Agenda

Manif/rassemblement: Soutien prisonniers politiques Mapuche (Chili).18h30.[PARIS]


Toute la journée: Sep 08, 2010
 
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CHILI : TOUS VIVANTS, TOUS LIBRES !

SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHE EN GRÈVE DE LA FAIM !


Devant la situation critique des 34 prisonniers politiques Mapuche en grève de la faim et répondant à l’appel lancé au Chili pour une nouvelle Journée de solidarité nationale et internationale ; le "Collectif de soutien aux Prisonniers politiques Mapuche en grève de la faim" en France, lance un appel à manifester devant l’Ambassade du Chili le 8 septembre 2010 à Paris, afin de soutenir leurs revendications et exprimer notre protestation pour le mépris démontré par les autorités chiliennes face à cette grève et pour le silence des médias, au Chili et en France.

MERCREDI 8 SEPTEMBRE A 18h30 Devant l’Ambassade du Chili 2, av. de la Motte Piquet - Paris M° Latour-Maubourg

Nous vous remercions de diffuser cet appel. "Collectif de soutien aux Mapuches en grève de la faim"

Ce Collectif regroupe la Fondation France-Libertés, Terre et Liberté pour Arauco, l’AFAENAC, la Commission Amérique Latine du MRAP, le Collectif pour les Droits de l’Homme au Chili, Nuevo Concepto Latino, le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques - CSIA Nitassinan, l’Association RELMU Paris, l’Association des Ex-réfugiés politiques de Fontenay-sous-Bois.

Au sud du Chili, 34 prisonniers politiques Mapuche sont en grève de la faim depuis 58 jours pour faire connaître et aboutir leurs revendications.

Le monde se réjouit de ce que les mineurs chiliens prisonniers des entrailles de la terre sont sains et saufs, alors qu’exactement en même temps, un même nombre de citoyens du même pays risquent de mourir dans un silence assourdissant.

Nous espérons tous que les 33 mineurs sortent sains et saufs de cette situation très difficile, mais 34 est le nombre de prisonniers politiques mapuches dispersés dans 5 prisons du même pays, tous en grève de la faim, depuis presque deux mois pour certains. Ils se battent avec leurs familles, la rage au ventre s’ils en ont encore la force, pour éviter l’insupportable oubli, l’insoutenable silence des médias.

Nous suivons tous les 33 hommes de la mine au travers d’un véritable feuilleton politico-médiatique dans lequel les épisodes sont tous quasiment identiques, tandis que 34 indigènes mapuches, originaires ou résidents du sud du Chili, injustement victimes de la loi antiterroriste héritée de l’époque Pinochet, ont pris l’ultime des décisions pour se faire entendre.

Pourquoi cette « injustice »?

La loi 18.314, connue sous le nom de "loi antiterroriste", est utilisée, aujourd’hui, principalement pour éteindre les mouvements sociaux du peuple Mapuche. Les actuels accusés (96 au total) se trouvent judiciairement dépourvus de tous les moyens de défense du Droit commun, ce qui se traduit par une série d’irrégularités parmi lesquelles nous mentionnerons la "présomption de culpabilité", les détentions arbitraires, les tortures et châtiments psychologiques, les détentions provisoires prolongées, la non-signification des charges retenues contre eux, les accusations basées sur des déclarations de “témoins sans visage” avec lesquels il n’y aura finalement aucune confrontation, les déplacements arbitraires et le harcèlement incessant de la police chilienne dans leurs communautés…

À l’appel lancé par le Collectif des familles des prisonniers politiques Mapuches au Chili, pour soutenir internationalement les revendications de ces hommes et enfants en grève de la faim, le Collectif de soutien au peuple Mapuche en France* se fait l’écho de leurs revendications :
. La fin d’utilisation de la loi 18.134, connue sous le nom d’antiterroriste, appliquée par le régime de Pinochet à l’encontre des opposants à sa dictature et, à présent, tout spécialement à l’encontre du peuple Mapuche ;
. La fin du double jugement – civil et militaire – imposé aux inculpés mapuche pour des affaires à caractère civil.
. La révision de tous les jugements antérieurs concernant les membres de communautés mapuches condamnés au titre de la loi antiterroriste.
. La reconnaissance de leurs droits environnementaux, sociaux, culturels et politiques, en accord avec la convention 169 de l’OIT approuvée par le Congrès chilien et en vigueur depuis septembre 2009.


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Invité: Tout le monde

Evènement posté par Pïérô