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Le mardi 19 juillet à 20h devant le consulat espagnol à Bayonne (Pays basque nord) est convoqué un rassemblement en hommage aux victimes de la Guerre d'Espagne, 75 ans jour pour jour après le début du déclenchement du soulèvement dans la capitale catalane barcelone.
Initié par le collectif libertaire Indar Beltza (Energie Noire), ce rassemblement souhaite rappeler "le courage et la détermination de la population", qui "permirent de tuer dans l'oeuf, du moins pour quelques courtes années, cette funeste tentative dont un des maitres mot fut "Viva la muerte!".".
Dès le lendemain des élections de 1936, qui virent la victoire du Frente Popular, des complots se forment, notamment avec les généraux Sanjurjo, Mola, Goded, Fanjul, rejoints plus tard par le général Franco, qui lancera l'offensive les 17 (au Maroc espagnol) et 18 juillet (péninsule ibérique), avec, comme premier objectif, le renversement du pouvoir de gauche, puis la jeune démocratie espagnole.
De nombreux militants issus de diverses tendances (anarchistes, communistes, démocrates, socialistes, etc.) surnommés rojos (les "rouges") par leurs ennemis, s’engagèrent aux côtés des forces armées loyales envers la République espagnole, certains pour défendre la démocratie parlementaire et d’autres pour tenter de constituer des formes alternatives de gouvernement.
Cette guerre prit aussi la forme, dans certains territoires sous contrôle républicain, d’une révolution sociale qui collectivisa des terres et des usines et expérimenta notamment différentes sortes d’organisation de type socialiste (soutenues notamment par des anarchistes).
"Nous comptons rendre hommage à ces femmes, hommes et enfants morts pour la liberté dans la lutte anti-fasciste, exilés ou bien oppressés des décénies durant par Franco et son régime que ne condamnent toujours pas une forte part de la classe politique espagnole et dont certains sinistres personnages furent partie prenante", estime le collectif Indar Beltza.
Cette dernière raison motive à leur yeux que le point de rassemblement de cette commémoration se fasse "devant le consulat de cet Etat aux pratiques aujourd'hui encore largement condamnables (tortures, interdiction de partis et journaux, loi d’amnistie, etc.)".
Le 2 mai dernier ce même collectif avait revendiqué avoir rebaptisé la rue Thiers de Bayonne, au nom de l'anarchiste Louise Michel.

Invité: Tout le monde

Evènement posté par Nico37