970, « 68 » n’est pas très loin, et il va laisser un parfum libertaire qui va se répandre entre des habitants du cru, lassés de la somnolence municipale, et deux personnes, de retour de Madagascar, et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres. La rencontre entre une effusion qui va bouleverser la France pour longtemps et une pratique authentique millénaire va être détonante. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, dans un village aseptisé par manque de projets, un sondage est organisé, un programme élaboré, une liste déposée, un slogan diffusé : on est plus intelligents à plusieurs que seul ! La liste l’emporte. Elle se donne en plus une contrainte majeure : on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada » ! Dame, les pauvres auraient-ils quelque chose à nous apprendre ?
•Lire : Sociétés gentilices : les premières organisations humaines

Démocratie directe, autogestion et contrôle populaire

Une fois en place, la nouvelle équipe met en pratique les principes qui l’ont fait élire : information libre et transparente, aucun sujet tabou, commissions extra-municipales en place sur divers sujets (enfance, bâtiments, budget…) ouvertes à tous, réunions publiques mensuelles informant ceux qui ne peuvent se rendre aux réunions préparatoires, conseil des jeunes, des anciens, des associations ! Les structures démocratiques se multiplient, et provoquent une libération de l’expression. Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et contrôle populaire… On essaie de donner à cette démocratie que l’on réinvente toute sa dimension émancipatrice.

Le consensus, garant de la cohésion

Cet engouement n’a pas empêché les difficultés et l’usure de s’installer. Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses. En premier lieu, rendre leur système conforme à la législation. Ensuite peaufiner l’art d’administrer ensemble malgré les divergences, apprendre à exprimer et entendre des points de vues divergents… Tout cela les a conduits à avancer par consensus.

Exemples de questions traitées par les conseils populaires

Ainsi, Vandoncourt est la seule commune de France où les électeurs, français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans. Ensuite, le projet final chiffré est présenté au conseil municipal qui valide les décisions prises par les diverses commissions, le tout dans les formes légales imposées par la loi. Quelques exemples parmi d’autres : la commission du budget pose la problématique suivante, après avoir affiché tous les postes de dépenses : faut-il reporter certains travaux, ou augmenter les impôts ? Solution mitigée, on fait un peu des deux, après débat général. D’autres fois, des solutions sortent du cadre strictement marchand : pour la décoration du village, la mairie achète des fleurs, mais ce sont les habitants qui s’en occupent toute l’année. Les fontaines du village sont en mauvais état : on organise un chantier participatif avec les associations locales, voire internationales. Pour le POS, création de collèges d’élus, d’agriculteurs, de propriétaires résidents… Des représentants sont désignés pour discuter avec les autres partenaires (DDE, services techniques de l’Etat…). Plus les avis divergent, plus le débat est riche. Un parmi les sujets qui ont le plus fâché : le remembrement ! Et une des solutions originales trouvées : s’échanger l’usage plutôt que la propriété.

ÉCOLOGIE SOCIALE

Vandoncourt n’est pas en reste en ce qui concerne l’un des problèmes majeurs de notre temps, l’écologie. C’est là que fut créé le premier tri sélectif des déchets il y a trente ans, c’est là que l’on commença à s’opposer à l’enrésinement, c’est là que l’on prit position très tôt dans les grandes luttes nationales (Larzac, canal Rhin-Rhône, fusées pluton, nucléaire…). Localement, un chauffage collectif des bâtiments communaux à base de bois déchiqueté a été installé, bois provenant de la forêt communale de 300 ha qui appartient au village, exemple typique de développement de circuits courts. Mairie, école, foyer, salles communales, distillerie de cidre, pompiers, bibliothèque, 5 logements collectifs et un atelier communal bénéficient ainsi de la chaufferie, et économisent non seulement les finances, mais aussi les énergies fossiles. Les tailles des arbres fruitiers resservent sur place sous forme de BRF, un verger pédagogique, un projet pour relier à pied ou en vélo plusieurs villages alentour, développement d’habitat léger… Il y a autant de projets que d’habitants. On peut recenser 20% des habitants qui participent ainsi activement à cet essai réussi de démocratie générale, et la moitié de la population qui fait partie des 28 associations qui préparent la vie communale. Qui dit mieux ?

Communication et formation des jeunes

L’avancée régulière des travaux est inscrite dans la « Damassine », publication trimestrielle, et relayée dans les deux publications locale et régionale. L’école participe activement à la mise en place des actions des commissions, offrant ainsi aux enfants, dès le primaire, les moyens de s’impliquer dans la vie démocratique de la commune ainsi qu’aux actions des associations… Nul doute, si l’on se projette dans le futur, que des citoyens ayant pratiqué une telle démocratie dès le plus jeune âge, dans des projets de développement locaux, ne puisse construire, dans la même logique, une société plus à même de répondre aux gigantesques défis qui nous attendent. Peut-être est ce là même la seule issue.

La loi est l’expression de la volonté du peuple

Dès lors qu’il y a débat et contrôle populaire, alors le circuit des décisions est neuf : on pèse, on argumente, on teste, mais on se laisse pas imposer les solutions d’ailleurs. La gestion populaire remet forcément en cause les paradigmes de la croissance et de la représentation obligée servis à longueur d’antenne par un questionnement permanent : est-il normal que l’eau de la piscine soit au même prix que celle de la cuisine ? Entre la gratuité des parkings ou celle de la cantine, que choisir ? Les structures de démocratie directe, par le fait même qu’elles prennent du temps, aident à construire une société différente où la décision n’est pas subie mais construite, en même temps qu’elles instaurent entre les participants l’attention, le respect, le dépassement du conflit. La Loi n’est-elle pas l’expression de la volonté générale, comme le stipule la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (art VI), et ceux-ci n’ont-ils pas le droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation ?

PERSPECTIVE JOYEUSE : vers une économie et une finance alternatives ?

Il existe en France plusieurs collectivités qui ont mis la démocratie directe à leur programme (Eourres (05), Grigny (69)…). De par le monde, on connait depuis longtemps aussi le budget participatif de Porto Alègre au Brésil. La commune de Marinaleda, en Espagne, est allée plus loin encore, en intervenant directement dans l’économie, installant une conserverie de légumes après avoir redistribué les 1 200 hectares d’un grand propriétaire terrien.

Alors, posons les vraies questions :
•La démocratie communale, qui permet réellement aux citoyens d’exercer leur pouvoir, n’est-elle pas le meilleur moyen de dépasser l’impuissance caractérisée de nos sociétés ?
•Ne pourrions nous imaginer, en France, 15 000 communes de 4 000 habitants, taille qui permet des assemblées générales (soit environ mille personnes, de quoi remplir un cinéma) de toute une population ?
•Ne pourrions nous imaginer la fin des régions, communautés, départements, et un unique échelon territorial, la commune, disposant de tous les pouvoirs et financements (éducation, formation, routes, etc.) des divers échelons actuels ?
•Ne pourrions nous imaginer la possibilité d’intervention des dites communes dans l’économie, dans la satisfaction des besoins exprimés par la population dans des assemblées générales régulières ?
•Ne pourrions nous imaginer des banques municipales, où les habitants d’une même commune mettrait leur argent, qui pourrait servir directement sur le territoire de la commune, dotées ou pas de monnaies nouvelles et permettant une relocalisation de la production ?
•Ne pourrions nous imaginer des coopératives communales pour sortir de la concurrence débile et mortifère ?

Utopisons plus loin encore : et si, pour les prochaines élections municipales, nous décidions, dans un premier temps, de créer 1 000 Vandoncourt, c’est à dire 1 000 communes autonomes fonctionnant en démocratie directe? Que chacun, ici et maintenant, chez lui, se dise :
•oui, c’est possible,
•oui, nous n’allons pas nous laisser imposer un enième supermarché,
•oui, nous devons protéger nos terres agricoles,
•oui nous devons lutter à notre niveau contre l’uniformatisation du monde,
•oui nous devons régénérer la démocratie,
•oui nous devons, nous pouvons reprendre le pouvoir, notre pouvoir, pas dans les stériles agitations médiatiques et politiques des partis, mais dans de vrais débats au sein de vraies assemblées, contradictoires, conflictuelles, mais qui toutes auraient comme fin l’amélioration immédiate du quotidien, le pouvoir de le faire, et l’anticipation de l’avenir.

Un tel saut démocratique ne porte t-il pas en germe, appliqué de partout, la véritable solution aux problèmes majeurs de notre temps, puisque, par définition, le peuple ne peut agir contre lui même ? Car Vandoncourt nous oblige à nous poser cette autre question : pourquoi donner son pouvoir à des partis par essence ultra-minoritaires, plutôt que de s’en servir soi-même ? Alors, chiche, on renverse la vapeur ?

Joël Feydel

Un village sans maire – Retour au bons vieux temps – Une tribu à la Française ?

La démocratie participative est une forme de partage et d’exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique. On parle également de « démocratie délibérative » pour mettre l’accent sur les différents processus permettant la participation du public à l’élaboration des décisions, pendant la phase de délibération.

Vandoncourt est une commune française située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Damas. En 1971 le village est passé en démocratie participative. Le fonctionnement est de type autogestion.

La vie démocratique s’organise grâce à :
•Un conseil de treize membres élus ;
•Un conseil des jeunes ;
•Un conseil des anciens ;
•Un conseil des associations.

Les conseils se réunissent, au moins chaque mois, ce sont là soixante citoyens rassemblés.

Sept commissions sont mises en place (scolaire, budget, technique, développement économique, sociale, fêtes et cérémonies, environnement). Ce sont elles qui s’informent des besoins, qui élaborent les solutions pratiques et qui contrôlent les réalisations. Elles sont sous le contrôle des conseils. Ainsi la commission des finances est composée d’élus et de non-élus.

La révolution au village ou la démocratie participative au quotidien

Il était une fois un petit village bâti sur le flanc de la montagne jurassienne, entre quatre cents et six cents mètres d’altitude, à douze kilomètres seulement de Sochaux. Un vieux village de quelques six cents âmes, d’où les hommes partent pour travailler. D’où les hommes partent ailleurs… définitivement. Avec de moins en moins de jeunes. Ils quittent le village-dortoir, mais aussi le village-maison de retraite.

Le maire gérait en père de famille et tranche en autocrate

Comme des milliers d’autres villages de France, Vandoncourt somnole. L’imagination, c’est le moins qu’on puisse dire, n’est pas au pouvoir à Vandoncourt. Il y a un Conseil Municipal à Vandoncourt, comme dans toutes les communes de France. Les électeurs en entendent parler régulièrement, tous les six ans. Ils l’élisent même. Il défend, paraît-il, les intérêts communaux. C’est ce que les candidats proclament, dans leur profession de foi, la seule information qu’ils adressent à leur concitoyens… Tous les six ans. Le maire gère en père de famille et tranche en autocrate. Si conflit il y a, c’est lui qui décide ; le Conseil entérines tous les trimestres. Il sait déterminer seul, ou presque, ce qui est bon pour la population… et c’est qui ne l’est pas.

Un village au bord de l’extinction

A Vandoncourt, y a plus de dimanche, y a plus de bon pain, y a plus de village. Les villages de villageois, l’exode rural les a presque tous tués. L’école aussi se meurt. Les instituteurs ne veulent pas rester.

Créer une association pour ressusciter le village

C’est de là que part la révolte, en 1969. In extremis, les parents créent une association, veulent faire participer les élus à la rénovation du village. En commençant par l’école, que l’on voudrait sans mur, sans piège. Une vraie école du peuple. Une équipe d’animation apparaît, sous l’impulsion de quelques uns, de retour au pays, après des années passées en Afrique. Aide aux Tiers-Monde, Noël des enfants déshérités, soirées dédiées aux anciens, soirées des nations où les étrangers du village, Suisses, Arabes, Italiens et Espagnols présentent des danses et des histoires du pays. Des fêtes à la fois folkloriques, gastronomiques et antiracistes. Le village grouille tout à coup de vie, d’activité.

Et la municipalité, elle continuait à gérer, comme si rien ne se passait ? Qui plus est, cette renaissance irrite.

Puisqu’il en est ainsi, l’équipe d’animation décide de se présenter aux élections municipales de 1971. Un questionnaire est lancé. Destiné à une centaine de personnes choisies dans le village en fonction de leur appartenance à différentes communautés (hommes, femmes, jeunes, vieux, professions libérales, ouvriers, paysans…), il porte sur la vie du village, l’animation culturelle, la participation de la jeunesse à la prise de responsabilité, les liens des associations entre elles, l’administration du village et « notre avis sur l’avenir du village ». Sur Cent questionnaires distribués, il y a soixante-douze réponses. Celles-ci sont anonymes et la synthèse réalisée constitue un programme cohérent qui reste encore aujourd’hui la base de l’action municipale à Vandoncourt. Avec un nouveau slogan pour la campagne électorale: « Voter pour nos candidats, c’est voter pour vous ».

C’est ainsi qu’une équipe toute neuve entre à la Mairie, rapidement renforcée par les jeunes et par ceux qui animent les associations.

Un village sans maire

Démocratie, contrôle populaire, autogestion c’est désormais de cela qu’il s’agit à Vandoncourt. Pour l’équipe de départ, de vingt ans en moyenne plus jeune que la précédente, il s’agit bien de donner à la démocratie toute sa dimension. En associant les forces vives à la gestion. En développant la démocratie au quotidien. En multipliant les structures de concertation. En informant complètement et régulièrement. En limitant la délégation de pouvoir par une pratique permanente de la démocratie directe.

Pour retrouver l’identité d’une commune vivante et décentraliser les initiatives

Treize élus pour administrer, où plutôt pour animer la commune, c’est trop peu ! C’est même dérisoire, injuste et scandaleux. Le village a besoin de tous pour se régénérer, pour retenir et accueillir. Tous ? Impossible sans doute. Mais le plus grand nombre :
•Pour donner au village sa propre vie.
•Pour faire émerger les besoins.
•Pour retrouver l’identité d’une commune vivante.
•Pour décentraliser les initiatives.
•Pour créer des canaux qui permettent à chacun de s’exprimer.
•Pour informer. Pour imaginer…

Le conseil des conseils, sans vote, ni contrainte

Imaginer, imaginer. Les projets ne manquent pas à Vandoncourt. On ne parle plus de réunion du conseil municipal, mais de réunion des conseils. Un conseil de treize membres, bien sûr. Comme dans toute commune de cette taille. Mais il ne se réunit pas sans les trois autres conseils : Celui des jeunes, celui des anciens, celui des associations, un véritable petit parlement où sont représentés tous les groupes et clubs. Les conseils se réunissent, au moins chaque mois, ce sont là soixante citoyens rassemblés. Parfois, il se transforme en réunion publique, la mairie en forum. Sans vote, ni contrainte. Il s’agit de libérer au maximum l’expression. Pas de maire, pas de chef à Vandoncourt.

La transparence, pour éviter les luttes de pouvoir

Enfin, pour se préserver des luttes de pouvoir et autres magouilles « tue démocratie », ils ont inventé des garde-fous :
•Plusieurs personnes détiennent et transmettent l’information,
•toutes les critiques sont publiées,
•les courriers reçus par le Maires ont accessibles à l’équipe municipale.

Résultat, la dynamique ne s’est pas arrêtée avec son initiateur : 40 ans et 2 maires plus tard, elle est toujours en vigueur : ça fait envie !

La commission des finances, pour des comptes transparents

Sept commissions sont mises en place (scolaire, budget, technique, développement économique, sociale, fêtes et cérémonies, environnement). Ce sont elles qui s’informent des besoins, qui élaborent les solutions pratiques, qui contrôlent les réalisations. Elles sont sous le contrôle des conseils. Ainsi la commission des finances, elle est composée d’élus et de non-élus. Elle publie dans le bulletin du village le budget et le compte administratif en expliquant et en commentant les chiffres. Au mois de novembre, la mairie organise des journées de discussion sur le budget. Tous les postes sont retranscrits sur des grandes feuilles accrochées au mur, dans différents points du village et dans le préau de l’école. On peut ainsi voir l’évolution des dépenses et des recettes, année par année. Les conseils, la commission des finances et la population peuvent ainsi confronter leurs idées.

Votes des mineurs et des étrangers, référendum et propositions de projets

Les électeurs, français et étrangers (que la loi française exclut de tout scrutin), peuvent voter dès l’âge de 15 ans pour élire les membres des conseils, pour s’exprimer sur telle affaire importante. Vandoncourt à ses référendums pour briser le cercle toujours trop étroit de la participation populaire. N’importe quel groupe, individu, association (il y en a une vingtaine) peut proposer un projet. Les conseils en apprécient l’urgence, les commissions – ouvertes – en étudient la mise en pratique. Pour définir ce fonctionnement local, aux antipodes des règlements préfectoraux et des structures légales, « un règlement intérieur » a été mis aux points les premiers temps, puis modifié à plusieurs reprises.

Toutes les sources documentaires sont libres d’accès, sauf cas sociaux et judiciaires

La démocratie directe s’est rapidement mise en place dans les structures. On délivre encore des fiches d’état-civil, on y reçoit toujours des demandes de renseignement, mais la marie est avant tout le centre de l’effervescence démocratique, le laboratoire des propositions et des analyses populaires. Un « café du commerce » parfois.

On entre dans la mairie, on accède librement à toutes les sources documentaires, on se sert comme chez soi. Sauf cas social ou judiciaire, le courrier est à la disposition de tous. Le matériel municipal n’a d’autre vocation que de servir la vie locale. Pas besoin de quérir une autorisation pour utiliser photocopieuse, téléphone locaux, panneaux municipaux. Il y a parfois encombrement, pléthore d’informations, télescopage de convocations. C’est la rançon d’un système qui pousse très loin la liberté d’expression. A Vandoncourt au moins, le vocable de maison commune n’est pas usurpé.

Tu as envie, tu veux… fais-le ! Le village t’aideras!

Ainsi naissent et se développent de multiples activités au village. A défaut de moyens financiers -le village n’est pas riche -On ne manque pas de compétences locales qui puissent répondre aux besoins. Encouragement à l’initiative, utilisation des compétences, bénévolat: C’est sur ce triptyque que s’appuie l’animation permanente du village. « L’animation c’est la politique! ». La politique ce n’est pas ce passage successif sur les tréteaux ou les écrans d’un certain nombre de professionnels patentés et homologués -par qui ? -mais la prise en charge de la vie quotidienne du plus grand nombre; vingt- cinq siècle après une définition de Périclès: la politique, gestion de la cité. Par tous, c’est à dire à l’inverse de ceux qui détiennent habituellement le monopole du gouvernement et de l’information, dévoyant ainsi la démocratie politique. « Gouverner, c’est faire croire », disait Machiavel. Mais au contraire, ANIMER c’est rendre, c’est redonner, c’est permettre, c’est critiquer, c’est devenir libre.

Un village pionnier des grandes luttes nationales

La majorité de la population de Vandoncourt pratique l’autogestion – ou plutôt un contrôle populaire sur la vie quotidienne – sans le savoir. Peut-être certains préféreraient-ils parler de démocratie, de fraternité, d’honnêteté ou de participation. Ou encore de liberté !
•C’est à Vandoncourt que fut créé le premier tri sélectif des déchets. Il y a 30 ans !
•C’est à Vandoncourt que l’on s’opposa à l’enrésinement. La population empêcha l’office national des forêts de planter dix hectares d’épicéas qui auraient détruit une partie de la flore.
•C’est à Vandoncourt que l’on pris très tôt position dans les grandes luttes nationales (Larzac, canal Rhin-Rhône, fusées Pluton, nucléaire civil et militaire,…).

Réussite économique, écologique et sociale

Tout cela a permis de réaliser une émancipation économique du village dans le respect de l’environnement et du tissus social. Au fil du temps, l’intelligence collective a mis en place des infrastructures comme le chauffage bois collectif des bâtiments municipaux pour rationaliser les ressources de leur forêt. Cette année, ils ont inauguré le premier bâtiment municipal de France à ossature bois et remplissage paille capable d’héberger des ateliers municipaux de transformation, un pressoir et un musée. Un autre signe fort : l’exode des jeunes n’existe pas à Vandoncourt et les personnes en difficulté sont très rares parce que soutenues naturellement par la vie associative avant que les problèmes insolubles n’émergent.

La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence

Contre le pouvoir centralisateur, paperassier, contrôleur de toutes les initiatives, gérant de la bonne norme contre toutes les déviances, la population de Vandoncourt répond à la manière de Gandhi: "La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence" . On y souligne volontiers la nécessaire concordance entre les exigences de demain et le comportement d’aujourd’hui.

Ne rien changer : La position confortable des élus

Ailleurs, les élus dénoncent vaillamment un pouvoir qui les empêche de réaliser cette démocratie locale, cet apprentissage de l’autogestion qu’ils réclament dans les motions, les conseils, assemblées, assises, séminaires, forums, carrefours, meetings… Mais le pouvoir et la loi deviennent vite pour eux l’alibi qui autorise à ne rien changer, la diversion qui permet d’interdire aux groupes concernés de réfléchir collectivement à leur devenir.

Autonomie individuelle et collective pour reconstruire

A Vandoncourt, rarement la démocratie directe a été porté aussi loin. Mais à la différence de l’autre démocratie – formelle et déléguée -celle-ci est une lutte permanente contre l’autorité ; et plus encore contre le conditionnement de l’individu.

Des années après, beaucoup sont encore surpris du chemin parcouru, surpris de l’autonomie individuelle ou collective acquise, surpris de cette capacité à reconstruire parfois le quotidien.

Vandoncourt cherche, se cherche, existe… Avec la volonté de créer un devenir qui ne soit pas un simple prolongement ou une vague adaptation du présent, mais une rupture, un dépassement.

Gestion populaire et identité communautaire

Les prémices apparaissent d’une information, d’une gestion populaire, d’une identité et d’une communauté retrouvée, qui remettent en cause le modèle de croissance dominant, qui contestent, par le bas, les mécanismes de pouvoir et d’aliénation.

Les structures de démocratie directe, participative ne sont pas seulement le remède aux maladies de carences, aux esclavages nouveaux engendrés par notre société, mais l’un des moyens pour un autre type de société.

La réalisation concrète de nouvelles formes d’existence

En France, les structures de démocratie participative ont encore du mal, ne serait-ce que parce qu’elles progressent dans un environnement hostile (état centralisateur, notables, presse locale, mentalités d’assistés). La population de Vandoncourt essaient de conjuguer ce que notre société libérale ignore si profondément : La réalisation concrète de nouvelles formes d’existence avec ce que cela suppose de fureur de vivre, d’aptitude à un bien être qui ne soit pas seulement matériel et, par ailleurs, la possibilité de se réunir pour forger des outils, la capacité de prendre en charge son propre développement, de maîtriser sa propre évolution.

Lorsqu’on cherche les moyens d’un développement, on oublie trop souvent, même quand on affirme le contraire, que les masses populaires sont le seul moyen vraisemblable d’une évolution. Mais il faut alors admettre qu’elles doivent aussi être les seules bénéficiaires. Comment pourrait-on les mobiliser en vue de « leur » développement, si on hésite à leur donner des pouvoirs à la mesure de leurs responsabilités ?

La démocratie déléguée : l’état sans contrôle populaire

A la « démocratie déléguée », qui ôte toute initiative au peuple et n’assure en aucune façon un contrôle de celui-ci sur l’état, succéderait une démocratie directe, les populations exerçant eux-mêmes tous les pouvoirs qui le sont aujourd’hui – au demeurant fort mal – par un certain nombre d’institutions et de ministères.

Le départ d’une nouvelle civilisation

Le socialisme pourrait dès lors cesser d’être un but à atteindre dans un cadre plus ou moins socialisé, c’est à dire un idéal indéfiniment repoussé, un vœu pieux. Il pourrait être ce qu’il doit être : une méthode de gouvernement. C’est à cette condition qu’il permettrait la mise en forme d’un nouveau modèle de développement, le départ d’une nouvelle civilisation.

Un modèle exemplaire, un pilier de l’économie distributive

A son échelle, Vandoncourt et ses pareils, dans des villes et villages du Brésil, de l’Inde, d’Espagne et d’ailleurs, sont de petits laboratoires. Ils sont un espoir pour des lendemains qui chanteraient. Cette forme de gouvernance à déjà essaimé dans d’autres structures comme les Scop, certains CLD Comités Locaux de Développement de Pays, les « camps climat » et quelques autres rassemblements alternatifs de par le monde. Et chaque fois, des personnes venues de tous horizons réussissent l’impossible : décider, organiser et bâtir ensemble une nouvelle société plus juste. La démocratie participative directe étant à la fois un des principaux piliers de l’économie distributive, mais aussi le pilier le plus complexe à mettre en place, nous avons là plusieurs exemples réussis pouvant inspirer un modèle de transition vers une société distributive.

Jean Louis BATO.

Sources: – « A Vandoncourt, c’est tous les jours dimanche » de Christophe Wargny (1980) – Enquêtes à Vandoncourt ( 1979)

- L’Echo de notre village (association pour l’information des habitants de Vandoncourt)

Critiques du système Vandoncourt

Le maire garde tout de même le pouvoir exécutif

Vandoncourt semble être l’exemple de gouvernance participative la plus élevée et, depuis 40 ans, ses 820 habitants continuent l’expérience avec succès. Ainsi, les citoyens sous la bienveillance de leurs Maires et Conseillers municipaux, décident et gèrent leur commune dans le respect de la Constitution française. Les compétences de la Mairie sont réparties en 8 commissions extra municipales comptant chacune une douzaine d’inscrits.

Les délégués populaires n’ont qu’une fonction consultative

Ils se réunissent une fois par mois pour faire avancer les dossiers et accueillent, à titre consultatif, les référents du Conseil municipal, des personnes âgées, des Jeunes et des Associations qui sont également là pour relayer l’information et faire remonter les besoins de la population. A l’issue de chaque réunion, les Conseillers municipaux informent le Maire des décisions prises pour qu’il les entérine.

Pourquoi le concept ne s’est pas exporté efficacement ?

Mais puisque la commune se développe harmonieusement et que les Damas font des envieux dans les environs, pourquoi les 28 autres villages de la Communauté d’agglomération n’ont-ils pas adopté ce mode de gouvernance ? C’est pas faute d’avoir essayé pour certains !… mais sans réussir à garder la dynamique plus d’un mandat électoral. A Vandoncourt, on vous dira que c’est sans doute parce que leur taille n’était pas idéale, ou qu’ils n’ont pas réussi à trouver comment gouverner ensemble, ou encore que le contexte porteur dont ils ont bénéficié n’y était pas, ne leur permettant pas de dépasser les difficultés qui sont bien réelles…
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Messagede alcibiade » 27 Juin 2013, 14:31

Bonjour, l'ultra gauche fait parfois des bizarreries, ainsi Alain Badiou qui fut et qui est encore un chef Mao insurrectionnaliste anti démocratique et qui enseigne à l'école normale supérieure de Paris . Après avoir dans ces groupuscules maos ( depuis 68) prôné l'insurrection et l'immersion dans le prolétariat .; alors que lui et son groupuscule d'intellos bourgeois étaient pour la clandestinité et avaient le respect de nombreux autonomes parisiens qui pensaient la même chose. Bref cette personne s'est mis à "sortir de la clandestinité" pour fréquenter les médias bourgeois et même people !!!
Aprés la parano mentale et politique totale il se met à parler dans les grands médias pour défendre ces thèses subversives illuminés et bolchéviques enrobées de culture universitaire . Il disait ce matin à la radio qu'il voulait tourner la vie de Platon à Hollywood avec Brad Pitt dans le role de Platon !!!! J'imagine qu'Alain B va favoriser le Platon de la République qui contient de nombreux passages communistes au détriment du Platon du Timée qui se rapproche des ésotéristes (Pythagore-Atlantide-Magie ..) . Les Maos que j'ai connu à Paris et dans leur bouquins sont ultra volontaristes jusqu'au délire comme on a vu en Chine et chez certains autonomes . Ils veulent entrainer leur proches et le peuple dans des combats justes mais dirigé de manière foireuse et stalinienne il en résulte des effectifs squelettiques puis paranoiaques . Ils oublient que le peuple ne suit pas et se constituent en groupuscules maos autistes . Les maos sont hyper volontaristes et certains anars sont hyper spéculatifs. A l'inverse des anars comme les Bérus et Michel Onfray continuent leur lutte de manière cohérente et populaire . Michel donne des conférences dans son université de Caen , a la télé la radio et s'attaque courageusement à des idoles moisies comme Freud et Sartre .: et il écrit des livres anars qui sont parfois les meilleurs ventes en essai des librairies . Un des chanteurs des Bérus a créé les :Ramoneurs de Menhirs: groupe punk folk breton qui défend des idées anars rebels et régionnalistes . Bref malgré un silence radio excessive sur nos oeuvres et nos actions de la part des pouvoirs Michel Onfray et les Ramoneurs de Menhirs surnagent en visibilité et représentent de fait une partie du mouvement anarchiste actuel au prés des Peuples de France . A l'heur actuelle (Juin 2013) la situation est prérévolutionnaire et semi-insurrectionelle dans de nombreux pays (France, Gréce, Espagne, Chypre, Brésil, Turquie, Chine, Italie ...) puisse le courage et l'intelligence des peuples aboutir sur des révolutions salutaires .
Salutations anarchistes .
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Messagede Pïérô » 28 Juin 2013, 00:13

Désolé d'interrompre ce monologue et cette rubrique toute personnelle,
mais comme je sursaute souvent à sa lecture, là ça a fait un bond trop violent pour ne pas participer.

alcibiade a écrit: Bref malgré un silence radio excessive sur nos œuvres et nos actions de la part des pouvoirs Michel Onfray et les Ramoneurs de Menhirs surnagent en visibilité et représentent de fait une partie du mouvement anarchiste actuel au prés des Peuples de France .

Franchement, s'attaquer aux "mao", qui ont glissé des bienfaits du capitalisme d'Etat au bienfaits du capitalisme libéral, en secouant Michel Onfray et les Ramoneurs de Menhirs comme étendards du mouvement anarchiste, tient de la même manière du grand guignol. J'ai d'ailleurs bien plus de respect pour les Ramoneurs de Menhirs dans leur domaine, qu'Onfray dans le sien. :hehe:
(voir ici : viewtopic.php?f=69&t=3530&p=51869&hilit=Onfray#p51869, et ici : viewtopic.php?f=69&t=6973)
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Messagede alcibiade » 11 Juil 2013, 11:53

Salut, je ne vois pas en quoi Onfray méprise les ouvriers , j'ai vu plusieurs vidéos de lui sur internet dans des émissions télés il défend au contraire le peuple et les ouvriers , ce qui n'est pas le cas de ces contradicteurs .Il y défend aussi l'Anarchie, la liberté la rebellion et l'anticapitalisme comme dans ces bouquins et dans son université populaire . Quand au topic ou tu m'envoies sur Onfray il est significatif car vous en parlez beaucoup d'Onfray comme vous auriez parlé et critiqué les dires ou les sous entendus de tout anar qui sort du lot . C'est humain de brailler quand on est un groupuscule une mini tribu contre une ou plusieurs personnes qui émergent d'un mouvement moribond . C'est ton droit de chipoter à l'infini avec tes camarades , comme beaucoup; mais après il ne faut pas te plaindre de l'état de morbidité de "TON " mouvement anar qui ne représente plus rien vu que le prolétariat a disparu en France .J'ai expliqué mil fois avec d'autres la fin du prolétariat -fermeture des usines depuis 50 ans, délocalisation, machinisme, bureautique, disparition progressive de la paysannerie - Tu ne veux pas le voir c'est ton droit de rejeter l'évidence . Tu me fais penser à ces anciens qui ne voient pas l'évolution du monde et qui vive comme il y a 100 ans et plus dans leur nostalgie et dans leur tête . C'est comme si les Touaregs du Sahara maintenaient le culte paien de l'arbre alors qu'il n'y a plus d'arbres depuis 5000 ans !!! Et comme beaucoup de nostalgiques tu diabolises ceux qui ne sont pas d'accord avec toi au nom d'un ancien monde -pour toi prolétarien- idyllique . Le mouvement anarchiste avec ou sans prolétariat se maintiendra éternellement car la rebellion a toujours été la marque des femmes et des hommes véritables: hostile à toutes les opressions . Actuellement en plus des mouvements altermondialistes et de défenses des peuples autochtones envoie de disparition (dont la France fait partie avec son exception culturelle): la sphère internet avec les anoymous et une multitude de site de contrinformation sont autant de signe de la vitalité du mouvement anarchiste mondial . Les politiques et les économies centralisées ayant échoué cela permet d'ouvrir un boulevard historique aux communistes libertaires et aux rebels constructifs de tout sorte . A nous d'y participer en vue de la victoire finale . Salutations anarchistes
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Messagede alcibiade » 11 Juil 2013, 12:23

Salut Piero et tout les plateformistes , pourquoi n'y a t'il pas de révolutions mondiales au Brésil en Grèce, en Espagne ...????? N'avez vous pas organisé une organisation mondiale anarchiste centralisée et prolétarienne ??? que fait elle ???
Plus sérieusement ce n'est pas l'organisation centralisée ou pas qui fera la révolution locale ou mondiale mais bien le dynamisme individuel et collectifs des camarades actuels et futurs . En Espagne 36 il y eut un dynamisme CNT-FAI depuis 1890 porté par des camarades courageux et libertaires qui leur a permis en 36 de guerroyer et de gérer correctement des communnes rurales des coopératives des régions et des villes . Il y a sur youtube et ailleurs en Français en espanol .... une multitude de vidéos gratuites sur le mouvement libertaire en Espagne et dans le monde cela circule bien grace à de nombreux camardes qui diffusent les idées et pratiques libertaires dans le monde entier . Si le mouvement libertaire Français est ultra divisé cela fait le jeu de nos adversaires.
L'unité se fera de victoire en victoire ou ne se fera pas . Salutations anarchistes
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Messagede Béatrice » 11 Juil 2013, 13:15

alcibiade a écrit:vu que le prolétariat a disparu en France .J'ai expliqué mil fois avec d'autres la fin du prolétariat -fermeture des usines depuis 50 ans, délocalisation, machinisme, bureautique


Le prolétariat a disparu en France ! Cette considération ou plutôt inconsidération ( ou mépris ) c'est selon, est à encadrer !
A moins que ton interprétation de ce mot ne porte pas le même sens que je lui donne?
Et ces salarié(e)s d'usines qui se battent et qui luttent quotidiennement actuellement et depuis près de trois ans pour certain(e)s, une fiction peut-être ?
Des bourgeois ? viewtopic.php?f=72&t=5143&p=109557#p107352

Quant à Onfray, je me suis déjà exprimée la-dessus et n'ai pas l'intention de réitérer sur le sujet car cet individu n'es rien d'autre qu'un caméléon qui navigue au gré
de ses intérêts propres : le devant de la scène médiatique et autres...
viewtopic.php?f=69&t=3530&hilit=Onfray&start=15#p68213
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Messagede P.-J. Mériséguéla » 13 Juil 2013, 08:49

Alcibiade : vous créez un site d'expression personnelle à l'intérieur de ce site, la présentation en moins. Pensez-vous que quelqu'un lit vos (très) longues interventions ? Un forum n'est-il pas un lieu d'échange et de dialogue ?
P.-J. Mériséguéla
 
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Re: actualités récentes

Messagede alcibiade » 15 Juil 2013, 00:06

salut ce n'est pas une page perso j'envoie des annonces d'évènements et des comentaires parfois les gens répondent ou critiques mais parfois non . l'objectif étant de faire circuler l'info récente . Il y a eu 1500 vues . Je suis contre le découpage morcelaire de l'info . Quand j'envoie des longues infos sur ce qui se passe à Paris ou ailleurs je ne fais que diffuser des infos des camarades . Donc souvent ce n'est pas moi qu'on lit .
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