Rassemblés autour d'un collectif désobéissant et pacifiste « Libérez la Place Stanislas des griffes des rapaces », nous sommes des citoyens qui en ont ras-le-bol des décisions politiques prises sans et contre le peuple. Nous n'avons besoin ni de parti ni de syndicat pour faire entendre notre indignation.
Nous cherchons à empêcher que s'installe dans le temps un « mini-Davos ». Notre message est clair :
1) La participation forcée du contribuable à cet événement auquel il ne peut pas participer est un scandale. En effet, un quart du budget total de la journée, fixé cette année à 440 000 euros, est financé par des subventions publiques allouées par la Ville de Nancy (35 000 euros en nature), le Grand Nancy (55 000 euros), le Conseil général (10 000 euros) et le Conseil régional (40 000 euros).
2) Il est d'autant plus scandaleux de dérouler le tapis rouge à des personnalités qui, pour la plupart, ont pour objectif de réduire les acquis sociaux des travailleurs afin de soumettre toujours plus les entreprises au diktat de la compétitivité. Que nos élus locaux profitent de la confiance du peuple pour accueillir et fréquenter les partisans de la destruction de nos droits constitue la pire insulte à la démocratie locale.
Le 23 juin, rendez-vous à 12 heures sur la Place Stanislas pour gâcher la fête du deuxième « mini-Davos » de Nancy.
Vuvuzelas, trompettes, serpentins, sifflets, sono... ramenez tout ce que vous pouvez pour faire un boucan d’enfer.
S’il vous est impossible d’être présents dès le début de l’action, rejoignez-nous en cours de route, l’important étant que nous soyons les plus nombreux possible pour le temps fort de cette journée : la belle allée d'Horreur que nous ferons, à 16 heures, devant l'Opéra aux « 800 » obligés de passer devant nous pour aller écouter, en plénière de clôture, la belle brochette journalistico-philantro-patronale de Franz-Olivier Giesbert, Shirin Ebadi et Pierre Gattaz.
