Lieux associatifs alternatifs

Lieux associatifs alternatifs

Messagede Pïérô » 02 Oct 2008, 14:57

Lieux associatifs,...du partage d'expérience, du comment...

Kuhing à écrit
qierrot a écrit:
l'ÉTINCELLE , ANGERS (49)
"Le seul lieu alternatif à Angers, c'est l'Etincelle. Ouvert en février 1997, c'est un local qui constitue un point de rencontre pour toutes celles et ceux qui sont à la recherche d'alternatives politiques et sociales. Le lieu abrite une bibliothèque, une buvette, des concerts (3/mois), des expos, des conférences-débats, des projections, un atelier vélo, des bouffes et les réunions et/ou permanences de diverses organisations, associations et collectifs de lutte : Alternative Libertaire 49, le collectif Action Chomeurs & Précaires, Reflex-No Pasaran, le collectif anti-pub, Survie 49, Sécu 99, Librairie Les Nuits Bleues, Label Peste & Cholera, la Distro sans Nom, Sud Etudiant-e-s Angers."


Ce serait bien que des camarades qui tiennent ce genre de lieux nous explique comment ils s'en sortent ( local - loyer - association ----) parce que c'est un projet dont nous parlons depuis longtemps au CAam et ça semble tout de même compliqué à mettre en place.


Et donc un topic ici, dans la rubrique "partage", pour échanger, partager expériences, idées, modes d'emplois et "recettes"...
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Re: Lieux associatifs,...du partage d'expérience, du comment...

Messagede kuhing » 02 Oct 2008, 15:22

Comme solution intermediaire une camarade a propsé de faire une soirée "café libertaire" un peu comme les cafés philos
mais le café qu'elle connait lui demande 100 euros pour la soirée.
trop cher!
salauds de boutiquiers ! :mrgreen:
kuhing
 

Re: Lieux associatifs,...du partage d'expérience, du comment...

Messagede Pïérô » 02 Oct 2008, 15:43

j'avais encore jamais vu çà...
il y a des bars à Tours, avec salle déportée qui permettent réunions politiques...,
on a fait un temps aussi des "bars à palabre" dans les cafés de mon quartier avec dynamique citoyenne (au sens appropriation du politique, de la vie de la cité et du quartier), liés a un journal sur le quartier.
Du même ordre, il y a aussi les "cafés repéres" liés à l'émission de D. Mermet sur France Inter...
Bref, il doit bien pouvoir y avoir un cafetier qui accepte ce genre d'initiatives dans votre coin quand même...
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Divers, Espaces autogérés

Messagede Wilo » 22 Avr 2009, 22:49

bonjour, j'ai entendu parlé d'espaces autogérés comme celui de tanneries à Dijon par exemple, mais je n'ai pas très bien saisi ce qu'on pouvait y faire, est-ce que c'est un squat servant "d'habitation " aux occupant qui s'entraide en se divisant les tâches ? ou simplement un lieu de rassemblement où l'on diffuse des films,où on se concerte, où il y a des organisation de concert ..... ? ou alors est-ce que je me trompe complètement sur ces espaces autogérés ?
Sur ce sujet j'avoue ne pas y connaitre grand-choses et je vous demande de m'éclairer.
merci
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Re: Espaces autogérés

Messagede sebiseb » 22 Avr 2009, 23:06

C'est auto-géré, donc ce sont les co-habitants qui décident de ce qu'ils y font - Ce qui donnent autant de fonctionnement différents qu'il existe de lieu :wink:
Bon, pour être plus concret ce sont souvent des lieux de vie artistique permanente pour certains, temporaire pour d'autres.
$apt-get install anarchy-in-the-world
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Re: Espaces autogérés

Messagede Olé » 23 Avr 2009, 09:49

Je ne suis pas des Tanneries mais je vais t'apporter quelques éléments.

http://squat.net/tanneries/

http://malokadistro.com/concerts.php

L'espace des Tanneries comme tu le vois se compose de deux choses: l'espace habitation, ( donc avec ceux qui y vivent toute l'année)
et l'espace concert, avec le groupe maloka qui gère ça.( dont les membres ne sont pas forcément membres des tanneries)
Mais lorsque les gens évoquent les Tanneries il pense souvent à une seule chose.

Dans l'espace autogéré tu trouves des zones de gratuité et de récup: tu as une bibliothèque ou tu peux emprunter gratuitement les livres, une salle internet à accès gratuit, ainsi que de la doc, des vêtements et réparation de vélos. Tout ça est gratuit.
L'espace organise aussi des conférences ou projections de films, accueille des groupes politiques, (contre) culturels etc
Olé
 

Un lieu culturel et associatif autogéré sur Strasbourg

Messagede Pïérô » 07 Mar 2010, 01:11

Pour soutenir l'ouverture d'un nouvel espace culturel et social autogéré à Strasbourg, pétition :


NOUS TROUVONS INACCEPTABLE QUE 10 500 LOGEMENTS SOIENT LAISSES VIDES A STRASBOURG.

L’ASSOCIATION MIMIR A DONC DECIDÉ D’OCCUPER UN BATIMENT DE 25 PIECES APPARTENANT A LA MAIRIE.

IL EST VIDE DEPUIS 11 ANS.

C’EST POUR CELA QUE NOUS AVONS DECIDÉ DE LE FAIRE REVIVRE.

Résumé du projet Mimir

LA MAISON MIMIR A POUR BUT DE S’INTEGRER DANS L’ACTION SOCIALE ET DANS LA VIE CULTURELLE STRASBOURGEOISE.

En proposant des services (bagagerie, prêt de thermos, toilettage des animaux) et un HABITAT (animaux acceptés) aux personnes en difficultés sociales.

En animant la vie du quartier Esplanade/Krutenau avec : le Barakawa (salon-cafétéria), l’hébergement de différentes associations, diverses propositions d’ateliers et d’activités ainsi que la mise à disposition d’une grande salle pour des évènements culturels (expositions, projections, salle de répétition.

Nous avons proposé à la mairie de rénover le bâtiment selon les normes actuelles et en auto-financement. En contrepartie, nous souhaitons signer avec eux un bail emphytéotique qui nous permettrait de pouvoir concrétiser nos projets

LE 16 MARS NOUS AVONS RENDEZ VOUS AVEC MARIE-DOMINIQUE DREYSSE, ADJOINTE AU MAIRE CHARGE DE L’ACTION SOCIALE, POUR LUI PRESENTER LE PROJET.

EN SIGNANT CETTE PETITION,

VOUS NOUS APPORTEZ VOTRE SOUTIEN !


http://www.mesopinions.com/Petition-pou ... 54b50.html
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Réunion/AG cafés associatifs fédérés et lieux alternatifs

Messagede Pïérô » 21 Jan 2011, 12:21

Lundi 24 JANV. 20h : Réunion des cafés associatifs fédérés, et de tous les lieux asssociatifs, alternatifs et des groupes souhaitant ouvrir de tels lieux, pour échanger sur nos situations respectives et évoquer bien sûr le problèmes des locaux et des loyers.
au Café associatif "La Commune", 3 rue d'Aligre, Paris,
Métro Faidherbe-Chaligny, Ledru Rollin ou gare de Lyon
http://www.cl-aligre.org/spip/spip.php?article187
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Les Petits Moutons Noirs...

Messagede Le Petit Mouton Noir » 20 Oct 2011, 13:10

Bonjour à tous...

Je suis Ludo, porte-parole des Petits Moutons Noirs, une association de fait donc non déclarée. Non déclarée car nous pensons que le fonctionnement et les priorités du système politique actuel sont irréels, injustes, et inhumains.

Le système capitaliste soit disant démocratique basé sur la croissance et la consommation débilissime est voué à l’échec dans un futur très proche.
Le capitalisme est l’art d’engraisser les riches sans se soucier des peuples (de notre petite famille africaine, merci Mamy et Papy voyageurs!!! ), ni des conséquences dramatiques sur l’environnement.
La démocratie est morte, donner le pouvoir à quelqu’un qui le désire pour son propre confort est malsain, on nous donne le choix entre un menteur, un fou furieux ou une fachiste, (sans même comptabiliser les votes blancs) où est donc la démocratie dans ce système ?...
Le programme et le fonctionnement de l’éducation nationale sont tout simplement d’un ridicule incompréhensible. Les vrais valeurs que sont le respect, la connaissance, l’utilisation et la communion avec la Nature sont complètement mis à l’écart. Nos enfants sont éduqués par et pour un monde virtuel.
Notre nourriture est un poison extrêmement cher pour nos petits sous...
Nous avons perdu notre convivialité, notre joie de vivre, nos vrais valeurs, l’amour de notre Nature, notre culture...

C’est pour toutes ces raisons, et bien d’autre, que nous ne déclarons pas notre association, nous ne voulons pas nous inclure dans ce système.

Nos buts sont multiples.
Nous voulons créer un lieu de partage d’idée, un lieu convivial, simple, écologique, esthétique, ludique... où nous pourrons nous réunir pour discuter, s’amuser et travailler.
Nous voulons créer un jardin afin de cultiver et revendre à bas prix des fruits et légumes, des produits naturels...
Nous voulons organiser des évènements sur les thèmes du respect de la Nature, du troc, de l’habitat alternatif, et de toutes futures idées...

L’adhésion à notre association est gratuite, pour vous inscrire ou pour plus d’infos :

les.petits.moutons.noirs@gmail.com

Merci pour votre action...
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Un local d’expression populaire à Montpellier ?

Messagede bipbip » 28 Fév 2013, 18:02

Un projet de local avorté cause repression violente immédiate

Montpellier : ouverture d’un local d’expression populaire

La première assemblée se tiendra le vendredi 22 février. RENDEZ VOUS A 18 H PLACE SALENGRO (DEVANT LA PLEINE LUNE). Ha oui pensez à ramenez de quoi décorer, aménager, nettoyer, picorer et faire de la musique! Voici le texte du tract:

Face aux tarifs toujours plus élevés d’accès à la culture, face à l’organisation hiérarchique et marchande de celle-ci, face à l’inexistence d’espaces de création collective et populaire, la nécessité d’ouvrir un lieu se fait sentir. Ce lieu aurait pour but de donner accès gratuitement à la culture ainsi que de proposer des espaces pour s’organiser et exprimer notre créativité sans contraintes extérieures.

Un lieu culturel d’élaboration ciné- matographique, théâtrale, musicale, et autres…
Plusieurs ateliers sont d’ores et déjà prêts à fonctionner dans ce lieu:

le Cinéma populaire. Plusieurs films seront projetés chaque semaine. Leur choix se fera collectivement et tout le monde peut proposer une idée.

Théâtre. Un collectif de théâtre ouvert à tous et à toutes est prêt à animer des ateliers

Musique. Plusieurs musiciens se sont proposés pour venir animer des ateliers. Apprendre, répéter et jouer quelque soit le niveau.

Boxe. Un club de boxe (Red and Black Boxing Club) viendra également animer des atelier de boxes et autres techniques de combat.

Pour les enfants. Lecture de contes: des moments seront réservés aux plus jeunes avec des lectures de contes et autres animations.

Un espace pour l’organisation des luttes : rencontre, débat, assemblées…
Ce lieu se place dans une logique de résistance à la marchandisation et à l’exploitation, il se propose donc d’être un relai d’information des luttes et un espace ouvert pour leur organisation.

Un lieu d’informations : Il sera ainsi possible de s’informer sur les luttes en cours et réflexions critiques existantes sur la société

Cours de droit du travail. Des personnes compétentes dans le domaine du droit du travail proposeront des formations permettant d’en savoir plus sur ses droits et de se défendre face aux employeurs et à l’administration

Permanences chômeurs précaires. Des permanences animés par le collectif luttons contre la précarité à destination des chômeurs et précaires se tiendront de manière hebdomadaire

Assemblées de chômeurs et précaires. Des assemblées de chômeurs et précaires se tiendront afin de s’organiser collectivement contre la précarité

Il a été adopté comme principe que ce lieu ne peut fonctionner que de manière autogérée et collective, sans chef ou personne ayant le monopole des décisions . C’est pour cela que nous déciderons ensemble, lors d’assemblées générales, de l’organisation du lieu. Toute personne intéressée est invitée à venir proposer des ateliers ou s’investir dans l’animation du lieu.
http://fr.squat.net/2013/02/22/montpell ... populaire/

Expulsion musclée

COMMUNIQUE DU COLLECTIF POUR L’OUVERTURE D’UN LIEU D’EXPRESSION POPULAIRE (LEP)

Le 22 février à 18 heures, s’est déroulée dans le quartier Figuerolles sur le Plan Cabane l’ouverture d’un Local d’Expression Populaire. Une soixantaine de personnes a rejoint une dizaine de militants qui occupaient depuis une semaine un bâtiment désaffecté et inutilisé appartenant à la SERM (Société d'Équipement de la Région Montpelliéraine).

L’objectif est de créer un lieu convivial afin de permettre un accès gratuit et non institutionnel à la culture et plus largement à des activités ludiques et sportives. Celui-ci est tourné vers les habitants de tous âges du quartier. Lancer un cinéma gratuit est un des objectifs. Sont aussi prévus des cours de sport et de français, des ateliers de danse, de théâtre, ainsi que des contes et des goûters pour les touts petits.

Malheureusement, cet évènement a rapidement été troublé par une intervention musclée des forces de l’ « ordre » qui ont refusé toute discussion. Elles n’ont pas respecté la législation qui nécessite un passage par les tribunaux avant d’ordonner une expulsion. Ce fut une intervention brutale avec des moyens disproportionnés. Plus de 40 policiers anti émeutes ainsi qu’une vingtaine de membres de la BAC, sans compter d’autres corps de police ont investi sans ménagement les lieux. Ils ont frappé violemment plusieurs personnes en s’acharnant sur l’un d’entre eux qui tentait de filmer l’intervention, sans oublier de casser meubles et portes sans raison.

Face à ce déploiement délirant de forces de l’ordre, plusieurs résistants se sont réfugiés sur les toits, soutenus par un peu moins d’une centaine de personnes dans la rue. Allant plus loin dans la folie, la préfecture a fait intervenir le GIPN, pourtant réservé d’ordinaire aux « terroristes » et « forcenés ». Rappelons qu’une intervention du GIPN coute plus de 30 000 euros, ce qui, ajouté au déploiement policier porte le cout d’une telle intervention à entre 70 000 et 140 000 euros selon diverses estimations, quasiment le prix d’une maison.

Heureusement le GIPN n’a pas rempli ses objectifs, n’arrêtant qu’une personne. Les autres personnes sur le toit ont pu s’évaporer grâce à la solidarité des habitants du quartier.

Une telle intervention est un gaspillage pur et simple de l’argent du contribuable, pour défendre des intérêts privés. Cette répression ridicule et disproportionnée n’empêchera pas l’ouverture d’un Local d’expression populaire libre et gratuit dans les quartiers où ces besoins ne sont pas satisfaits.

Collectif de personne investies dans la création d’un LEP
http://al-montpellier.over-blog.com/art ... 47466.html
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Re: Un local d’expression populaire à Montpellier ?

Messagede bipbip » 06 Mar 2013, 09:19

Gouter de soutien au centre d'expression populaire, samedi 9 mars, à 14h, PLan cabane, Montpellier

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GFAM

Messagede digger » 31 Mar 2015, 09:04

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C'est un petit coin dans le Pays Basque, une ferme qui aurait pu être démembrée pour agrandir des exploitations gourmandes, si Robin, pour des raisons affectives, n'y avait pas été attaché.
Alors le Groupement Foncier Agricole, plus une SCI pour le bâtiment principale, est né et, après une longue bagarre avec la SAFER, le terrain de 22 hectares, dans sa totalité, va être acheté en avril.
Mais, au-delà de l'aspect affectif, il existe un projet économique et politique, celle de l'agriculture paysanne, défendue par quelques organisations et syndicats comme Lurzaindia et Euskal Herriko Laborarien Batasuna (ELB), et la propriété collective de la terre.
Certain-es d'entre nous ont mis beaucoup de billes pour être indépendants des banques dès le début et il reste des parts à acquérir.
Il y a aussi du travail dans les bâtiments, sous forme de chantiers collectifs, du débroussaillage, et de toutes les manières, la possibilité d'y planter une tente, d'y faire des rencontres et de découvrir un joli coin.
L'avenir, comme la terre, est collectif, nous appartient et dépend de nous.
http://ferme-nissibart.kazeo.com/
Ou renseignements complémentaires par MP
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Appel de la librairie associative transit à Marseille

Messagede Béatrice » 02 Mai 2015, 21:04

Communiqué de la librairie associative transit à Marseille :

Appel de la librairie associative transit

Chers amis,

Depuis que la librairie transit existe vous recevez régulièrement nos messages.
Certaines et certains d’entre vous sont devenus des visiteurs réguliers de notre petit local du 45 Boulevard de la libération à Marseille, d’autres des amis actifs, d’autres nous ont rencontrés à l’occasion de conférences, de débats de projection, de festivals, de séminaires, de congrès ou d’assemblées générale de leur syndicat ou de leur association… D’autres enfin ne nous connaissent pas encore.

Nous sommes, comme d’autres, une librairie indépendante, elles sont peu nombreuses et il faut les défendre face aux grands chaînes ou aux machines de vente par internet. Chacune de ces librairie a ses spécificités.
La notre est d’être une librairie associative s’appuyant essentiellement sur le bénévolat. C’est aussi d’être une librairie qui se déplace beaucoup, nomade pour ainsi dire.
C’est surtout une librairie militante.

Une librairie qui se bat pour faire connaître les petites maisons d’édition indépendantes. Celle qui osent publier tous les penseurs, écrivains, poètes, historiens, philosophes, économistes, porteurs des pensées critiques les plus radicales de notre société, les militants des quartiers populaires, anticolonialistes et antifascistes.

Une librairie qui se bat pour faire connaître les éditeurs et les écrivains venus d’ailleurs : d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, du Liban, des Comores, de Palestine, du Liban notamment. Nous sommes, par exemple, la seule librairie de la région, avoir un rayon entièrement consacré au livre algérien édité en Algérie et avons participé activement à la première édition de « Lire les Méditerranées. »

Depuis plusieurs mois tout en restant fidèle à notre spécialité nous avons diversifié notre fond avec des rayons BD jeunesse et littérature policière.

Depuis décembre 2012, nous avons réussi à tenir le coup, en faisant de temps en temps appel au soutien financier d’amis proches et, sans être magnifique, notre situation financière semblait stabilisée, insuffisante cependant pour envisager un lieu plus grand et plus adapté à nos nombreuses présentations de livre ou lecture, mais nous y songeons.

Brusquement au mois d’avril la situation s’est aggravée avec une chute spectaculaire des ventes et des visites, alors que le premier trimestre avait été très correct.
Dans ces moments difficiles ou le libéralisme fait des ravages, où les idées les plus noires, l’obscurantisme, la xénophobie refont surface, où les résistances sont affaiblies, la bataille des idées devient une priorité. Nous pensons que notre librairie peut y contribuer.

Pour nous aider à poursuivre, n’hésitez pas à nous rendre visite, nous passer vos commandes, toutes vos commandes, inviter la librairie à tenir un stand même dans une petite réunion.
Parlez de Transit à vos amis et faites suivre cet appel.
Gagner de nouveaux lecteurs est notre seul moyen de continuer.

Merci beaucoup.

transit.librairie
45 boulevard de la Libération
13001 Marseille
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Pour que le Lieu-Dit vive

Messagede bipbip » 11 Fév 2016, 18:41

Pour que le Lieu-Dit vive

Pour que le Lieu-Dit vive

C’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses amis, paraît-il. Depuis l’annonce d’une menace de fermeture pour raisons économiques, le Lieu-Dit, bar-restaurant de Ménilmontant et espace pluriel de réunions politiques, a su susciter une vague de solidarité remarquable en ces temps propices au repli.

Au départ, c’est un appel lancé mi-janvier sur Internet par l’éditeur Éric Hazan et le philosophe Frédéric Lordon qui sonne l’alarme : « L’existence du Lieu-Dit est menacée, et nous ne pouvons pas nous en passer. » Ouvert en 2004, ce bar-restaurant est venu remplacer une agence immobilière sur les hauteurs de Ménilmontant. « Pour une fois que ça se fait dans ce sens-là », s’amuse Hossein, le taulier de l’endroit. L’objectif premier était de créer un lieu de rencontres et de débats qui puisse se financer parallèlement par une activité économique, sans subvention aucune. »

Trois à quatre fois par semaine, la salle est mise à disposition pour des soirées-débats. La rue Sorbier est vite devenue un lieu de rendez-vous incontournable, où se réunissent aussi bien les séminaires de Pierre Dardot et Christian Laval, les Amis du Monde diplomatique, les AMG de Là-bas si j’y suis, la société Louise-Michel, la revue Ballast ou encore le Petit Salon du livre politique qui réunit, depuis neuf ans, une vingtaine d’éditeurs indépendants au mois de mai (Agone, La Fabrique, L’Échappée, Les Liens qui libèrent, Les Prairies ordinaires, Le Passager clandestin, Libertalia, Rue des Cascades, Syllepse, etc.). La crème de la gauche radicale parisienne en quelque sorte : « On accueille aussi bien le Parti de gauche que des libertaires, le collectif Attac ou les gens de Tarnac, précise Hossein. Je n’irai pas jusqu’à dire que ça fédère tous ces gens, mais l’espace réunit modestement les conditions d’une rencontre. »

Mais le resto n’est pas qu’un agrégat œcuménique de sensibilités, comme le rappelle Rémy Toulouse, éditeur à La Découverte : « Le Lieu-Dit est un lieu ami, un lieu central, où échangent les tendances les plus diverses de la “gauche de gauche” ; un lieu qui témoigne d’une activité persistante de ces milieux et qui est en même temps – faut-il le regretter ? –, le signe d’un reflux considérable de la vitalité des organisations et des lieux d’accueil politiques traditionnels. La figure exceptionnelle d’Hossein est évidemment pour beaucoup dans cette vie “alternative”, mais il est indispensable que celles et ceux qui en font usage commencent à considérer qu’il s’agit d’un lieu “commun”, qui échappe largement à la sphère marchande. »

Même témoignage d’attachement avec la copine Charlotte Dugrand, des éditions Libertalia, lesquelles organisent régulièrement les présentations de leurs parutions dans l’endroit : « À l’heure où le Paris populaire et les lieux alternatifs sont en train de véritablement disparaître, le Lieu-Dit offre encore un espace de rencontre accessible, gracieusement mis à la disposition des organisateurs. C’est un lieu fédérateur où diverses tendances sont amenées à se côtoyer, à boire un verre et à refaire le monde le temps d’une soirée. Hossein est à l’opposé des patrons de bar qui veulent rentabiliser la salle en faisant deux ou trois services en une soirée. Il la prête pour les débats, il est donc important de le soutenir en retour, pour garder cet espace de discussion, digne des clubs du XIX e siècle ! »

Comme l’ensemble du secteur de la restauration, le Lieu-Dit a commencé à sentir les effets de la crise en 2010-2011. De surcroît, la place prise par les causeries impactait sur l’activité économique : « On a vite constaté que beaucoup de gens qui viennent aux débats, surtout les étudiants, n’avaient pas les sous pour profiter du restaurant, constate Hossein. Depuis 2013, les recettes ne sont plus suffisantes pour maintenir un équilibre financier et payer à la fois l’Urssaf, les salaires des six employés, le loyer, les fournisseurs. Le déficit s’est creusé. À la rentrée 2015, la situation était insoluble et angoissante, je n’avais pas d’autre solution que d’envisager de mettre un terme à cette expérience – aussi sympa soit-elle – et de revendre, de payer les dettes et de passer à autre chose. En même temps, symboliquement, je sentais que le Lieu-Dit n’appartenait pas qu’à moi. Hazan et Lordon m’ont finalement convaincu de lancer cet appel en soutien. »

Un article sur le site des Inrocks a donné suite à l’appel et a apparemment suscité la curiosité de nouveaux clients, qui ont la chance de découvrir la tarte tatin aux oignons rouges caramélisés avec son fromage de chèvre fondant et sa purée de patates douces. Sur les réseaux sociaux, l’appel en soutien a fonctionné et les réseaux militants ont assez spontanément pris l’initiative d’organiser une soirée de soutien le mercredi 27 janvier, où des centaines de personnes se sont serrées dans les lieux. « Mon parti, c’est le Lieu-Dit ! », a déclaré l’économiste Cédric Durand au cours de la soirée. « Il faut rendre au Lieu-Dit ce qu’il nous donne ! », a entonné la metteuse en scène Judith Bernard, présidente de l’asso de soutien.

« Depuis que cet appel a été lancé, je mesure combien il y a de sympathie pour ce lieu. C’est intense et enthousiasmant et je ne suis pas habitué à ça, confie Hossein en riant. Je suis même débordé par la charge émotionnelle de la chose. L’afflux de solidarité est aussi réjouissant par rapport aux idées qui sont défendues dans ce lieu. C’est vraiment pas rien. »

Chèques à l’ordre de l’Association des Amis du Lieu-Dit, à envoyer au 6, rue Sorbier – 75020 Paris.

http://cqfd-journal.org/Pour-que-le-Lieu-Dit-vive
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Re: Lieux associatifs,...du partage d'expérience, du comment

Messagede bipbip » 19 Fév 2016, 12:50

Montreuil

L’AVENIR DE LA PAROLE ERRANTE

un auteur, Armand Gatti, une réalisatrice, Hélène Châtelain, un réalisateur, Stéphane Gatti, un producteur, Jean-Jacques Hocquard, travaillent ensemble depuis plus de 35 ans.

Ils ont créé des structures portant différents noms, mais ayant toutes un même but : associer dans une production artistique l’écriture, le théâtre, la musique, la peinture, la vidéo et le cinéma.

En 1973, fut fondé l’Institut de recherche sur les mass médias et les arts de diffusions (IRMMAD).

En 1975, sont créées Les Voyelles pour produire avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA) une série de 6 films vidéo tournés avec les travailleurs immigrés de Montbéliard, Le Lion, sa cage et ses ailes.

En 1982, le groupe s’installe à Toulouse et invente l’atelier de création populaire, l’Archéoptéryx, Centre national de création imaginé par Armand Gatti à la demande du ministère de la culture. Un contrat de trois ans donna à cet atelier les moyens de fonctionner dans le cloître des Cordeliers prêté par l’Université de Toulouse le Mirail.

Héritière de cette histoire, de ces archives et de ces productions, La Parole errante créée en 1986, s’installe à Montreuil-sous-bois, en Seine-Saint-Denis. L’ensemble du matériel attribué à l’Atelier de Toulouse fut confié à La Parole errante qui, en signant une convention avec le ministère de La Culture et de La Francophonie, devient Centre international de création.

Courant Juin 2016, le bail de la parole errante arrive a terme. une association la parole errante demain se propose de prendre le relais pour poursuivre le travail déjà engagé.C’est avec une partie de la nouvelle équipe que nous passons cette heure et avec qui nous parlons des nouvelles perspectives.

Emission à écouter : https://actualitedesluttes.info/?p=700
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Suivante

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