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Le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation pacifique des « français musulmans d’Algérie » vivant en métropole, la police parisienne aux ordres de Maurice Papon se déchaîne sur les manifestants avec une violence inouïe. A ce jour, le nombre des victimes de cette répression sauvage n’est toujours pas clairement établi (jusqu’à 200 certainement), pas plus que ne le sont les responsabilités au sein de l’appareil policier et celles des responsables politiques. Aucun procès n’a eu lieu, la République n’a toujours pas reconnu officiellement les faits. Ce crime n’est pas nommé, la mémoire des victimes reste étouffée…
Antigone propose une soirée d’information et de discussion autour de ces événements et plus largement des crimes coloniaux commis pendant cette période. Il s’agit aussi de faire le lien avec la politique actuelle de répression et d’exclusion à l’encontre de certaines « minorités visibles » mises en œuvre ces derniers mois par le gouvernement français, des « jeunes des quartiers » aux Roms.
En première partie de soirée, une présentation d’images et de textes permettra de revenir sur ces événements, de leurs fondements dans la fabrique de l’ennemi intérieur pendant la guerre d’Algérie à l’oubli généralisé (ou presque) depuis 40 ans. La projection sera suivie d’une discussion avec Jo Briant (Centre d’Information Inter-Peuples) et Mariono Bona (Association Algérie au cœur).
à 20h, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble
Tram ligne C, arrêt Vallier-Catane
06-86-32-26-58 / 04-76-99-93-23
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