Agenda

Autres ou évènement multiple: Agenda rouge de la résistance chilienne. 19h[MARSEILLE]


Toute la journée: Jan 30, 2015
 
vendredi 30 janvier 2015
MARSEILLE
19 h

Manifesten, 59 rue Adolphe Thiers, 13001

La poésie en action avec Serge Pey autour du livre
Agenda rouge de la résistance chilienne
Vernissage, rencontre, lecture

AGENDA ROUGE DE LA RÉSISTANCE CHILIENNE réunit plusieurs textes de l’auteur, Serge Pey (né en 1950, « enfant de l’immigration et de la guerre civile espagnole » comme il se définit lui-même (www.sergepey.fr)), écrits entre le 5 octobre 1974, jour de l’assassinat du dirigeant du MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) chilien, Miguel Enriquez1, et 1986. Leur point commun est de constituer des poèmes de circonstances, tant ils ont partie lié aux événements, et plus spécifiquement à l’histoire de la lutte anti-Pinochet au Chili. L’agenda de 1978 de la résistance chilienne, édité par le MIR, et sur les pages duquel, au jour le jour, Serge Pey dessine, note des maximes, des réflexions concernant les affinités entre poésie et révolution, reprend des citations (dont plusieurs de l’Internationale situationniste) et écrit de courts poèmes, qui parfois se suivent et se répondent, représente de manière la plus évidente cette poésie de circonstance. Il s’agit dans ce cas-ci d’un exercice de style, d’une expérience, mais dont les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Cependant, c’est l’ensemble de ses poèmes qui cherchent à s’inscrire dans le quotidien de cette lutte.
Serge Pey écrit comme on tient un journal de bord où se croisent les noms, les lieux, où l’on tente de mettre en lumière les rencontres, les questions, quelques faits divers, entre rituels, hasards et habitudes, qui s’avèrent autrement significatifs : les propos anti-anarchiste d’une actrice saoule dans un bar (p. 317) ; l’inquiétante interrogation sur « que faire des bourreaux » (p. 327) ; l’évocation de Floridor (p. 337 et suivantes) ou celle d’Amanda :
Mais le journal peut prendre un tour plus prosaïque et allusif. À la date du 21 février, il écrit : « Le visage s’efface lentement derrière la main. Le lit absent / un verre sale / compter les anciens bruits / de la maison / mon enfant ».
L’auteur écrit moins une histoire que contre celle-ci, contre cette histoire faite de silences, d’ordres du jour, moralisant et normalisant les heures, effaçant le combat…… Extrait du compte rendu de Frédéric Thomas pour le journal DISSIDENCE

http://www.millebabords.org/spip.php?article27358

Invité: Tout le monde

Evènement posté par Béatrice