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À celles et ceux qui luttent et qui ne lâchent rien !
Réunion publique le mercredi 2 Février 2011 à 20h30, Salle des chats ferrés à Orléans - Entrée libre
Bien qu’à sept reprises travailleurs et jeunes, par millions, aient fait grève et manifesté. Bien que dans de nombreux secteurs ils aient reconduit la grève durant 15 jours, 3 semaines. Bien que le pays ait été au bord de la grève générale, qui aurait contraint le gouvernement à reculer. La loi Sakozy-Fillon a été votée et promulguée sans attendre.
Malgré le vote de la loi, un sentiment domine : « nous nous sommes battus, nous savons que nous n’avons pas gagné ; pour autant, nous ne sommes pas défaits, nous ne renonçons pas, nous ne voulons pas payer la crise ». Alors profitons de la période actuelle pour discuter de ce mouvement. Parce que d’autres attaques se profilent, et que les bilans que nous pouvons tirer ensemble constitueront autant de points d’appui pour les luttes de demain. À présent, le gouvernement veut étendre sa politique de destruction à d’autres domaines : sécurité sociale, immigration, environnement font partie des cibles qu’il se désigne.
Le Parti Socialiste se garde bien de dénoncer sur le fond la politique antisociale de la droite, avec laquelle il est foncièrement d’accord. Le Front de Gauche (PCF et Parti de Gauche), outre son rôle revendiqué de béquille du PS aux élections, n’a eu de cesse durant le mouvement d’employer une rhétorique démobilisatrice autour de son projet de référendum sur le projet des retraites (en ligne c’est plus facile chez vous). Alors que c’est la grève générale qui était en question dans les manifestations, tous ces partis de la gauche institutionnelle ont marqué leur camp en s’y opposant.
La société actuelle, le modèle capitaliste ne sont pas une fatalité. Il est possible de gagner ensemble de nouveaux droits sociaux. Cette rupture suppose un projet anticapitaliste, l’appropriation sociale des grands moyens de production, la répartition des richesses, la protection des ressources et la rupture avec les institutions.
Nous proposons à toutes celles et tous ceux qui ne lâchent rien, jeunes, salariés, précaires, chômeurs, retraités d’en débattre avec des militantes et militants d’Alternative Libertaire et du Nouveau Parti Anticapitaliste, animatrices et animateurs du mouvement de défense des retraites.
Unis hier dans le combat pour le retrait, unis aujourd’hui et demain dans le combat contre le capitalisme !
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