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Manif/rassemblement: Procès pour expulsion sur la ZAD. 9h .[SAINT-NAZAIRE (44)]


Toute la journée: Juil 11, 2012
 
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Procès pour expulsion sur la ZAD

Claude et Christiane, habitant-e-s du Liminbout sur la ZAD, passeront en procès au tribunal de St Nazaire le mercredi 11 juillet, le matin.

Soyons très nombreux à les soutenir.

Ci-dessous un communiqué de quelques collectifs et associations :


Notre-Dame-des-Landes : L’accord du 8 mai 2012 à l’épreuve de la réalité du terrain

Mr et Mme Claude et Christiane Herbin, Le Liminbout, Notre-Dame-des-Landes, reçoivent le 11 juin 2012 par huissier une sommation de délaisser les lieux immédiatement et sans délai.

Le mercredi 13 juin 2012 le même huissier apporte l’assignation à comparaître le mardi 19 juin 2012 à 14h au Tribunal d’Instance de Saint Nazaire.

Mr et Mme Herbin sont locataires depuis mars 1996, ils sont donc concernés par l’accord du 8 mai 2012. Cet accord mentionne : « pas d’expulsion avant la fin des recours (…) pour les habitants et les exploitants agricoles installés avec droit et titre sur la zone avant la déclaration de la DUP et ayant refusé des procédures amiables. » Nous tenons à exprimer notre étonnement et notre profonde indignation devant cette procédure expéditive. Nous demandons aux signataires des collectivités locales d’intervenir auprès d’AGO pour qu’il retire sa plainte afin que l’accord politique soit respecté.

Signataires : ACIPA, ADECA, Confédération Paysanne, CéDPA


Ni avions, ni expulsions
Nous ne partirons pas !

La famille Herbin, habitant sur la zone concernée par le projet d'aéroport à 15 km au nord de Nantes, se retrouve aujourd'hui menacée par une procédure d'expulsion. Elleux qui construisent leurs vies ici depuis 15 ans seraient censé.e.s se soumettre de gré ou de force au bon vouloir du parti socialiste et d'AGO*, bien décidés à bétonner 2000 hectares de bocages et à raser des 10aines d'habitations. S'illes se retrouvent dans cette situation, c'est parce qu'ils ont refusé de partir docilement, c'est parce qu'ils ont compris que ce n'est pas que la défense de leur lieu de vie qui est en jeu mais une résistance plus globale, face à la violence de ce projet sur tou.te.s celleux qui n'acceptent pas de se laisser dicter leurs vies.
C'est déjà cette logique de lutte qui fait que cette zone n'est pas encore le désert que les décideurs voudraient voir, et même qu'elle est de plus en plus peuplée.

Jusqu'à présent les procédures d'expulsions ne concernaient que les maisons ou terrains squatté.e.s, et la plupart des habitant.e.s sans droit ni titre se retrouvent d'ores et déjà expulsables (certain.e.s ont eu un délai jusqu'à novembre).
C'est maintenant le tour des locataires, qui vivent déjà depuis plusieurs années sous la menace de se voir demander de partir sous 3 mois (baux précaires) et subissent depuis janvier 2011 les pressions d'AGO pour dégager la zone : ce sont des coups de fil à répétition même à 22 heures, leurs maisons seraient soudainement devenues insalubres, les parents traité.e.s d'irresponsables vis-à-vis de leurs enfants à cause de leur refus de partir, etc. Avec ce procès, c'est une étape de plus franchie pour cette maison, augmentant la pression du même coup sur la 15aine d'autres dans la même situation.
Pendant ce temps, les procédures d'expropriations continuent, amenant juges et fourgons de gendarmes mobiles tous les mardi sur la zone.

Voilà à quoi ressemble le processus démocratique : tenter de faire avaler leurs projets dévastateurs par des mascarades d'enquêtes publiques où tout est décidé à l'avance, déclarer ces projets d'utilité publique alors qu'ils ne servent que les intérêts de quelques-un.e.s, user de pressions psychologiques et harcèlements en tout genre, puis de procédures juridiques pour vider la zone et, au final, pour les plus récalcitrant.e.s qui n'auraient toujours pas compris qu'il faut savoir laisser la place au progrès, ce seront les coups de matraques et les lacrymos qui viendront leur expliquer.

Il nous appartient de ne pas laisser les intérêts économiques des entreprises privées, la logique de contrôle du territoire par l'état ou le délire de grandeur de la métropole nantaise jouer avec nos vies comme avec des pions sur un grand échiquier.

Parce que ce procès est un enjeu pour l'ensemble de la lutte, soyons nombreuxes à montrer notre solidarité et notre détermination !

Rassemblement le 11 juillet à 9h
devant le tribunal d'instance de Saint Nazaire

comité anti répression

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Invité: Tout le monde

Evènement posté par Pïérô