Forum Anarchiste Révolutionnaire

Si ça vous tente, et que vous vous faîtes gauler, la défense peut s'appuyer sur l'article 1587.
Condition impérative: Ne pas finir le produit puisqu'il est gouté et que l'argument de défense voudrait que, jutement, vous décidiez de ne point l'acqérir pour cause de mauvaise qualité, et que si vous le dévoriez en entier, vous aurez du mal à argüer le fait qu'il était mauvais..
Condition pratique: Pour ce faire il est bon d'éviter et l'ostentation et le fait de se cacher, après tous vous être dans "votre droit" et avoir l'air d'être pris en faute à tendance à activer l'agressivité des officiant de la sécurité en les faisant se croire en position de force.


CODE CIVIL

Chapitre I : De la nature et de la forme de la vente


Article 1582


La vente est une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une chose, et l'autre à la payer.
Elle peut être faite par acte authentique ou sous seing privé.


Article 1583


Elle est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de droit à l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé.


Article 1584


La vente peut être faite purement et simplement, ou sous une condition soit suspensive, soit résolutoire.
Elle peut aussi avoir pour objet deux ou plusieurs choses alternatives.
Dans tous ces cas, son effet est réglé par les principes généraux des conventions.


Article 1585


Lorsque des marchandises ne sont pas vendues en bloc, mais au poids, au compte ou à la mesure, la vente n'est point parfaite, en ce sens que les choses vendues sont aux risques du vendeur jusqu'à ce qu'elles soient pesées, comptées ou mesurées ; mais l'acheteur peut en demander ou la délivrance ou des dommages-intérêts, s'il y a lieu, en cas d'inexécution de l'engagement.


Article 1586


Si, au contraire, les marchandises ont été vendues en bloc, la vente est parfaite, quoique les marchandises n'aient pas encore été pesées, comptées ou mesurées.


Article 1587


A l'égard du vin, de l'huile, et des autres choses que l'on est dans l'usage de goûter avant d'en faire l'achat, il n'y a point de vente tant que l'acheteur ne les a pas goûtées et agréées.

Article 1588


La vente faite à l'essai est toujours présumée faite sous une condition suspensive.

c'est toujours interressant ce genre d'info !
en meme temps, pour ce qui est de la fauche en magasin(ça a peut etre changer, parce que ça fait longtemps que je ne vole plus, etant moutonnisé) ils ne vont jamais jusqu'a la plainte, et le pire que tu risque(risquait ?) c'etait de te faire derouller par des vigiles dans certain supermarché ! et dans ces cas là, allez, vous leurs parler de vente a l'essai !

Mouais, je trouve mieux de récupérer sur la fin des marchés.. ou directement dans les champs des producteurs après les récoltes.

il faut que chacun trouve une tactique de survie le problème n'est pas de manger dans les supermarchés , justement il faut réagir temps que nous avons a manger dans les marchés.
Faire une révolution le ventre vide c'est pas le top .....

Pour moi le problème n'est pas vraiment de savoir si on a le droit de manger dans les supermarchés ou pas, mais plutôt de s'opposer à l'existence même des dit "super"marchés !

C clair , ont devrai pas avoir besoin d'eux dans les supermarchés ya que de la fausse musique , trop de lumière ont se croirai en discothèque .Et le vendeur qui gueul au micro pour nous vendre de la nourriture ont dirai un commissaire priseur qui vend des tomates de picasso .


Je peu me servir moi même ya juste besoin de se baisser et de cueillir .

élémentaire mon chère Anar ...

PadblaZ a écrit: ya juste besoin de se baiser et de cueillir .

Clair ! Vivons de sexe et de cueillette dans les supermarchés !

sa marche avec l'alcool?

et sinon tu risque aussi une interdiction de remettre les pieds dans ce supermarcher (d'ailleur ce type d'interdiction est elle legal?)

niouze a écrit:sa marche avec l'alcool?

et sinon tu risque aussi une interdiction de remettre les pieds dans ce supermarcher (d'ailleur ce type d'interdiction est elle legal?)

je pense, dans le sens où c'est un lieu privé..

Dans les grandes surfaces de vente, c'est bizarre je me sens pas bien et j'ai tout de suite une terrible envie de chier qui me vient.
J'ai jamais réussi à comprendre pourquoi.

niouze a écrit:sa marche avec l'alcool?

et sinon tu risque aussi une interdiction de remettre les pieds dans ce supermarcher (d'ailleur ce type d'interdiction est elle legal?)

Jamais essayé, car moins discret
l'alcool est a rapproché du vin, donc, si celà va jusqu'au procès ca devrait passer, il faut toutefois que tu paraisses de bonne foi quand tu "goûtes" . Le fait que ce soit un alcool me paraît plus difficile à argüer que ce soit face à un juge ou face aux autorités du magasin, après ça depend de la démarche de fond...
Pour les interdictions des supermarchés ( par exemple : "Veuillez présenter vos sacs à la caissière") , elles ne ressortent pas du droit général, donc la seule manière de les rendre légals c'est de les faire rentrer dans le droit privé, c'est à dire que tu te sois engagé, via la signature d'un contrat, à ne plus y remettre les pieds. Tant que tu n'as rien signé, tu peux rappeller que ces "interdictions" n'ont pas valeur juridique tant au niveau public que privé, et que tu n'as rien signé ce qui invalide tout aspect éxécutoire. ( ou tout autre discours juridique ou pseduo-juridique annôner froidement, sans agressivité et sans provo....)
Dans le même genre, quand un vigile demande courtoisement que " Monsieur, voulez-vous m'accompagnez.", il n'a aucune autorité de contrainte, ce qui fait qu'un simple "Non" est suffisant, éventuellement assorti d'un " Et je vous prierai de ne pas entraver ma liberté de déplacement, ni de tenter de m'y contraindre par la force ce qui est assimilé à une séquestration et tombe sous le coup de la loi"
Ceci dit, la plupart des vigiles sont des types trés au fait de ce qu'ils ont le droit de faire ou pas, alors, certes parfois ils peuvent y aller au bluff, et des fois on peut tomber sur des cow-boys neuneus, mais en général ils se replient intelligemment dès qu'il voit que l'on est pas sensible à leur autoritarisme et plsu encore quand on commence à parler de droit et d'articles du code civil.

Oui c'est une évidence les supermarchés c'est de la merde, et bouffer dedans ne changera pas le monde. Néanmoins, c'est une info intéressante, et je vais de ce pas l'appliquer dans le prochain hyper que je croise, on va se marrer!!

Il faudrait plutôt faire une campagne de boycot.

Pour choper le capitalisme à la gorge, on peut s'attaquer à son fonctionnement interne (révolution expropriatrice, remise en cause de l'Etat, enrayer la machine) mais la deuxième tenaille, c'est aussi de couper les débouchés et d'apprendre à vivre autrement.

La "grande" distribution est, de par sa concentration, à la fois l'une des plus puissantes pompes à fric alimentant le capitalisme mondial, comme une artère coronaire - mais c'est aussi un lieu névralgique et donc extrêmement facile à cibler.

Pourquoi toujours cibler des rues pour défiler ? Des préfectures devant lesquelles stationner ? Ce ne sont que des avatars, des conséquences pour faciliter les transports et la légitimité du capital concentrationnaire.

Pourquoi pas differ (et ce en toute légalité en plus, pour un maximum d'impact) juste à l'extérieur des hyper-super marchés, ces entrepôts de l'horreur capitaliste où nous défilons comme des veaux allant à l'abattoir, des tracts racontant les conditions de production, d'acheminement et de distribution, et les horreurs qu'elles engendrent (pollution massive avec pesticides et engrais chimiques, saccage irrémédiable de la biodiversité, dévastation et aliénation des pays exportateurs de monocultures avec famines massives à la clé, d'où mortalité infantile, déracinement quand l'émigration devient obligatoire, souffrance animale industrielle -quelques photos sont éloquentes- avec risques d'épidémies massives liées à la production industrielle (bonjour AH1N1), produits insipides et pathogènes, irradiation, production monstrueuse de CO2 pour transporter tous les éléments des produits finis à travers le globe au détriment des circuits courts -dont les cuisinés et les congelés, exploitation capitaliste intensive des producteurs poussés à une concurrence inhumaine et dangereuse en termes de qualité, mais aussi marge faite sur le dos des consommateurs -Mulliez 1ere fortune de France, 22 milliards au compteur...)
?
...

M'est avis que lorsque l'on présente des faits incontournables (sans en rajouter, l'horreur est bien réelle), les consommateurs, à défaut de virer complètement bio et babos, ne serait-ce que pour des soucis de porte-monnaie en berne, se posent au moins des questions. C'est une chose de savoir vaguement, c'en est une autre d'être mis le nez dans son caca et de continuer pareil après.

Il m'est arrivé de me servir un peu en supermarché et de "grignoter" ( genre des ptits pains ou croissants) mais je dois dire que mon objectif premier reste le rayon bière et que je n'avais pas encore envisagé cette hypothèse...