Une question précise qui peut paraître scabreuse

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede kuhing » 20 Sep 2011, 08:56

charlelem a écrit:
kuhing a écrit:Et ça tu ne me le feras jamais admettre par la force et la terreur intellectuelle que tu utilises.

Là tu vires parano.


Je ne crois pas charlelem.

J'ai une petite expérience du sujet et oui je trouve la position d'organiser le guerre de sexes non seulement néfaste mais encore stupide et poussiéreuse.
Et s'acheter une bonne conscience à bon prix en rentrant dans ce jeu pervers me dégoûte.

Quant à l'expérience, sans te raconter ma vie mais puisqu'il faut donner quelques précisions ...:

Outre ce que je fais pour vivre actuellement , j'ai eu l'occasion de suivre des études de sciences politiques à l'UQAM à Montréal du temps où le mouvement féministe radical était à son apogée, en Amérique du Nord, il y a à peu près 30 ans.
Et là, j'étais bien dans le ventre idéologique du dragon.

Quand tu t'adressais à cette horde agressive de folles malades,( une petite dizaine de très actives dans l'amphi de sciences-po ) tu te faisais menacer de te faire couper les couilles si tu leur demandais "quelle heure est t-il ? " au lieu de " qu'elle heure est -elle ?"
La terreur...

Je peux t'assurer que ce mouvement a fait beaucoup de mal aussi bien aux hommes qu'aux femmes même si le noyau dur était restreint.
Aujourd'hui je crois que la société québécoise à dépassé ce stade primitif où seul le rapport de force est utilisé pour régler ces problèmes ( un peu comme je l'ai vu à la télé sur une pancarte d'une manifestante devant le studio télé ou Strauss Kahn passait dimanche - il y était inscrit : il faut castrer Strauss Kahn )

Pour moi les questions ne se règlent pas de cette façon et c'est insidieusement la méthode employée quand on t'accuse de défendre le viol si tu poses une question sur la fellation .
C'est effectivement de la terreur intellectuelle et les réflexes de Pavlov auxquels on assiste systématiquement en sont la preuve.

Dans le cas de l'affaire Dialo DSK ,puisqu'on y revient toujours, personne ne sait précisément ce qui s'est passé dans cette chambre d'hotel et c'est une belle connerie de faire comme si ce que l'on souhaiterait qu'il se soit passé s'est vraiment passé.

Cette façon de procéder est malsaine, elle rentre dans le cadre de la justice des dominants judiciaires, politicards et médiatiques en gros du système en place.

Je trouve tout cela poussiéreux , obsolète et faisant le jeu du pouvoir .

Pour moi, il est vraiment urgent de passer à une étape supérieure ou tout au moins à une autre étape.
kuhing
 

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede charlelem » 20 Sep 2011, 09:14

Désolé mais tu me fais dire des choses que je n'ai pas dites.
Sur ce mon enfance c'était avec ma grande soeur, dont la meilleur copine avait une soeur ainée fondatrice du MLF.
Donc tout petit déjà, j'ai eu à faire avec elles. Peut être que par moment elles étaient excessives mais quand on se souvient du passé (années 70), avaient elles tord ?

Si je devais caricaturer (en toute amitié) et paraphraser tes propos je dirai par ex "tu réduis le mouvement anar aux poseurs de marmites et donc tu en déduis que tout les anars sont des terroristes".
Avatar de l’utilisateur-trice
charlelem
 
Messages: 436
Enregistré le: 26 Oct 2009, 18:16
Localisation: Poissy

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede Christine » 20 Sep 2011, 09:14

Là j'hésite à être offensée :D

Mais appartenir à une horde agressive de folles malades procédant de façon obsolète et poussiéreuse qui fait le jeu du pouvoir, c'est peut-être des compliments ?
Avatar de l’utilisateur-trice
Christine
 
Messages: 134
Enregistré le: 28 Nov 2009, 22:57
Localisation: Sarthe(en haut à gauche)

Re: Une question idiote qui montre son anti féminisme

Messagede Christine » 20 Sep 2011, 09:47

Mais absolument, ce sont les féministes qui sont excessives et qui veulent castrer les pauvres hommes si bienveillants. Et d'ailleurs les agressions violentes de féministes se comptent par milliers. Enfin pas toutes les féministes, y'a des féministes raisonnables, qui font pas chier les mecs.

Cool, je vois qu'on ne recule devant aucun cliché.
Avatar de l’utilisateur-trice
Christine
 
Messages: 134
Enregistré le: 28 Nov 2009, 22:57
Localisation: Sarthe(en haut à gauche)

Re: Une question idiote qui montre son anti féminisme

Messagede kuhing » 20 Sep 2011, 09:56

Christine a écrit: Et d'ailleurs les agressions violentes de féministes se comptent par milliers. .


La question ne se défend pas avec l’arithmétique.
Le différent concerne la méthode proposée.
kuhing
 

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede hocus » 20 Sep 2011, 12:22

@kuhing :

Des exemples et des arguments donnés ici montrent que la fellation forcée existe. Pourquoi aucune réponse de ta part ? Pas convaincu ? Et qu'est ce donc qui pourrait te convaincre ? (j'ai l'impression que de toute façon, tu es dans ta croyance que ça se peut pas, et tu trouveras de bonnes raisons d'ignorer ce qui prouve le contraire)

Et tu n'as pas non plus répondu (encore une fois) : le bidasse qui a dû faire une fellation à son supérieur, contre sa volonté, c'est un mythomane à ton avis ?

signé: connard. ( qui ne joue pas à la guerre des sexes, et qui n'a pas besoin de s'acheter une bonne conscience)
hocus
 
Messages: 167
Enregistré le: 17 Fév 2010, 16:03

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede kuhing » 20 Sep 2011, 12:51

Bon ok vous me fatiguez.

J'ai d'autres problèmes en ce moment avec mon fils qui bosse 16 heures par jours et se fait cogner par son patron.

donc ok : vous êtes tous et toutes des très bons et je suis un assassin violeur sexiste et macho.

Allez ...
kuhing
 

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede hocus » 20 Sep 2011, 12:52

donc voila tu évites de répondre et tu fuis le débat et tu joues sur les sentiments et tu évites les arguments rationnels et tu utilises l'argument de l'épouvantail !

merci encore !

:v:
hocus
 
Messages: 167
Enregistré le: 17 Fév 2010, 16:03

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede Winston » 20 Sep 2011, 12:57

kuhing a écrit:Je viens à nouveau de demander l'avis d'une femme sur cette question :

-"Une fellation forcée est-elle selon toi possible ?"

voici sa réponse :

-"S'il y a un couteau sur la gorge où un revolver sur la tête d'une femme, oui.
Sinon en mordant le pénis du gars t'as le temps de t'en sortir, ça fait trop mal.
Non armé, je ne pense pas qu'un homme risquerait de se faire couper la queue "

Ce n'est pas un "sous-entendu" c'est un avis et ce n'est pas le mien ni celui d'un homme.


par contre ca kuhing, c'est pas mal nase....


Je te soupconne vaguement d'avoir ouvert ce topic en esperant pouvoir te fritter gentiment avec une feministe et t'amuser un peu, une nemesis qui a l'air de remonter a loin. :siffle: :D
Winston
 
Messages: 156
Enregistré le: 25 Avr 2011, 10:28

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede charlelem » 20 Sep 2011, 15:12

kuhing a écrit:J'ai d'autres problèmes en ce moment avec mon fils qui bosse 16 heures par jours et se fait cogner par son patron.

S'il est en apprentissage ou en contrat d'alternance, tu peux voir avec la chambre de commerce et d'industrie.
C'est un peu con mais les patrons ont peur de ce que pensent leurs pères, par contre ils n'en ont rien à foutre de ce que pensent les syndicats "ouvriers".
Une visite à son école s'impose pour avertir son prof, son tuteur bref sa hierarchie (à ton fils).
Bon courage.
Avatar de l’utilisateur-trice
charlelem
 
Messages: 436
Enregistré le: 26 Oct 2009, 18:16
Localisation: Poissy

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede kuhing » 22 Sep 2011, 08:26

Winston a écrit:
kuhing a écrit:Je viens à nouveau de demander l'avis d'une femme sur cette question :

-"Une fellation forcée est-elle selon toi possible ?"

voici sa réponse :

-"S'il y a un couteau sur la gorge où un revolver sur la tête d'une femme, oui.
Sinon en mordant le pénis du gars t'as le temps de t'en sortir, ça fait trop mal.
Non armé, je ne pense pas qu'un homme risquerait de se faire couper la queue "

Ce n'est pas un "sous-entendu" c'est un avis et ce n'est pas le mien ni celui d'un homme.


par contre ca kuhing, c'est pas mal nase....


Je te soupconne vaguement d'avoir ouvert ce topic en esperant pouvoir te fritter gentiment avec une feministe et t'amuser un peu, une nemesis qui a l'air de remonter a loin. :siffle: :D



Une dernière fois sur cette question parce que je ne peux pas laisser passer ce genre de remarques :

1) J'ai passé l'âge de vouloir me "fritter gentiment" avec une féministe. D'abord ce genre d'échanges sont rarement "gentils" et surtout j'ai d'autres occupations beaucoup plus intéressantes dans la vie et aussi malheureusement comme tout le monde, d'autres soucis plus graves.

2) Pour toutes les raisons que j'ai développées et répétées maintes fois , je suis pour l'association de toutes et tous les opprimé-e-s contre les oppresseurs mais aussi oppresseures .

4) je considère, même s'il y en a moins, les femmes flics, grandes-patronnes, juges, banquières et toutes celles qui profitent du système ou l'utilisent contre ceux qui n'ont pas accès aux postes de pouvoir ( ou ne veulent pas consciemment y avoir accès ) , ou en tirent avantage, comme des "collabos" qui sont mes ennemies.
Elles ne seront certainement pas dans le même camp que moi parce que ce sont des femmes.

3) Je n'ai aucunement l'intention de m'auto flageller comme faisant partie "d'une "classe" sexuée théorique d' oppresseurs" sous pretexte que je suis un homme, pour être "toléré" dans le camp des femmes exploitées de toutes sortes et de toutes façons.
Et, je considère que celles qui voient les choses de cette façon sont elles-mêmes les sexistes et, pour cette raison, elles ne sont pas mes amies.

4)Je considère que la racine du mal est avant tout commun aux deux sexes, et que c'est elle qu'il faut combattre ensemble tous sexes confondus.

Par ailleurs, et pour illustrer cela "gentiment", il suffit de comparer simplement l'avatar choisi par la chère camarade Christine où je n'y vois que des femmes et le mien où une petite fille montre la voie à prendre pour comprendre où se situe le désaccord profond sur cette question.

Sur ce, cette fois je crois que c'est bon.

Je suis il me semble assez clair et, toutes insinuations ou attaques personnelles sur cette question ne seront plus prises en compte.
kuhing
 

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede Béatrice » 22 Sep 2011, 17:52

A Kuhing :

Je peux te concéder que dans le mouvement féministe actuel , il est assez difficile de s'y retrouver car plusieurs tendances en émergent , qui selon moi , ne permettent pas une
réelle lisibilité quant au problème de fond ( des dites " radicales " à celles qui revendiquent uniquement le droit à l'égalité totale entre les deux sexes )
Certaines tendances du féminisme actuel tendent à laisser supposer qu'une " guerre " est délibérément déclarée contre le sexe masculin !
Je ne souscris en rien à cette tendance là , car à mon sens celles-ci ne peuvent aboutir qu'à une finalité contraire à l'attente de : la nécessaire égalité des " sexes " à tous les niveaux .

Mais encore une fois , je te le redis : nier les influences parfaitement aliénantes pour les femmes dans la transmission patriarcale dont elles sont annihilées ( plus influentes dans
les milieux sociaux particulièrement défavorisés car non accessibilité à la culture en général , favorisant dans ce statut social là , le repli dans la structure familiale et par voie de
conséquence , la quasi impossibilité de s'ouvrir à un début d'émancipation : le pouvoir en joue pour en pérenniser le système ! )

Et une fois de plus , quitte à en devenir totalement " ringarde " au regard de certains , j'aime à rappeler que dans " l'Espagne libertaire de 1936-1939 " les Mujeres libres " étaient
d'une modernité particulièrement remarquable au regard de la véritable régression de la condition féminine à laquelle nous assistons actuellement ! ( plus visible en période de crise )
Les exemples que tu donnes sur les femmes de pouvoir ne représentent qu'un " épi- phénomène " de ce que subissent les femmes dans leur ensemble !

(Sois raisonnable enfin , pour le reconnaître , au risque de plonger dans le ridicule ! )



Histoire des Mujeres Libres
Manifeste des Mujeres Libres.
Femmes ! Votre famille est constituée de tous ceux qui se battent pour la Liberté.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, l'anarcha-féminisme se développe en Espagne, où les idées libertaires et anti-autoritaires sont assez enracinées, grâce en particulier à Belen Sarraga, Teresa Claramunt et Teresa Manunt. Mais le mouvement ne dispose d'aucune organisation digne de ce nom. Même si, depuis sa fondation en 1910, la Confederación nacional del trabajo (CNT) a toujours promu la parité de droit, elle reste essentiellement composée d'hommes et il faut attendre la fin des années 20 - début des années 30 pour voir émerger en son sein un mouvement féministe. En 1934 est constitué à Barcelone le Grupo Cultural Femenino (Groupe culturel féminin), interne à la structure de la CNT. En même temps débute la parution des revues Generacion Consciente (Génération Consciente) et Revista Blanca (Revue Blanche).

Un autre groupe, plus combatif, se forme à Madrid, et est composé principalement de l'écrivaine Lucia Sanchez Saornil, de l’avocate Mercedes Comaposada Giullen et de la doctoresse Amparo Poch y Gascon. Ce sont elles qui, le 1er mai 1936, éditent le premier numéro de la revue Mujeres Libres (13 numéros jusqu'en 1938). Les deux groupes se rapprochent puis forment, en août 1937 à Valence, le groupe Mujeres Libres, composé de 147 sections locales (elles-mêmes regroupant au moins dix membres). L'organisation se développe rapidement pour atteindre à son apogée environ 30 000 membres pour tout l'Espagne en 1938.

Beaucoup d'entre elles sont des anciennes membres d'organisations anarcho-syndicalistes catalanes (en particulier de la CNT), comme Soledad Estorach, Pepita Carpena, Sara Berenguer, Pepita Estruch, María Jiménez, Concha Pérez et Concha Liaño, sans oublier d'importantes activistes étrangères au monde syndical, comme Lola Iturbe, Carmen Conde, Pilar Grangel, Isabel Mesa, Áurea Cuadrado, Pura Pérez, Suceso Portales, Concha Guillén et Antonia Fontanillas.

À l'inverse de nombreuses organisations féministes de gauche ou anarchistes, les Mujeres Libres restent autonomes vis-à-vis des autres organisations libertaires, comme la CNT, la Federación Ibérica de Juventudes Libertarias (FIJL) et la Federación Anarquista Ibérica (FAI), se battant même pour obtenir un statut égal à ces organisations. De nombreuses membres des Mujeres Libres combattent pendant la Révolution espagnole, en particulier sur le front catalan, jusqu'à ce que les staliniens et républicains interdisent aux femmes de se battre.

L'organisation est finalement dissoute en février 1939, quand la victoire des fascistes devient inéluctable.

D'autres sections seront crées par la suite en Argentine, aux USA, en France, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Pologne.

Dans les années 1970, pendant la Transition démocratique espagnole, certaines militantes ont essayé de recréer l'organisation, et ont formé quelques groupes locaux qui existent toujours.
[modifier] Idées et principes des Mujeres Libres

Les Mujeres Libres apportèrent des idées, des principes et des projets qui rompirent avec le féminisme bourgeois, alors dominant en Espagne, en se distinguant notamment de l'Asociaciòn de Mujeres antifascistas (Association des femmes antifascistes), organisation contrôlée par le Parti Communiste Espagnol. Les femmes des Mujeres Libres étaient souvent liées aux autres organisations anarchistes : FAI, CNT, FIJL et libertaires universitaires, mais sans aucune forme de subordination à celles-ci.
Libertaire espagnole avec le drapeau de la CNT-FAI.

Leurs principes étaient résumés par le slogan « capacitaciòn y captaciòn » (formation et captation) : le premier terme fait référence à l'apprentissage et à l'éducation (alphabétisation et formation culturelle en général) auxquels peuvent et doivent avoir accès les paysannes, les ouvrières et toutes les femmes désireuses de s'instruire. Le second terme se réfère à la possibilité qu'une fois « éduquée », chaque femme peut alors enseigner à son tour aux autres femmes. En général ces principes furent expliqués dans la revue éponyme :

« Nous ne nous battons pas contre les hommes. Nous ne prétendons pas substituer à la domination masculine la domination féminine. Nous devons travailler et nous battre ensemble pour la révolution sociale. Mais nous avons besoin de notre organisation pour nous battre par nous-mêmes. »

Les idées des Mujeres Libres portèrent aussi sur les thèmes suivants :

Travail salarié

Les Mujeres Libres voulaient que les femmes puissent avoir un travail, exactement comme les hommes, mais qui ne soit pas une charge supplémentaire aux autres qu'elles doivent déjà supporter à cause de leur condition de femme. Ainsi elles développèrent l'idée que le travail domestique, par exemple, n'est pas une prérogative exclusivement féminine.

Parité de droit

Ce thème est extrêmement lié au travail ; pour les Mujeres Libres, sans travail, l'existence de la parité de droit n'est pas possible dans les champs socio-politiques (amour libre, sexualité, salaire, etc.)

Prostitution

Les Mujeres Libres s'opposèrent fermement à la prostitution, sans toutefois s'élever contre les prostituées, plutôt considérées comme des victimes de l'exploitation générée par le système capitaliste, puisque parfois elles n'ont pas d'autres choix pour gagner leur vie. Ainsi l'accès au travail est considéré comme l'élément essentiel dans la lutte contre l'exploitation du corps féminin.
Couverture de la revue Mujeres Libres (n°11, 1938).

Éducation infantile

Une éducation libertaire fut proposée, loin des valeurs bourgeoises et chrétiennes. Pour cela, plusieurs écoles libertaires furent testées, sur le modèle de la pensée pédagogique de Francisco Ferrer.

Famille

Les Mujeres Libres critiquèrent âprement la hiérarchie, le patriarcat et toutes les valeurs traditionnellement considérées comme l'archétype de la société capitaliste.

Éducation sexuelle

Contre l'obscurantisme clérical, elles proposèrent de rediscuter chaque aspect de la sexualité : amour libre, avortement, contrôle des naissances, contraception, homosexualité, etc.

Il est évident que les idées que les Mujeres Libres développèrent aient été critiquées à l'intérieur même du mouvement libertaire espagnol. En fait, quand à l'intérieur des organisations anarchistes majeures (CNT, FAI, etc.) il fut question de leur reconnaissance « officielle » (en octobre 1938), beaucoup d'anarchistes répliquèrent qu'« une organisation féministe serait pour le mouvement [anarchiste] un élément de division et d'inégalités, avec des conséquences néfastes pour le développement futur de la classe ouvrière. »
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 19:58

Re: Une question précise qui peut paraître scabreuse

Messagede digger » 23 Sep 2011, 06:23

D’accord avec Armonia
Il existe de nombreux exemple dans le radicalisme politique où la question des femmes a été escamotée au nom des "intérêts supérieurs" de la révolution.
C’est pourquoi je refuse cet argument.
Le radicalisme politique, et le mouvement libertaire en particulier, doit non seulement prendre en compte et écouter ce que les femmes (et des hommes) ont à dire sur cette question, mais aussi favoriser/accepter des structures en leur sein, créées par ces femmes, y compris celle qui ne sont composées que de femmes si elles jugent que la présence d’hommes n’est pas souhaitable temporairement ou durablement.
digger
 
Messages: 2149
Enregistré le: 03 Juil 2011, 07:02

Précédente

Retourner vers Discussions libres

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 11 invités