T’as pas peur de lancer çà Kuhing. T’as vraiment rien à foutre les 10 prochaines années ?
Bon, mon idée c’est d’éviter de taper qur qui que ce soit ou de rejeter la faute sur une orga ou une autre.
L’idée, c’était de réfléchir à l’organisation, au sens de méthodologie. Très concrètement.
Alors une partie de la difficulté réside effectivement dans des problèmes personnels ou interpersonnels, des rivalités autour du pouvoir, qui existe y compris dans le milieu anarchiste, et encore plus entre le milieu libertaire et les autres mouvances d’extrême-gauche.
Une méthodologie possible serait de répondre d’abord à la remarque de Atheus.
il n'y a pas de grandes idées qui caractérisent ce mouvement, donc peu de gens vont finalement s'y identifier
.
L’anarchisme a de grandes idées. Toutes celles et ceux qui se revendiquent de l’anarchisme en partagent l’essentiel.
Nous pourrions peut-être les résumer pour en faire la démonstration.
Là où cela se complique, ce sont les moyens et les formes à utiliser. On trouve tout sur ce forum, déjà. Il serait peut-être possible d’en synthétiser les grandes lignes.
Nous aurions ainsi les grandes idées, et les différents moyens proposés pour y parvenir.
La jeune classe pourrait alors avoir quelques bases pour se faire une idée plus précise, (et plus juste) une fois ce tableau brossé.
Il est normal qu’Atheus "réinvente l’eau chaude". Il s’agit d’expliquer pourquoi tout n’est pas si simple, de faire un état des lieux, et d’en tirer quelques conclusions ou pistes pour faire bouger les lignes.
La diversité est une richesse et le chaos un état naturel. On nous a volé la notion ‘d’ordre" et nous devons nous la réapproprier. Nous combattons l’ordre pour établir un autre ordre et non le supprimer. Ce que nous voulons supprimer, ce sont les faux-semblants de l’ordre, l’Etat, l’Armée, les pseudo "représentants" du peuple, etc...
De même le conflit est un état naturel. La question n’est pas de faire disparaître les conflits mais de trouver des formes nouvelles de résolution.
Or l’anarchisme aujourd’hui me semble incapable de fonctionner selon ses principes de bases, en son sein même et dans sa diversité même. Il en fait une faiblesse et non une force. La diversité devient rivalité.
L’anarchie, la plus élevée des philosophies politiques, parce qu’elle fait appel à ce qu’il y a de plus élevé dans l’être humain pour ériger une société nouvelle, ne présente pas aujourd’hui ce visage, mais plus l’idée reçue d’un bordel où tout le monde tire dans son coin.
Orga, non-orga, quelle forme d’orga, besoin de fédéralisme, de réseaux, comment,....
Ca risque de faire plus près de 20 ans que de 10, sans doute.