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Cycle : 50 ans après, trois faces de la
guerre d'Algérie en France.
Dans le cadre de la semaine anticoloniale
La société française a été profondément marquée par la guerre d'Algérie par l'envoi d'une génération de jeunes Français faire une guerre coloniale. Du fait de la présence en France de plus de 200 000 travailleurs algériens, présence militante, présence visible. Parce que la République a vacillé sous la menace des factieux.
Trois faces de la guerre en France: la répression, après les massacres du 17 octobre, à Charonne l'État colonial assassine des militants français; la fascisation, l'OAS, la gangrène colonialiste, font peser une menace de pouvoir fasciste, la solidarité anticoloniale des réfractaires, insoumis, réseaux de soutien, avocats, éditeurs, au côté des Algériens.
Troisième rencontre/débat :
La solidarité anticoloniale.
Les chemins d'une résistance française à la guerre d'Algérie seront étroits : depuis l'école, "l'Algérie c'est la France", le discours colonial est ressassé par le pouvoir et les médias, les préjugés racistes sont bien réels: bougnoules, ratons, pire encore fellagha, les mots appartiennent au langage quotidien.
Malgré cela, certains alertés par les enseignements de la guerre d'Indochine, d'autres parce qu'ils ont des liens avec l'Algérie, travaillent ou militent au côté d'Algériens, d'autres encore, animés par leurs convictions, s'engagent dans la voie du refus.
Un choix le plus souvent personnel qui restera longtemps le choix d'une minorité.
Présentation de Nils Andersson, éditeur et politologue. Il a notamment fait paraître en Suisse pendant la Guerre d'Algérie certains livres interdits en France. On lui doit de nombreuses contributions sur cette période et sur les relations internationales.
à 19h, Bourse du Travail de Saint-Denis, 9-11 rue Génin (entrée aussi possible rue Bobby Sands), Saint Denis (93)
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